Le Secteur Fortifié de Haguenau

Le secteur fortifié de Haguenau est initialement compris entre l'ouvrage du "HOHWALD" Ouest et le Rhin au nord de "DRUSENHEIM". Il possède 4 régiments d'infanterie de forteresse (les 22°, 79°, 23° et 68° R.I.F.), 2 régiments d'artillerie (les 156° R.A.P. et 69° R.A.F.) et des services.

bon amusement

Bien sûr math!

Cela nous interesse!


A plus

Le secteur de Haguenau comprend un ouvrage très important et ouvert au public : "L'ouvrage d'artillerie de SCHOENENBOURG".

Cet ouvrage comprend :

aux avants, 6 blocs de combat, blocs-tourelles et blocs-casemates,
en arrière, à plus d'un km des avants, 2 blocs d'entrée, hommes et munitions, à proximité de
la zone des services : casernement, cuisines, infirmerie, centrale électrique, réserves d'eau, de carburant, etc...
un ensemble de galeries (plus de 3 km au total) assurant la liaison entre ces différents secteurs, à une profondeur de 18 à 30 m sous la surface du sol.

L'entrée des munitions fin juin 1940.


L'entrée des munitions (bloc 7) dans son état actuel.

A l'époque ce la conception et de la réalisation du système fortifié, aucune arme connue - gros calibres, gaz de combat, bombes d'avion - ne pouvait venir à bout d'un tel ouvrage.
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Plan schématique de l'ouvrage de "SCHOENENBOURG"

Dans sa conception initiale, l'ouvrage aurait pu constituer l'ouvrage type pour artillerie de portée limitée, avec :

2 casemates d'artillerie (75 modèle 1905 raccourci) en action latérale.
1 tourelle d'artillerie en action frontale (75 Mle 05 R)
2 casemates d'infanterie en action latérale
1 tourelle de mitrailleuse en action frontale
1 tourelle de lance-bombes de protection lointaine
1 tourelle de mortiers de protection rapprochée
2 entrées

L'ensemble des blocs serait agrémenté d'une cloche d'observation d'action rapprochée pour l'artillerie, de cloches GFM et de 2 cloches lance grenades pour la protection des dessus.



La gare des arrières.

Compte tenu des difficultés fournies par le terrain, les 2 casemates de 75 Mle 05 R sont alors remplacées par 2 tourelles de 75 Mle 05 R.
Lorsque les travaux des 2 premières tourelles de 75 auront été engagés, comme elles peuvent effectuer l'action frontale et l'action latérale, la décison de supprimer la 3 ème est prise. La mise en oeuvre de la tourelle des lance-bombes (135 mm) est reportée pour raison d'économie au 2 ème cycle de construction (cycle qui était prévu mais jamais réalisé).

L'ouvrage de "SCHOENENBOURG" se présente sous la forme réalisée de :

2 tourelles de 75 Mle 32 (tourelle améliorée avec les tubes de la tourelle de 75 Mle 05 R)
1 tourelle de mortiers de 81 Mle 32
1 tourelle de mitrailleuses
2 casemates d'infanterie pour des jumelages de mitrailleuses et en cas de besoin pour une pièce antichar de 47. Les canons de 47 ne seront mis en place qu'en 1937
2 entrées destinées l'une au personnel, l'autre aux munitions.

Galerie principale au pied des monte-charge entrées des munitions (état actuel)

Chaque bloc est protégé par une ou plusieurs cloche armées d'un FM et d'un lance grenades de 50. Les blocs avants et les blocs arrières sont protégés par une cloche spéciale pour lance-grenades. une de ces cloches est presque terminée en 1940 sans être armée, l'arme n'était pas au point.


Tourelle de 75 R 32 ensemble de l'étage intermédiaire avec plateforme de pointage.

L'ensemble des blocs de combat et des blocs d'entrées est relié par une galerie situé entre 20 et 30 m de la surface du sol. A proximité de l'entrée des hommes se trouvent l'usine, la chambre de neutralisation contre les gaz, la caserne, l'infirmerie et la cuisine.A proximité de l'entrée des munitions sont implantés quatre groupes d'alvéoles pour les fusées, les artifices et les poudres.
Entre l'avant et les entrées la galerie principale est équipée d'une voie ferrée de 0,60 avec équipement pour trolley.


Tourelle de 75 R 32 Etage intermédiaire à droite la plateforme de pointage au centre l'échelle d'accès à la chambre de tir.

L'armement du Schoenenbourg constituait un armement puissant au moment de la mise en chantier de l'ouvrage.

Bonjour Master Sergent

Tu serais bien le spécialiste de la ligne Maginot!


A plus

merci Tobrouk, je n'ai pas fini, je prépare la suite. Elle sera insérer demain car je suis très oqp aujourd'hui


Amicalement

Techniques de la fortification appliquées au "SCHOENENBOURG"

Le béton
Les blocs des ouvrages sont coulés en béton armé. Il fallait que les tourelles puissent résister à plusieurs coups superposés de 420 mm (projectile utilisé par les Allemands au cours de la guerre 1914-18 contre les forts belge et français) et que les façades des casemates puissent résister à un coup de 420 ou à plusieurs coups de 300. Les murs extérieurs et les dalles des tourelles ont une épaisseur de 3,50 m ce qui les protège contre le 420 c'est le cas des blocs 2, 3, 4 et 5. Les murs des casemates 1 et 6 et des 2 entrées sont réduits à 2,75 m avec une dalle de 2,50.

Les cloches
Tous les blocs de l'ouvrage sont surmontés par une ou deux cloches. Il s'agis de coupoles en acier spécial épaisses de 30 cm et scellées dans le béton. Poids: 26 tonnes.
Percées de plusieurs créneaux pour effectuer du tir direct avec un FM indirect avec un lance-grenades et du guet avec un épiscope. Les 2 armes et l'appareil d'observation sont interchangeables dans les créneaux de la cloche. Un périscope de faible grossissement traverse souvent le sommet des cloches.


La salle des groupes électrogènes.

L'usine
En temps de paix le courant élecrique arrive du secteur civil sous 22 000 volts par l'intermédiaire d'un transformateur extérieur. Dès le temps de guerre, le même courant est fourni à l'ouvrage par ligne enterrée et forage. Le courant est transformé en courant utilisable de 440 volts et distribué par l'usine.
Lorsque cette source est supprimée, l'énergie est fournie par 4 groupes électrogènes "Sulzer" de 160 CV qui entraînent les alternateurs de 165 KWA chacun. Suivant les besoins, 1, 2 ou 3 moteurs sont mis en route et couplés. Un moteur au minimum est maintenu en réserve.
L'énergie nécessaire est de plusieurs catégories et par le jeu de transformateurs élévateurs ou abaisseurs et par le jeu de convertisseurs le courant fourni est amené aux tensions voulues :

3000 volts alternatifs pour alimenter les sous station des blocs qui fournit tous les avants
600 volts continus pour l'alimentation des trolleys.
440 volts pour l'alimentaation de la plupart des moteurs.
220 volts alternatifs pour le fonctionnement des appareils de la cuisine
120 volts continus pour la marche des moteurs de tourelle
110 volts alternatifs pour l'éclairage.

A suivre...

Suite...

La ventillation

L'air nécessaire à l'ouvrage provient d'une aspiration par les entrées. L'air est pulsé dans les galeries et aspiré dans les blocs de combat. L'air vicié en provenance de l'usine, de la caserne et des cuisines est rejeté par le bloc entrée des hommes.

Dans les blocs ou blockhaus où se trouvent des armes, les ventillateurs donnent une légère surpression qui possède dux rôles :

évacuer au maximum les gaz dûs au tir
empêcher les gaz toxiques de pénétre dans les blocs.

L'évacuation des gaz dûs au tir est faite par un autre ensemble de ventilateurs refoulants qui prennent les gaz dans les chambres de tir et dans les points de chute des douilles.

Les prises d'air des entrées peuvent se trouver dans une nappe toxique envoyée par l'ennemi. L'air aspiré passe alors dans une partie des 4 batteries de 7 filtres avant d'être envoyé dans la galerie. Mais il est alors insuffisant pour fournir les blocs de combat. Les blocs deviennent alors autonomes et aspirent l'air à l'extérieur avec des ventilateurs qui leur sont propres. Si les blocs de combat sont eux mêmes dans une nappe toxique, l'air passe alors par des filtres de blocs dont le volume est variable avec le type de bloc.

Une des 4 chambres de troupedu casernement aménagée pour 36 hommes chacune.

L'eau
Le Schoenenbourg utilise l'eau de 4 origines :

une station de pompage arrière avec pompe immergée à 117 m près de la caserne.
une source au bloc 6 assez réduite.
le pompage avant : source d'assez gros débit au bloc 5
l'eau de récupération des chappes de bloc.

Ces différents points d'alimentation pouvaient fournir 4 à 6 m3 / h ensemble.

La caserne
Destinée à loger les personnels des services et les personnels des blocs avants qui ne sont pas de quart. Elle possède des lits pour 3 officiers, 24 sous-officiers et 144 hommes de troupe. Les différents services de l'ouvrage ainsi qu'une travée de désinfection pour les personnels atteints par les gaz et le service médical y trouvent leur place.
L'effectif total maximum de l'ouvrage est de 20 officiers, 60 sous-officiers,550 caporaux et hommes de troupe, soit 630 hommes.


La cuisine troupe.

Les cuisines
Les cuisines préparent les repas pour tout l'équipage de l'ouvrage. Modernes à l'époque de leur conception, elles comportent :

une cuisinière électrique à 3 marmites dont 2 fonctionnent simultanément.
un fourneau à rôtir la viande.
un percolateur.
deux chauffe-eau.
une éplucheuse.

Une cuisinière électrique de ménage est utilisée pour le mess des officiers. A côté des cuisines se trouvent des magasins à vivres dont une chambre froide.

A suivre...

je suis attentive a toute cette lecture c'est tres interressant et fort instructif bravo pour votre travail

Merveilleux,quel travaille et quelle patience!!!

Merci, à vous, rassurez vous il y a une suite, mais patience je ne suis pas un robot.
Demain la suite de cette fameuse ligne Maginot.

mais je suis patiente et j'ai hate de decouvrir la suite

Suite....

La galerie
Une galerie relie l'entrée munitions aux blocs avant. Au Schoenenbourg cette galerie est parcourue par une voie de 60 avec locomotrices à trolley et sert essentiellement à effectuer les mouvements entre les arrières et les avants.

Le long de cette galerie, étendue sur plus d'un km, se trouvent :

une issue de secours secrète,
le départ des égouts et la morgue,
les forages des câbles électriques et téléphoniques,
le P.C.,
la sous-station des blocs.

Galerie principale à la hauteur du P.C. et de la gare des avants.

Au milieu de la galerie principale, un dispositif de mine pouvait être mis à feu et interdire la communication entre les avants et les arrières.

L'issue de secours secrète est destinée à permettre la sortie d'une partie limitée de l'équipage de l'ouvrage qui, pour diverses raisons aurait pu se trouver bloqué dans la galerie. Cette issue de secours débouche à la verticale de la galerie dans la forêt. Une échelle métallique permet d'accéder à un palierà mi niveau; à partir de ce palier, le puits de sortie est rempli par du gravier; au moment voulu, il faut faire tomber le gravier dans un puits inférieur par un système de trappe, ce qui permet de rendre accessible l'échelle métallique qui débouche dans la foret. De l'extérieur, l'issue reste invisibletant qu'elle n'est pas mise en service.



Jonction des galeries venant à droite de l'entrée des munitions, à gauche de l'entrée des hommes, de l'usine et de la caserne.

Les eaux usées de l'ouvrage sont évacuées par un égout visitable, c'est à dire avec galerie longue de 240 m, terminée par une issue de secours et débouchant dans un ravin en forêt. Contre l'entrée de l'égout se trouve une morgue permettant de recevoir quelques cercueils dans le cas ou la violence des combats empêcherait d'emmener les corps vers l'arrière.

Compte tenu de l'importance des liaisons, il existe plusieurs forages de câbles téléphoniques qui, en profitant du maillage des lignes de surface, donnent une certitude presque absolue de conserver le contact.

Le P.C. est le point crucial de l'ouvrage. Il se compose de 3 commandements :

commandement de l'ouvrage
commandement de l'infanterie d'ouvrage
commandement de l'artillerie d'ouvrage.

Dans le P.C. artillerie, un certain nombre de cabines sont en liaison en poste à poste avec les différents observatoires situés dans la zone d'action de l'ouvrage. Lorsque l'un de ces observatoires voit un objectif, il envoie toutes les données au service renseignement de l'artillerie. Le commandant de l'artillerie d'ouvrage renseigné par ce service prend sa décision et donne ses ordres à l'officier de tir. Cet officier, en fonction de la situation et des possibilités des blocs artillerie, donne les ordres complémentaires et désigne le bloc qui effectuera le tir. Le bloc qui tire dès qu'il a les éléments est mis en relation directe avec l'observatoire et le tir peut arriver sur le terrain moins de 3 minutes après les premières observations.

A suivre...

Bonjour Master Sergent!

Je met des majuscules parce que tu les mérites!

Bon sujet et bien documenté!


Amicalement

je suis bien de ton avis Tobrouk

bravo Master Sergent

Un grand merci pour vos encouragements.

La suite demain matin, nous allons bientôt passer de la partie technique à la partie historique.

Amicalement

Suite...

LES BLOCS

L'entrée des hommes (blocs

Initialement elle était comparable à toutes les entrées H des ouvrages du Nord-Est. Elle était armée par :

un créneau pour jumelage et canon de 47,
deux créneaux pour F.M.,
une cloche
une cloche lance-grenades.

L'entrée des hommes (bloc en août 1940.

Un monte charge permet d'accéder aux dessous. Le puits du monte charge sert aussi aux conduits de la ventilation. En raison d'explosions internes en 1944, cette entrée a été totalement restaurée et se présente sous la forme qui était envisagée pour de nouvelles constructions au cours des années 50.

L'entrée des munitions (bloc 7)

Comparable aux entrées des munitions des ouvrages moyens d'artillerie. Il n'existe pas dans cet ouvrage, compte tenu du terrain, une artillerie suffisante pour rechercher une entrée de plain pied qui aurait pu se trouver au voisinage de la ferme du Grassersloch. Le prix de revient empêchait de construire 500 m de galeries supplémentaires. Roujours pour des raisons d'économie, l'entrée ne débouche pas sur un M1 particulier et les munitions sont envoyées directement aux M1-M2 des blocs.


Entrée des munitions (bloc 7) fin 1940.

Son armement comporte :

un créneau pour jumelage et canon de 47,
trois créneaux pour F.M.,
deux cloches
un blockhaus intérieur pour F.M.

Cette entrée est munie de deux ascenseurs, un de 5 tonnes, l'autre de 2,5 tonnes. Leurs moteurs sont au fond du puits de la cage.


L'entrée des munitions occupée par les Allemands. On peut remarquer le mortier de 50 encore en place dans la cloche, l'antenne radio brisée par les bombardements de juin et l'aspect de la grille d'origine.

Suite...

Les casemates d'infanterie (blocs 1 et 6)

Il s'agit de casemates d'infanterie à deux étages pour 2 jumelages de mitrailleuses dont un peut être remplacé par un canon antichar de 47. Le bloc 1 possède un F.M. en flanquement et est protégé par 2 cloches. Les mlunitions devaient être amenées des dessous à dos d'homme car il n'y a pas de monte charge. Le bloc 6 est similaire mais il possède une seule cloche. Ces 2 blocs ont chacun une issue de secours débouchant dans le fossé appelé diamant en raison de sa forme anguleuse.

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Tourelle de 75 du bloc 4 en batterie.

La tourelle de mitrailleuses (bloc 2)
C'est une tourelle classique, réalisée en 61 exemplaires sur l'ensemble de la ligne Maginot. Ses dessus malgré l'efficacité des mitrailleuses en tir automatique sur cames, sont protégés en outre par une cloche. Les munitions sont montées à dos d'homme.


Dessus du bloc 4 aveec sa tourelle de 75 en batterie.

Les tourelles de 75 (blocs 3 et 4)

Il s'agit de tourelles de 75 R 32. Le bloc 3 est protégé par une cloche. Le bloc 4 est protégé également par une cloche mais possède en plus une cloche d'observation à vision directe et périscopique. La mise en place de cloches dans les blocs de 75 était peu recommandée car elle créait des angles morts pour le tir.
Dans les dessous se trouvent les M1-M2, importantes alvéoles pour recevoir les projectiles, et le P.C. du bloc qui transmet les ordres de tir (direction, portée, genre de tir et mécanisme) au bloc de combat proprement dit. Les munitions sont montées par un monte charge de 2,5 tonne. La tourelle de 75 R 32 a été construite en 12 exemplaires, celle de 75 Mle 33 en 21 exemplaires.

La tourelle de 81 (bloc 5)
C'est une tourelle pour 2 mortiers de 81 mm. Protégée par une cloche et équipée d'une cloche lance grenades qui ne sera pas armée. Un monte charge de 500 kg permet de hisser les munitions des dessous au bloc de tir. Tourelle réalisée en 21 exemplaires.

A suivre...

La suite et même la totalité des documents sur l'ouvrage de Schoenenbourg vous le retrouvé en cliquant sur le lien rubrique quelques photos.

Merci de m'avoir lu.

HAGUENAU
ASCHBACH EST (Casemate)


HAGUENAU
ASCHBACH OUEST (Casemate)


HAGUENAU
AUENHEIM NORD (Casemate)


HAGUENAU
AUENHEIM SUD (Casemate)


HAGUENAU
BERNHEIM NORD (Abri)


HAGUENAU
BERNHEIM SUD (Abri)


HAGUENAU
BIRLENBACH (Abri)


HAGUENAU
BOIS D'HOFFEN EST (Casem)


HAGUENAU
BOIS D'HOFFEN O. (Casema)


HAGUENAU
BREMMELBACH NORD (Casema)


HAGUENAU
BREMMELBACH SUD (Casemat)


HAGUENAU
BRETENACKER NORD (Casema)


HAGUENAU
BRETENACKER SUD (Casemat)


HAGUENAU
BUCHHOLZBERG (Abri)


HAGUENAU
DONAU (Abri)


HAGUENAU
DRACHENBRONN EST (Casema)


HAGUENAU
DRACHENBRONN O. (Casemat)


HAGUENAU
ESCH (Casemate)
HATTEN


HAGUENAU
FORT LOUIS DU RHIN


HAGUENAU
FORT LOUIS NORD (Casemat)


HAGUENAU
FORT LOUIS SUD (Casemate)


HAGUENAU
FORT LOUIS VILLAGE (Case)


HAGUENAU
GRASSERLOCH (Abri)


HAGUENAU
HAGUENAU (Centrale)


HAGUENAU
HATTEN (Abri)


HAGUENAU
HATTEN (Observatoire 01)


HAGUENAU
HATTEN NORD (Casemate)


HAGUENAU
HATTEN SUD (Casemate)


HAGUENAU
HAUT AVANT (Observatoire)


HAGUENAU
HEIDENBUCKEL (Abri)


HAGUENAU
HEIDENBUCKEL (Casemate)


HAGUENAU
HOCHWALD


1929

HAGUENAU
HOFFEN (Abri)


HAGUENAU
HOFFEN (Casemate)


HAGUENAU
HUNSPACH (Observatoire04)


HAGUENAU
HUNSPACH STATION (Casema)


HAGUENAU
HUNSPACH VILLAGE (Casema)


HAGUENAU
INGOLSHEIM NORD (Casemat)


HAGUENAU
INGOLSHEIM SUD (Casemate)


HAGUENAU
KAUFFENHEIM (Casemate)


HAGUENAU
KOENIGSBRUCK (Abri)


HAGUENAU
KOENIGSBRUCK N. (Casemat)


HAGUENAU
KOENIGSBRUCK S. (Casemat)


HAGUENAU
MOULIN DE HUNSPACH N (Ca)


HAGUENAU
MOULIN DE HUNSPACH S (Ca)


HAGUENAU
NEUHAUSEL (Casemate)


HAGUENAU
OBERROEDERN EST (Casemat)



HAGUENAU
OBERROEDERN O. (Casemate)


HAGUENAU
PONT DE SELTZ (Casemate)


HAGUENAU
RITTERSHOFFEN (5 Casema.)


HAGUENAU
ROPPENHEIM NORD (Casemat)


HAGUENAU
ROPPENHEIM SUD (Casemate)


HAGUENAU
ROUTZENHEIM NORD (Casema)


HAGUENAU
ROUTZENHEIM SUD (Casemat)


HAGUENAU
SAUER (Abri)


HAGUENAU
SCHMELTZBACH EST (Casema)


HAGUENAU
SCHOENENBOURG


HAGUENAU
SCHOENENBOURG (Abri)


HAGUENAU
SELTZ (Casemate)


HAGUENAU
SOUFFLENHEIM (Abri)


HAGUENAU
STATTMATTEN (Abri)


HAGUENAU
WALKMUHL (Abri)

Voila tous les forts du Haguenau

voila que le sujet se documente fortement Personnellement j'en ai appris beaucoup et je vous dis bravo pour ce partage d'info plus qu'interressant Bravo a vous deux

Pour plus d'informations, des cartes rensiegnées sont disponibles enligne sur www.lignemaginot.com - Decouverte de la fortification - Carographie

Vous pouvez partyiciper à mleur evolution en ecrivant à carto@lignemaginot.com

Cordialement

Pascal