Récit
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Récit
La guerre vécue par un enfant qui raconte ce qu'il voit!
"La guerre dans ma cour"
Extrait
«L’invasion allemande de la Hollande a commencé le lendemain de ma première communion, quatre ans plus tôt, en 1940. Je me rappelle clairement les traces blanches laissées dans le ciel par les avions allemands et les soldats hollandais qui se cachaient, le fusil à l’épaule, derrière les haies et les murs dans la rue.» p.11
«L’occupation a d’abord été une longue période de présence militaire.(...) Les Allemands contrôlaient tout .(...) Il faut signaler aussi une présence plus sournoise, plus menaçante, celle des NSB. Les NSB étaient des compatriotes membres de l’Association nationale socialiste. Ils collaboraient avec les Allemands en échange de meilleurs emplois, du privilège de se promener en automobile, et d’avoir deux fois plus de tickets de rationnement que ceux qui étaient normalement distribués.(...) Nous les détestions encore plus que les soldats allemands, car c’étaient des Hollandais qui trahissaient leur patrie et envoyaient leurs concitoyens en prison pour une bouchée de pain.» p.13
«À Oisterwijk, en cet été 1944, mes amis et moi prenons encore la guerre pour un grand jeu, mené de façon magistrale par les adultes et imité plus modestement mais avec imagination et conviction par nous, les enfants. Ce n’est que lentement qu’elle nous révéla son visage de mort et de destruction.»
Amitiés
"La guerre dans ma cour"
Extrait
«L’invasion allemande de la Hollande a commencé le lendemain de ma première communion, quatre ans plus tôt, en 1940. Je me rappelle clairement les traces blanches laissées dans le ciel par les avions allemands et les soldats hollandais qui se cachaient, le fusil à l’épaule, derrière les haies et les murs dans la rue.» p.11
«L’occupation a d’abord été une longue période de présence militaire.(...) Les Allemands contrôlaient tout .(...) Il faut signaler aussi une présence plus sournoise, plus menaçante, celle des NSB. Les NSB étaient des compatriotes membres de l’Association nationale socialiste. Ils collaboraient avec les Allemands en échange de meilleurs emplois, du privilège de se promener en automobile, et d’avoir deux fois plus de tickets de rationnement que ceux qui étaient normalement distribués.(...) Nous les détestions encore plus que les soldats allemands, car c’étaient des Hollandais qui trahissaient leur patrie et envoyaient leurs concitoyens en prison pour une bouchée de pain.» p.13
«À Oisterwijk, en cet été 1944, mes amis et moi prenons encore la guerre pour un grand jeu, mené de façon magistrale par les adultes et imité plus modestement mais avec imagination et conviction par nous, les enfants. Ce n’est que lentement qu’elle nous révéla son visage de mort et de destruction.»
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Tobrouk- Admin
- Nombre de messages : 2753
Age : 74
Situation géo. : Evreux
Loisirs : Math, histoire militaire, science, astronomie et météo!
Date d'inscription : 10/01/2006
Récit
Oui Guilhem, exact!
C'est un livre authentique, c'est à dire, raconté par un enfant, rien que la vérité, telle qu'elle se déroule sous ses yeux! Presque naîf!
Amitiés
C'est un livre authentique, c'est à dire, raconté par un enfant, rien que la vérité, telle qu'elle se déroule sous ses yeux! Presque naîf!
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