Signature de l'armistice en forêt de compiègne

Le grand vainqueur!

Le wagon de l'Armistice
Utilisée pour la signature de l'armistice de 1918, la voiture n° 2419D avait été aménagée en bureau pour le Maréchal Foch par la Société des Wagons-Lits. Installé en 1927 dans la Clairière, ce wagon symbolique sera utilisé par Hitler pour l'armistice de 1940 avant d'être emporté et incendié en Allemagne en avril 1945. Le musée actuel expose une autre voiture de la même série de 1913.

tiré de ce site touristique:http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/afficheLieu.php?idLang=fr&idLieu=1355

Le 22 juin 1940 est conclu l'armistice entre le IIIe Reich allemand et les représentants du gouvernement français de Philippe Pétain.

Désireux de laver l'humiliation de 1918, Hitler exige de signer l'armistice à Rethondes, en forêt de Compiègne, dans le wagon historique où le maréchal Foch et les plénipotentiaires allemands se retrouvèrent pour l'armistice du 11 novembre 1918.

Le chancelier allemand s'assoit à la place où s'était tenu le maréchal Foch. Il est entouré du maréchal Hermann Goering, du ministre des Affaires étrangères Joachim von Ribbentrop, du maréchal Wilhelm Keitel et du général Alfred Jodl (ce dernier signera à Reims, cinq ans plus tard, la capitulation de son pays).

Les allemands à Paris




A bientôt

Les responsables français signent la capitulation




Amicalement

oulà, Tobrouk, il n'a pas pas eu capitulation. La signature de l'Armistice a été d'ailleurs choisie alors pour ne pas que l'armée française soit forcée de reconnaître une capitulation! Une capitulation aurait été le déshonneur de l"armée française. L'Allemagne a été dans la même situation en 1945 face aux armées Alliées qui ont refusé un armistice et ont exigé une capitulation sans condition, ce qui équivaut à remettre les pleins pouvoirs aux vainqueurs. Grâce à l'Armistice - qui n'est pas la paix non plus - le gouvernement installé à Vichy a d'ailleurs accepté la collaboration dans l'objectif de parvenir à un état de paix avec l'Allemagne - la France a pu conserver une zone non-occupée et son empire et sa flotte; c'était les conditions indispensables que la France exigeaient (c'était quand même culotté vu la situation sur le terrain!) en vue d'une signature d'un Armistice, ce que l'Allemagne a accepté. Sans cela, c'était le gauleiter assuré, et sans doute de bien pires conditions de vie pour le peuple métropolitain comme pour celui des colonies.

AIACFA!

Bonjour! Mais dans l'esprit de beaucoup de soldats et de civils, c'était une capitulation car eux, ne voyaient pas trop la différence!


Amicalement

Peut-être que tu as raison, mais je pense aussi que le peuple français se rendait quand même compte qu'un armistice n'est pas une capitulation, ne serait-ce que par ce que nombre de Français avait pu se rendre compte de la différence de traitement entre la Pologne défaite quelques temps plus tôt, laquelle avait été simplement annexée, et la situation de l'Allemagne au lendemain de l'armistice de 1918: L'Allemagne avait du subir le lourd traité de Versailles, mais conservait tout de même un gouvernement et une large part de souveraineté politique. Les peuples européens à cette époque avaient sans doute bien plus conscience de cette différence, étant donné que quasiment toutes les générations furent concernées de près ou de loin par des conflits armés. Néanmoins, c'est sans doute aussi vrai que pour de nombreux combattants désireux de poursuivre les hostilités, l'armistice peut signifier capitulation dans le fait que l'on reconnait avoir échoué miltairement, et l'un des meilleurs arguments pourrait être la seule réaction du caporal Adolf Hitler lorsqu'il apprend l'armistice en 1918.

En fait, grâce à l'armistice et non la capitulation, les armées d'Afrique et d'Outre-Mer, pouvaient continuer le combat, d'abord sous Giraud, ensuite sous de Gaulle!


Amicalement