La percée de la "ligne Weygand".
La Bataille de France :: ::
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La percée de la "ligne Weygand".
Bonjour à tous aprés une trop longue absence je reprend le clavier du forum.
Afin d'apporter ma pierre à l'édifice voici un nouveau récit concernant les troupes françaises cette fois honneur à nos artilleurs.
Aprés la réduction de la poche de Dunkerque les troupes françaises se rétablissent avec plus ou moins de bonheur sur la Somme et l'Aisne ce que l'on appelle encore aujourd'hui pompeusement la "ligne Weygand". En
effet il ne reste plus que 66 divisions françaises sur un front de 360km. Les allemands eux en aligne 136 !! Aprés une soigneuse préparation les allemands lance le "plan rouge" le 5 juin au matin pour en finir.
Dans la proximité de Herleville vont s'illustrer les artilleurs de la 9éme batterie du 10e RAD sous les ordres du sous-lieutenant Eloy. Les 75 sont installés en lisiére d'un petit bois nomé "Bois Etoilé". Elle soutient par ses tirs l'infanterie de l'excellente 19e DI.
En milieu de matinée les artilleurs voient progresser de plus en plus de troupes allemandes dans la plaine de Foucaucourt. Il devient évidant que la batterie avec l'aide de la 610e Bat antichar devra tenir une position délicate pour empécher l'encerclement du 41e RI.
Les allemands qui débarquent des camions subissent les tirs directs et ne sont pas à la fête. Mais ils finissent tout de même a progresser et ouvrent le feu avec des mitrailleuses lourdes sur les français. Les 75 répliquent avec des boites de mitraille. Et repoussent les allemands.
Vers 10h00 Eloy est blessé et doit être évacué c'est le lieutenant Courson qui le remplace. Dans ce laps de temps profitant du flottement les allemands s'infiltrent et prennent la batterie, artilleurs et membres de la 7é Comp (pas celle du fameux film) du II./41 RI contre-attaque et reprennent la position en libérant 12 artilleurs !! Les artilleurs sont durement accrochés par une nouvelle attaque qui risque bien cette fois de percer.
Le Colonel Loichot décide d'envoyer comme ultime renfort 2 petites chenillettes équipées de FM 24/29 (Adjudant Tardiveau). Les allemands pensent que des chars arrivent en renfort aprés trois échecs, ils se replient
du secteur 216 prisonniers dont le commandant du I./134 RI est lui aussi prisonnier !! La batterie sécurisée elle reprend ses tirs au loin...
Cet exemple doit illuster que les troupes allemandes sans le soutient des chars pour percer et devant mener un combat de front ne sait pas montrée meilleure que l'infanterie française.
Afin d'apporter ma pierre à l'édifice voici un nouveau récit concernant les troupes françaises cette fois honneur à nos artilleurs.
Aprés la réduction de la poche de Dunkerque les troupes françaises se rétablissent avec plus ou moins de bonheur sur la Somme et l'Aisne ce que l'on appelle encore aujourd'hui pompeusement la "ligne Weygand". En
effet il ne reste plus que 66 divisions françaises sur un front de 360km. Les allemands eux en aligne 136 !! Aprés une soigneuse préparation les allemands lance le "plan rouge" le 5 juin au matin pour en finir.
Dans la proximité de Herleville vont s'illustrer les artilleurs de la 9éme batterie du 10e RAD sous les ordres du sous-lieutenant Eloy. Les 75 sont installés en lisiére d'un petit bois nomé "Bois Etoilé". Elle soutient par ses tirs l'infanterie de l'excellente 19e DI.
En milieu de matinée les artilleurs voient progresser de plus en plus de troupes allemandes dans la plaine de Foucaucourt. Il devient évidant que la batterie avec l'aide de la 610e Bat antichar devra tenir une position délicate pour empécher l'encerclement du 41e RI.
Les allemands qui débarquent des camions subissent les tirs directs et ne sont pas à la fête. Mais ils finissent tout de même a progresser et ouvrent le feu avec des mitrailleuses lourdes sur les français. Les 75 répliquent avec des boites de mitraille. Et repoussent les allemands.
Vers 10h00 Eloy est blessé et doit être évacué c'est le lieutenant Courson qui le remplace. Dans ce laps de temps profitant du flottement les allemands s'infiltrent et prennent la batterie, artilleurs et membres de la 7é Comp (pas celle du fameux film) du II./41 RI contre-attaque et reprennent la position en libérant 12 artilleurs !! Les artilleurs sont durement accrochés par une nouvelle attaque qui risque bien cette fois de percer.
Le Colonel Loichot décide d'envoyer comme ultime renfort 2 petites chenillettes équipées de FM 24/29 (Adjudant Tardiveau). Les allemands pensent que des chars arrivent en renfort aprés trois échecs, ils se replient
du secteur 216 prisonniers dont le commandant du I./134 RI est lui aussi prisonnier !! La batterie sécurisée elle reprend ses tirs au loin...
Cet exemple doit illuster que les troupes allemandes sans le soutient des chars pour percer et devant mener un combat de front ne sait pas montrée meilleure que l'infanterie française.
Invité- Invité
La percée
Merci hugo pour ce récit, les Français dans l'ensemble se sont bien battus, on ne le dira jamais assez!
Content de ton retour.
Amitiés
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Tobrouk- Admin
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