11è et 12è Régiments étranger d'Infanterie
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11è et 12è Régiments étranger d'Infanterie
Bonjours a tous
Quand survinrent les événement de septembre 1939,la Légion se devait d'être présente à la lutte.
Le 6 novembre 1939 était crée le 11è R.E.I. ,au camp de Vallbonne près de Lyon. On avait demandé aux différentes unités de Légion stationnées en Afrique du Nord de fournir des volontaires pour le front de France ; la petite histoire raconte qu'il s'en présenta tellement qu'un choix rigoureux dut être fait. Les élus furent rassemblés a Sidi-Bel-Abbès sous le nom de "renfort Métropole",qui fut embarqué a Oran pour arriver finalement au camp de Valbonne ou furent formés Battaillons et Compagnies.
Le 16 décembre,sous les ordres du colonel Maire,le régiment arriva en Lorraine et tint les avant- postes devant la ligne Maginot,dans la région de Sieck-ravin d'Aspach.C'est là au bois le Merle que tombèrent les premiers Légionnaires du 11è étranger . C'est là face au Château de Malbourought que le 30 avril 1940 en compagnie de leurs frêres d'armes au camp de Boulay fut fêté la journée Camerone.
Quand survint la brusque attaque du 10 mai 1940 les Légionnaires se trouvaient au repos en réserve d'Armée.Mais bientôt on fit appel à eux pour se porter au Bois d'Inor et y relever les éléments épars de la 9è Armée qui avait supporté le premier choc des blindés énnemis. La région de Stenay-Ynor avait d'autant plus d'importance quelle sevait de charnière entre la ligne Maginot et les fortifications construites sur cette partie du front depuis le début des hostilités.
L' ordre fut de tenir : La Légion l'exécuta . Le 27 mai trois divisions ennemis se relayèrent sur le front de la 6è Division,portant leur effort principal au centre que tenait le 11è : deux d'entre elles furent annéanties .les autres corps furent relevés : La Légion tint, le troisième Bataillon refusa toute relève et demeura à l'arrière garde lors du décrochage pendant que le 1er et 2èm rivalisaient d'héroïsme .
Le 11 juin ,la Division isolée reçut l'ordre de se replier , le régiment couvrit le décrochage .Tout au long de cette retraite éffectuée a pied , le régiment servit d'élément d'arrière garde .Après une retraite harassante ce fut enfin St Germain près de Dampremy ou le 18 juin,les derniers survivants s'épuiserent en d'héroïques combats .Le Drapeau dut être brûlé pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi.( les fragments furent récupérer ainsi que sa cravattes 15 mois après)
Quand survint l'ordre de cesser le feu,il ne restait plus de valide qu'un quart de l'éffectif engagé à Bel-Abbès.
C'est en février 1940 que fut créé le 12èm Régiment Etranger d'Infanterie ,comptant 400 officiers et soldats venus de Bel-Abbès ou ils avaient été regroupés. En mai le régiment quitta le camp de Valbonne et fut engagé dans la région de Villers-Coteret.Le 15 mai il reçut l'ordre de se porter a Soissons pour assurer la défence du secteur. Le 16 juin commença la bataille de Soissons .Pilonné par l'aviation et l'artillerie, le Régiment voit disparaître dans cette seule journée le tiers de son éffectif.Le Régiment avait reçu l'ordre de tenir coûte que coûte et cette mission fut remplie malgré la pression d'un ennemi agressif ayant une superiorité considérable en hommes et en matériels.Poutant le 7 malgré les ponts sautés,l'ennemi parvint à s'infiltrer sur la rive sud de l'Aisne et à tourner ainsi les éléments du 12èm qui défendaient la ville .
Peu nombreux furent ceux qui parvinrent à franchir les lignes ennemies et a rejoindre les éléments qui se regroupaient a l'arrière .
Alors commença la retraite qui devaient mener le 12èm a Pont des Bonshommes à 20 kilomètres de Limoges ou le " Cessez le feu " le surprit.
Le 1er Septembre 1941 débarquaient a Dakar les deux Bataillons de Légion qui formaient la 4èm D.B.L.E mais ceci est une autre histoire
Amitiés Légio More Majorum
Daniel
Quand survinrent les événement de septembre 1939,la Légion se devait d'être présente à la lutte.
Le 6 novembre 1939 était crée le 11è R.E.I. ,au camp de Vallbonne près de Lyon. On avait demandé aux différentes unités de Légion stationnées en Afrique du Nord de fournir des volontaires pour le front de France ; la petite histoire raconte qu'il s'en présenta tellement qu'un choix rigoureux dut être fait. Les élus furent rassemblés a Sidi-Bel-Abbès sous le nom de "renfort Métropole",qui fut embarqué a Oran pour arriver finalement au camp de Valbonne ou furent formés Battaillons et Compagnies.
Le 16 décembre,sous les ordres du colonel Maire,le régiment arriva en Lorraine et tint les avant- postes devant la ligne Maginot,dans la région de Sieck-ravin d'Aspach.C'est là au bois le Merle que tombèrent les premiers Légionnaires du 11è étranger . C'est là face au Château de Malbourought que le 30 avril 1940 en compagnie de leurs frêres d'armes au camp de Boulay fut fêté la journée Camerone.
Quand survint la brusque attaque du 10 mai 1940 les Légionnaires se trouvaient au repos en réserve d'Armée.Mais bientôt on fit appel à eux pour se porter au Bois d'Inor et y relever les éléments épars de la 9è Armée qui avait supporté le premier choc des blindés énnemis. La région de Stenay-Ynor avait d'autant plus d'importance quelle sevait de charnière entre la ligne Maginot et les fortifications construites sur cette partie du front depuis le début des hostilités.
L' ordre fut de tenir : La Légion l'exécuta . Le 27 mai trois divisions ennemis se relayèrent sur le front de la 6è Division,portant leur effort principal au centre que tenait le 11è : deux d'entre elles furent annéanties .les autres corps furent relevés : La Légion tint, le troisième Bataillon refusa toute relève et demeura à l'arrière garde lors du décrochage pendant que le 1er et 2èm rivalisaient d'héroïsme .
Le 11 juin ,la Division isolée reçut l'ordre de se replier , le régiment couvrit le décrochage .Tout au long de cette retraite éffectuée a pied , le régiment servit d'élément d'arrière garde .Après une retraite harassante ce fut enfin St Germain près de Dampremy ou le 18 juin,les derniers survivants s'épuiserent en d'héroïques combats .Le Drapeau dut être brûlé pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi.( les fragments furent récupérer ainsi que sa cravattes 15 mois après)
Quand survint l'ordre de cesser le feu,il ne restait plus de valide qu'un quart de l'éffectif engagé à Bel-Abbès.
C'est en février 1940 que fut créé le 12èm Régiment Etranger d'Infanterie ,comptant 400 officiers et soldats venus de Bel-Abbès ou ils avaient été regroupés. En mai le régiment quitta le camp de Valbonne et fut engagé dans la région de Villers-Coteret.Le 15 mai il reçut l'ordre de se porter a Soissons pour assurer la défence du secteur. Le 16 juin commença la bataille de Soissons .Pilonné par l'aviation et l'artillerie, le Régiment voit disparaître dans cette seule journée le tiers de son éffectif.Le Régiment avait reçu l'ordre de tenir coûte que coûte et cette mission fut remplie malgré la pression d'un ennemi agressif ayant une superiorité considérable en hommes et en matériels.Poutant le 7 malgré les ponts sautés,l'ennemi parvint à s'infiltrer sur la rive sud de l'Aisne et à tourner ainsi les éléments du 12èm qui défendaient la ville .
Peu nombreux furent ceux qui parvinrent à franchir les lignes ennemies et a rejoindre les éléments qui se regroupaient a l'arrière .
Alors commença la retraite qui devaient mener le 12èm a Pont des Bonshommes à 20 kilomètres de Limoges ou le " Cessez le feu " le surprit.
Le 1er Septembre 1941 débarquaient a Dakar les deux Bataillons de Légion qui formaient la 4èm D.B.L.E mais ceci est une autre histoire
Amitiés Légio More Majorum
Daniel
dwnvg- Nombre de messages : 20
Age : 79
Situation géo. : Belgique
Date d'inscription : 29/05/2007
La légion
La légion, fidèle à sa réputation jamais démentie. Elle fait son devoir là ou d'autres auraient tourné casaque.
Intéressante cette histoire des 11è et 12 REI.
Merci dwnvg
Amitiés
Intéressante cette histoire des 11è et 12 REI.
Merci dwnvg
Amitiés
Tobrouk- Admin
- Nombre de messages : 2753
Age : 74
Situation géo. : Evreux
Loisirs : Math, histoire militaire, science, astronomie et météo!
Date d'inscription : 10/01/2006
Re: 11è et 12è Régiments étranger d'Infanterie
Bonjour
Les 2 000 légionnaires arrivés au camp de la Valbonne, de Sidi-bel-Abbès, avaient été choisis parmi 8 000 légionnaires. Le 11ème REI fut formé par 500 légionnaires d'actives, 500 réservistes et 500 engagés volontaire étrangés issus d'espagnols rescapé de la guerre civile, de Yougoslaves, tchécoslovaques ..;
L'encadrement posait problème car la Légion comprenait de nombreux gradés Allemands qui avaient été laissés en dépôt en Algérie. Ils furent remplacé par 23 officiers et 40 Sous-Officiers réservistes du 1er RTA appelés à Cholet et cédés à la Légion. Ils furent appelés les cadres blancs. Ces cadres blancs restèrent en toute clandestinité dans la Légion car, les cadre du 1er RTA sont inconnus sur les registres et sur le livrets militaires de ces cadres ne figurent que deux mots "Aux Armées".
Sur la période 39-40 le 11ème REI eu 3 Chefs de Corps :
Le Colonel MAIRE, a quitté le régiment fin février atteint par la limite d'age
Le Colonel ROBERT qui commandait le 1er RE. Il quittera le régiment le 4 juin pour prendre le commandement de l'ID de la 6ème DINA
Le Commandant CLEMENT, ancien chef de bataillon au 3ème RE issu d'une régiment d'infanterie. Il fut fait prisonnier le 23 juin.
P.S; :
Le 11ème REI avait dans ses rangs un dénommé Pierre ORTIZ.
Le Sergent Pierre ORTIZ avait déjà fait 6 ans de Légion avant son engagement le 6 novembre 1939. Il était le fils de Philippe ORTIZ, personnalité américaine bien connue qui résidait en France et y possédait de puissantes relations. Quand il apprit, en février 1932, que son fils s'était engagé à la Légion, à peine âgé de 18 ans, et en mentant d'ailleurs sur son âge, sous le nom de Zetro de Makowska, de nationalité polonaise, il fit appel aux plus hautes autorités pour faire revenir l'enfant prodigue. Le Maréchal FRANCHET d'ESPEREY, tout comme le Général GOURAUD, lui conseillèrent tout simplement d'aller voir sur place. Après une longue et minutieuse visite en Algérie et au Maroc, non seulement le jeune ORTIZ obtint de pouvoir rester à la Légion, mais son père, devenu l'ami du Général ROLLET, fonda "l'Association des Amis de la Légion Etrangère" qui, durant des années, défendit à l'étranger, et spécialement aux USA, ce que Monsieur ORTIZ père appelait : "une oeuvre de solidarité humaine et de justice, et par conséquent, de paix".
Dès le 6 novembre 1939, un certain Pierre ORTIZ, de nationnalité argentine, cette fois, s'engageait à la Légion pour la durée de la guerre.
Il reprenait presque aussitôt ses galont de Sergent. Il fut fait prisonnier en juin 1940.
Cordialement
Les 2 000 légionnaires arrivés au camp de la Valbonne, de Sidi-bel-Abbès, avaient été choisis parmi 8 000 légionnaires. Le 11ème REI fut formé par 500 légionnaires d'actives, 500 réservistes et 500 engagés volontaire étrangés issus d'espagnols rescapé de la guerre civile, de Yougoslaves, tchécoslovaques ..;
L'encadrement posait problème car la Légion comprenait de nombreux gradés Allemands qui avaient été laissés en dépôt en Algérie. Ils furent remplacé par 23 officiers et 40 Sous-Officiers réservistes du 1er RTA appelés à Cholet et cédés à la Légion. Ils furent appelés les cadres blancs. Ces cadres blancs restèrent en toute clandestinité dans la Légion car, les cadre du 1er RTA sont inconnus sur les registres et sur le livrets militaires de ces cadres ne figurent que deux mots "Aux Armées".
Sur la période 39-40 le 11ème REI eu 3 Chefs de Corps :
Le Colonel MAIRE, a quitté le régiment fin février atteint par la limite d'age
Le Colonel ROBERT qui commandait le 1er RE. Il quittera le régiment le 4 juin pour prendre le commandement de l'ID de la 6ème DINA
Le Commandant CLEMENT, ancien chef de bataillon au 3ème RE issu d'une régiment d'infanterie. Il fut fait prisonnier le 23 juin.
P.S; :
Le 11ème REI avait dans ses rangs un dénommé Pierre ORTIZ.
Le Sergent Pierre ORTIZ avait déjà fait 6 ans de Légion avant son engagement le 6 novembre 1939. Il était le fils de Philippe ORTIZ, personnalité américaine bien connue qui résidait en France et y possédait de puissantes relations. Quand il apprit, en février 1932, que son fils s'était engagé à la Légion, à peine âgé de 18 ans, et en mentant d'ailleurs sur son âge, sous le nom de Zetro de Makowska, de nationalité polonaise, il fit appel aux plus hautes autorités pour faire revenir l'enfant prodigue. Le Maréchal FRANCHET d'ESPEREY, tout comme le Général GOURAUD, lui conseillèrent tout simplement d'aller voir sur place. Après une longue et minutieuse visite en Algérie et au Maroc, non seulement le jeune ORTIZ obtint de pouvoir rester à la Légion, mais son père, devenu l'ami du Général ROLLET, fonda "l'Association des Amis de la Légion Etrangère" qui, durant des années, défendit à l'étranger, et spécialement aux USA, ce que Monsieur ORTIZ père appelait : "une oeuvre de solidarité humaine et de justice, et par conséquent, de paix".
Dès le 6 novembre 1939, un certain Pierre ORTIZ, de nationnalité argentine, cette fois, s'engageait à la Légion pour la durée de la guerre.
Il reprenait presque aussitôt ses galont de Sergent. Il fut fait prisonnier en juin 1940.
Cordialement
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