ACG 1

L'ACG 1

Un des rares blindés à posséder une tourelle biplace.
Poids 16 tonnes
Moteur 180 Cv
Blindage 25 mm
Faible autonomie en campagne 3/4 d'heure

On distingue deux variantes

La première avec un canon de 25 mm semi-automatique mais à faible pouvoir de perforation

La deuxième avec un canon de 47 mm S.A. modèle 35 avec un fort pouvoir de perforation_______680m/s

Au 10 mai 1940, il y a 15 ACG 1 en parc. On forme à la hâte des unités de circonstance. On crée 5 groupes francs de cavalerie s'organisant comme suit:

1 capitaine à la tête
4 AMD
Un peloton motocycliste
2 groupes de mitrailleuses
2 canons anti-chars de 47 mm

Un de ces corps franc pourra rejoindre Saumur!

ACG 1




Amicalement

As tu des réfèrences sur l'engagement et les combats de ces unités ??? Car pour ma part je n'ai aucune trace (dans tous mes ouvrages sur les combats de mai-juin 40) de combats livrés par ces chars !!!

Bonsoir Hugo

Les références on les trouve dans les combats des cadets de Saumur, au musée même de Saumur et dans d'autres ouvrages spécialisés sur cette période.
On parle très peu de ces engins car ils n'ont pas joués le rôle qu'ils devaient en raison de leur faible autonomie. On parle un peu plus du char Hotchkiss mais guère plus!

J'ai d'ailleurs mis une suite sur "les combats de Saumur".


A plus

L'ACG1 à canon de 25mm n'a existé qu'en tant que prototype, en concurrence avec le 47mm SA34. Finalement les exemplaires sortis pour la France seront dotés du 47mm SA35. Le très faible nombre d'exemplaires produits et employés dans des circonstances catastrophiques ne permet pas de juger des réelles qualités de l'engin. Si son armement monté dans une tourelle biplace est performant, il est malheureusement desservi par un blindage ridicule de 25mm maximum (les chars legers possédaient une protection de 40mm).

" Comme des Lions " livre de Dominique Lormier ce dernier indique que 6 chars ACG1 sont présents dans l'armement "commun" des cadets !! Je vais relire ce passage pour voir si je trouve trace de "combats réels" de ces chars. Car entre les pannes, les abandons et la confusion il est difficile de dire si ils ont effectivement combattus (je veux dire par là subit l'épreuve du feu) je vais faire mes recherches et consulter d'autres sources.

Merci quand même.

hugo a écrit:" Comme des Lions " livre de Dominique Lormier ce dernier indique que 6 chars ACG1 sont présents dans l'armement "commun" des cadets !! Je vais relire ce passage pour voir si je trouve trace de "combats réels" de ces chars. Car entre les pannes, les abandons et la confusion il est difficile de dire si ils ont effectivement combattus (je veux dire par là subit l'épreuve du feu) je vais faire mes recherches et consulter d'autres sources.

Merci quand même.

Trouvé sur l'excellent site "chars français" :
http://www.chars-francais.net/archives/renault_acg1.htm

RENAULT ACG 1 ou AMC 35


Après l'échec de l'A.M.C. Y.R., Renault est invité à présenter un nouveau matériel ; ce sera l'A.M.C. modèle 1935 type A.C.G.1, dont 17 véhicules seront commandés «en raison de l'urgence».

Ce véhicule, d'une masse de 16 tonnes en ordre de marche reçoit un moteur Renault de 180cv, le même que celui du char B1 bis, mais avec 4 cylindres au lieu de 6.

Deux variantes sont étudiées et fabriquées en un seul exemplaire. La première reçoit un canon de 25 mm semi-automatique du type Région Fortifiée (25 mm S.A. RF), en lieu et place du 47 mm S.A. Mle 34 initialement prévu : le canon de 25 mm possède une puissance de perforation supérieure à celle du canon de 47mm S.A. 34.Mais, l'Artillerie se refusant à se séparer des canons de 25 mm. S.A. RF, dont les sorties de fabrication sont insuffisantes, il faut renoncer à ce projet fort heureusement l'apparition du canon de 47 mm S.A. Mle 35, très supérieur en raison de sa grande vitesse initiale (680m/s avec l'obus de rupture Mle 32, contre 450 m/s avec l'obus de rupture Mle 92 du S.A. Mle 34), règle le problème en ce qui concerne la mise en production de cette variante.

L'autre variante consiste à étudier l'emploi du châssis de l'ACG1 pour la construction d'un automoteur de 75 mm; un ingénieur de chez Renault, en service au nouvel établissement A.M.X. (Atelier d'Issy-les-Moulineaux), Gérin, officier de réserve des Chars de Combat, réussit cette difficile performance. Mais d'autres prototypes seront préférés pour les groupes de 75 mm automoteurs des D.L.M. et des D.C.R (Divisions Cuirassées de Réserve), et ce matériel, dénommé ACGK, n'aura pas de suite.

Les opérations en France

Il reste en France, au 10 mai 1940, 15 ACG1 en parc ; on forme, à ce moment, des unités de circonstance avec tout ce que l'on peut réunir comme matériel. Ainsi, on crée cinq Groupes Francs de cavalerie, dont la composition théorique est :

- un capitaine ;

- quatre A.M.D. (auto-mitrailleuses de découverte) ;

- un peloton motocycliste ;

- deux groupes de mitrailleuses ;

- deux canons antichars de 47mm S.A. Mle 37, qui semblent, plus normalement, avoir été des canons de 25 mm en dotation dans la cavalerie, alors que les 47mm appartiennent à l'artillerie.

Deux de ces Corps Francs reçoivent les ACG1, les engageant sur la Basse Seine; l'un de ces Groupes Francs, le 1er, commandé par le capitaine de Neuchèze, sera assez heureux pour ramener 7 ACG1 jusqu'à Saumur, où il participera à la défense de la Loire, intégré au dispositif de défense des célèbres «Cadets de Saumur» de l'Ecole de Cavalerie.

Placées en réserve à Terrefort, où se trouve maintenant l'Ecole Nationale d'Équitation, les ACG 1 ne sont citées nulle part, contrairement aux quelques Hotchkiss également engagés... Probablement en raison de leur «gourmandise», les ACG 1 ne participeront pas au combat retardateur qui suivra. Le Groupe-Franc de Neuchèze sera englobé dans la citation de l'Ecole de Cavalerie de Saumur.

L'ACG 1 a donc participé très honorablement à la Bataille de la Basse Seine, puis de Saumur, pour seulement 15 véhicules mis en service.

Ce matériel, dont le berceau n'avait pas été visité par les fées, et qui avait été adopté en hâte, sans essais préalables, sous la pression des événements et faute de mieux, obtint un très honorable palmarès.

L'ACG 1 était desservie par un blindage ridicule de 25mm et présentait de nombreux inconvénients, dont une consommation de carburant considérable ne lui donnant que trois quarts d'heure d'autonomie en tous-terrain ; la vitesse, acceptable, n'en était pas moins inférieure de 10 % aux spécifications, et l'approvisionnement en munitions était égal aux deux tiers de ce qui était exigé. Le train de roulement hérité de l'Y.R et du char d'infanterie ZM Mle 35 R, était mal adapté à la vitesse et gros consommateur d'énergie.

La principale qualité de cet engin était son armement principal installé dans une tourelle biplace, cas unique pour les blindés français.

Et pourtant, cette A.M.C. présentait aussi bien des avantages. Tout d'abord, deux hommes en tourelle ; ensuite, un armement très performant, le 47 mm S.A. Mle 35 à vitesse initiale de 680m/s qui était une arme remarquable .

(12 exemplaires de l'ACG 1 ont été livré l'armée belge, 8 ont effectivement été engagées. L'armement principal étant une mitrailleuse lourde Hotchkiss de 13,2 mm).




Pour ma part, j'ai effectivement 8 ACG1 dans le corps de cavalerie belge .
Concernant les affectations en france, je n'ai rien de plus .

Somua