La Bataille de France
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Le 10 juin 1940

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Europe Le 10 juin 1940

Message par Tobrouk 2006-02-03, 17:18

Alors que tout semble terminé pour la france, Mussolini déclare la guerre à notre pays le croyant suffisemment affaiblit pour l'attaquer.
Il commet cependant l'erreur de l'attaquer par la ligne Maginot, au sud des Alpes où il se casse les dents malgré un rapport de force supérieur, 450.000 hommes contre 185.000.

On trouve dans ce secteur 7 forts principaux qui vont de Menton au sud à Bourg-st-Maurice!

Fort du Barbonnet à Sospel appartenant au SFAM (secteur fortifié des Alpes-Maritîmes)
Fort du Picciaret
Fort de l'Authion
Fort de Tournoux à St. Etienne de Linée
Fort du Télégraphe à Modane
Fort de Vulmis à Bourg-st-Maurice
Fort de Charousse, en retrait de Bourg-st-Maurice.

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Europe Re: Le 10 juin 1940

Message par Guilhem 2006-02-05, 18:37

Dans les hautes Alpes, Les français étaient en sous nombre, mais étaient bien équipé en artillerie de montagne soutenu par les fort du briançonnais, et pouvait compté sur les Section eclaireur Skieur (SES). La détermination des chasseurs alpin qui défendait leurs villages, et le peu d'envie des italiens d'aller combattre contre des gens qu'il cotoie à longueur d'année et de se faire tuer pour le Duce.

Guilhem
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Europe Re: Le 10 juin 1940

Message par Guilhem 2006-02-06, 19:22

Le 21 juin, une batterie du 154e RAP situé sur les pentes de l'infernet à 2000 metre d'altitude affronte les canons du fort italiens du Chaberton (3200 métre d'altitude), et ses 8 tourelles de 149 mm dans un furieux duel d'artillerie. Sans aucune perte, pour les français, six tourelles du chaberton sont détruite dans ce duel à hautes altitudes. Les italiens ne repéreront jamais les français.

Guilhem
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Europe Ordre de bataille du groupe d'armée ouest en juin 1940

Message par Guilhem 2006-02-12, 14:53

Groupe d'armée ouest: Général Umberto Di Piemonte

comprent la 1e armée du général Pintor (action de Menton à Briançon)
1e Br rapide d'armée
7e DI "Lupi di Toscana"
16e DI "Pistoia"
22e DI "Cacciatori Delle Alpi"
3e DiA "Pusteria"

IIe Corp d'armée du Général Bettini
2e Br Alpine
4e DiA "Cuneense"
4e DIMo "Livorno"
33e DIMo "Acqui"
36e DIMo "Forli"

IIIe Corps d'armée du général Arisio
1e Br Alpine
3e DI "Ravenna"
6e DI "Cuneo"

XVe Corps d'armée du Général Gambara
5e DI "Cosseria"
37e DI "Modena"
44e DI "Cremona"

Et également la 4e armée du général Guzzoni (action de Briançon à la fronitiére Suisses) 4e Br rapide d'armée
11e DI "Brenner"
58e DI "Legano"
2e DiA "Tridentina"

Ie Corps d'armée du général Vecchiarelli
24e DI "Pinerolo"
1e DIMo "Superga"
59e DIMo "Cagliari"

IVe corps d'armée du général Mercalli
2e DIMo "Sforzesca"
26e DIMo "Assietta"

Corps Alpin du général Negri
Br alpine "Levanna"
1e DiA "Taurinense"

DI= Division d'infanterie
DiA= Division Alpine
DIMo= Division d'infanterie montagne
Br= Brigade

Guilhem
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Europe Re: Le 10 juin 1940

Message par 13emeDBLE 2006-04-12, 20:30

Bonsoir,

La campagne des Alpes est trop souvent réduite à quelques grands traits caricaturaux. Pour avoir eu la curiosité (et le courage) de comparer les sources italiennes et françaises (qui se soucie des italiens ?), je puis vous dire que la supériorité numérique prétendue des italiens ne correspond pas aux unités réellement engagées.

En outre, les français disposeront d'une grande supériorité en artillerie et surtout, l'attaque italienne est décidée en dépit du bon sens.

Malgré cela, les résultats sont là puisqu'en 4 jours de combats (surtout d'artillerie et avec les SES) les italiens ont mordu avec de fortes pertes sur la première ligne française.

Si vous voulez en savoir plus :

http://97185.aceboard.fr/97185-3229-4619-0-attaque-italienne-dans-alpes.htm

Bien évidemment, écrire cela ne veut pas dire contester le courage réel des soldats français qui se défendirent (contre toute attente) à outrance et avec beaucoup de mordant... ni la valeur du commandement qui stoppa également les pointes allemandes vers Grenoble et Annecy...

Cordialement,

CM

PS vous trouverez également des infos sur l'attaque du Chaberton sur :

http://97185.aceboard.fr/97185-3169-5360-0-pieces-fort-Chaberton.htm

un grand moment pour l'artillerie française !

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Europe Re: Le 10 juin 1940

Message par Guilhem 2006-04-12, 20:56

Les italiens ont été aussi courageux que les français si se n'est plus, puisque les français etaient sous le beton et les italiens... arrosés par l'artillerie française. Maintenant essayé de traverser les Alpes, même les allemands auraient été beaucoup ennuyer.

Guilhem
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Europe Re: Le 10 juin 1940

Message par 13emeDBLE 2006-04-12, 22:09

Oui dans les grandes lignes (et pour résumer ce qui ne peut pas l'être) :
- les français ont une supériorité maétreille importante, et combattent en défense sur des positions fortifiées...
- les italiens attaquent sans préparation (l'attaque a lieu 4 jours après que l'ordre sorte de l'esprit dérangé du Duce à Rome, sic !), et à contre-coeur (ils agressent par derrière leur ancien allié historique depuis 1850...).

L'issue de la campagne ne fait aucun doute et pourtant les positions occupées lors de l'armistice de Villa Incisa peuvent étonner.

L'attaque est lancée car Mussolini ne peut pas s'imaginer que les français puissent résister alors qu'ils s'effondrent face aux allemands (on est le 18 juin... re-sic). Et pourtant la résistance à outrance des français engendrera des pertes importantes (même si elles sont largement surévaluées par les français).

Mais malgré cette situation difficile pour l'attaquant (moral dans les chaussettes, pas de canons, dans la neige...), les italiens ont atteint des objectifs conformes aux attentes des officiers (je ne parle pas des délires du Duce).

C'est ainsi que la conclusion des historiens italiens est que globalement ce ne fut pas une catastrophe (contrairement à l'Albanie par exemple) mais une opération aux résultats honorables.

Or, en face, on s'imagine avoir mis une raclée aux italiens...

L'intérêt de pouvoir comparer à tête reposée les sources et de voir pourquoi il peut y avoir pour une même opération, un tel décalage d'appréciation...

L'intérêt est aussi de pouvoir dépasser la propagande des deux camps...

Mais je le répète cela n'enlève rien au courage des combattants...

CM

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Europe Re: Le 10 juin 1940

Message par Guilhem 2006-04-12, 22:18

C'est un victoire défensive, et le 24 juin 1940 des victoires...

Maintenant les italiens se sont attaqués à la ligne Maginot, face à eux des soldats français qui voulait se battre contre une traitrise de Mussolini, et il défendait leur pays.

Guilhem
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Europe Re: Le 10 juin 1940

Message par 13emeDBLE 2006-04-12, 22:31

Oui certes, une victoire... avec tous les ouvrages de la première ligne enlevés ou neutralisés (sauf en Savoie et en Ubaye), la contre-attaque française sur Menton repoussée et le deuxième échelon des forces italiennes en train de se mettre en marche...

Tout ça sans canons (les combats eurent lieu hors de portée de l'artillerie italienne, et sans réel support aérien) et sans moral... (n'oublions pas que plusieurs bataillons d'Alpini durent être écartés, car contre une attaque de leurs cousins français... relisez Curzio MALAPARTE). je pense que c'est pas mal, et que si cela avait été des français on pavoiserait sans complexes...

C'est ce que je dis... Les choses sont plus complexes que ce que l'on peut penser en lisant les écrits des français...

Je pense qu'il faut relativiser un peu tout ça, mais ce n'est que mon humble avis et je ne détiens pas la vérité...

CM

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Europe Re: Le 10 juin 1940

Message par Guilhem 2006-04-12, 22:41

Mon grand pére était de Marseille, et ma grand mére est des haut alpes, elle comprend l'italien, malgré qu'elle ne l'ai jamais parlé, par contre elle parle le patois de Gavot. Pour dire que les regions frontaliére avec l'Italie, les gens se connaissaient, puis faire la guerre avec l'Allemagne alors que la France et l'Italie sont des pays "cousin".

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Europe bataille des alpes par Le Général M A G N I E N cdt le SFAM

Message par laurent nice 2006-04-22, 16:13

ARMEE DES ALPES
15° C.A.
S.F.A.M.
(Secteur Fortifié des Alpes-Maritimes)
ETAT-MAJOR
3° Bureau
N°1970/3

LA BATAILLE POUR NICE MENEE
PAR LE S.F.A.M. du 11 au 25 JUIN 1940

11, 12 et 13 juin

Le 11 Juin à 0 heure, les hostilités étaient ouvertes entre la France et l'Italie. Par ordre du Général Commandant l'Armée des Alpes toutes les destructions préparées en avant de la P.R. (Position de Résistance) étaient aussitôt mises en oeuvre, à titre préventif, pour interdire à l'ennemi, dans toute la mesure du possible, une attaque avec appui massif d'engins blindés et pour gêner le mouvement en avant de son artillerie et de ses ravitaillements, au cas où il prendrait l'offensive. Seules ont été momentanément ajournées quelques destructions qui auraient gêné les propres communications des éléments avancés du S.F.A.M. Elles ont été peu à peu mises en oeuvre par la suite, au fur et à mesure du développement de la bataille

Les journées des 11, 12 et 13 juin furent sans histoire. Au contact, nos patrouilles d'Eclaireurs Skieurs signalaient que les Italiens se bornaient à aménager la crête frontière avec des réseaux et des armes automatiques partout où nous ne l'occupions pas en permanence. Nos quelques postes avancés à la crête frontière continuaient à vaquer à leurs occupations sans que les Italiens ouvrissent le feu sur eux. Nous ne cherchions pas d'ailleurs à revenir en force aux points d'observation habituels de nos patrouilles qui avaient été occupés dés le début par l'ennemi, mais nous mettions cette période de calme relatif à profit pour préparer encore de nouvelles destructions en avant de la P.R.

14 juin

Dans la matinée du 14, brusquement, au point du jour, l'ennemi tenta les premières actions de détails sur la frontière. D'une part il attaquait tous les points accessibles de la crête frontière du Tréitore (nord du Grammondo) à la mer (sud du Pont St Louis). D'autre part, une patrouille d'Eclaireurs Skieurs qui montait dans le brouillard au Capelet Supérieur (région nord de l'Aution) tombait dans une embuscade qui lui causait quelques pertes et la repoussait. De même la patrouille qui montait à l'observatoire d'Anan le trouvait fortement occupé, et accueillie à coups de feu, devait se replier. Mais dès le début de l'attaque notre supériorité s'affirmait sur deux points : - la résistance et la valeur de nos petits groupes d'Eclaireurs Skieurs qui infligeaient des pertes très sensibles aux Italiens avant de se replier devant des effectifs bien supérieurs en nombre. - La rapidité de déclenchement et la précision de nos tirs d'artillerie sur les crêtes et les débouchés de la frontière.

Dans la nuit du 14 au 15, les Italiens ont occupé d'une part : toute la crête Nord, du Scandail au Pas de la Tranchée, où nous n'avions aucun élément fixe, et d'autre part : l'observatoire du Campbel et les Granges d'Arrés.

15 juin

Le 15 juin dan la journée le secteur de la Pointe du Lugo voyait les Italiens se porter en avant dans la Région Cambel-Lugo, et également vers le Mont Ainé et les granges de Zuaine. Nos sections d'Eclaireurs Skieurs, selon les ordres donnés, se repliaient en combattant et s'accrochaient sur les pentes descendant vers la Roya dans la région de Pève et au-dessus de Breil et de la Giandola.

16 juin

Le 16, la pression Italienne s'accentuait. Elle se manifestait surtout en avant de Fontan, où deux de nos S.E.S. (à Scarassoui et à Pève) contenaient l'ennemi à l'Est de Breil, et au Cuore, où notre S.E.S, qui avait occupé un peu de territoire italien, pouvait maintenir ses positions.
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Europe Re: bataille des alpes par Le Général M A G N I E N

Message par laurent nice 2006-04-22, 16:15

Le 17, ces petites actions se terminaient par un véritable succès de nos S.E.S. : - Celle de Scarassoui (105° B.C.A.) se dégageait sans perte en stoppant l'ennemi, fort d'un Bataillon ; - Celle de Pève (24° B.C.A.) réoccupait les Granges et capturait une quarantaine de prisonniers. - Celle des Granges de Zuaine et du Mont Ainé (85° B.A.F.) réoccupait ses positions qu'elle trouvait couvertes de cadavres ennemis. Notre artillerie d'ouvrage et de position venait de faire la preuve de l'efficacité de ses tirs sur les colonnes ou les rassemblements ennemis.

Le Gouvernement Français ayant fait connaître à Midi qu'il avait demandé au führer allemand à quelles conditions on pourrait cesser le combat, de curieuses tentatives de fraternisation (?) étaient esquissées par les Italiens vers la fin de l'après-midi au Pont St Louis; au Restaud et au Cuore. Ils nous annonçaient, sous le couvert de drapeaux blancs, que les hostilités étaient terminées, mais ne purent faire abandonner sa mission à aucun de nos éléments avancés.

18 et 19 juin

Les 18 et 19 Juin furent deux journées d'accalmie complète. Nos observatoires, par contre, signalaient des mouvements intenses sur les arrières ; surtout autour de Vintimille ; des relèves s'opéraient chez l'ennemi qu'on voyait recueillir et transporter des morts et des blessés fort nombreux.

20 juin

Le 20 Juin, les Italiens à la faveur d'un fort brouillard reprirent dès le matin leurs attaques : A l'Est de Breil, ils renouvelaient leurs tentatives précédentes pour arriver à la Roya en descendant du Mont Ainé vers Breil et les Granges de Vezaire, et de la Région de Pève vers Saorge. A l'Aution, l'artillerie préparait à Raus une attaque qui pouvait déboucher. Du Grammondo à la mer une grosse attaque était menée par la 5° D.I. italienne appuyée de chemises noires et soutenue par une forte action d'artillerie.

Certains de nos ouvrages ainsi que certaines positions de batteries (Monte-Grosso, Agaisen, Cap Martin, la Toracca, en particulier) étaient pris à partie par des pièces lourdes de 149, 210 et peut-être même de calibres supérieurs.

L'échec fut complet, notre artillerie de forteresse et de position ayant répondu à toutes les demandes d'appui de l'infanterie par des tirs rapides, remarquablement appliqués sur les objectifs signalés et qui avaient causé de très fortes pertes à l'ennemi.

Seul l'Ouvrage de Pont St-Louis avait pu être débordé mais il tenait toujours et sur les Corniches l'avance italienne avait pu être arrêtée sensiblement à la frontière. A Breil, l'ennemi avait pu arriver presque au bas des pentes et nos S.E.S. s'étaient retirées sur la rive droite de la Roya.
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Europe bataille des alpes par Le Général M A G N I E N

Message par laurent nice 2006-04-22, 16:25

24 juin

Le 24 juin, dés 5 heures du matin, les avions ennemis recommençaient à voler au-dessus des lignes, mais sans lancer aucune bombe, et sans doute sans pouvoir reconnaître si le dispositif de défense avait été renforcé, car il régnait toujours un assez fort brouillard au sol.

Vers 6 heures 50 le S.F.A.M. recevait notification d'un télégramme officiel demandant aux troupes de tenir sur place coûte que coûte et malgré tout, et en particulier de faire l'impossible pour interdire toute violation de la P.R. Ce télégramme était notifié aussitôt aux Sous-Secteurs.

La journée s'écoulait ensuite dans le calme, toujours sous la pluie et dans le brouillard.

Les seules alertes dans cette journée où nos troupes, sentant un ennemi nombreux devant elles dans un brouillard persistant qui entretient la crainte perpétuelle du débouché imprévu d'une attaque, étaient dues à des renseignements toujours reconnus faux : retour de l'infanterie italienne dans les réseaux du Cap Martin, important rassemblement de chars sur la Place d'Armes de Menton, mouvement en avant d'une Division blindée sur la route de la Riviéra Italienne, avec un débarquement de ses éléments légers dans le port de Menton. Chaque fois notre artillerie déclenchait ses tirs, mais en réalité la journée n'était marquée par aucune attaque, l'ennemi qui avait éprouvé de très fortes pertes la veille, ainsi qu'on l'apprendra plus tard, utilisant sans doute cette journée pour amener à pied d'oeuvre de nouvelles unités et se bornant à des tirs d'artillerie sur nos positions ainsi que sur l'ouvrage encerclé du Pont St Louis dont l'équipage interdisait toujours tout passage sur le pont.

L'ouvrage de Pierre Pointue avait pu être ravitaillé dans le courant de l'après midi par une corvée qui avait ramené les prisonniers faits le 22. Le soir après le dîner, on apprenait que l'armistice venait d'être signé entre la France et l'Italie et que les hostilités seraient arrêtées à 0 heure 35 le 25 juin. Le Commandement ordonnait en même temps que, si le S.F.A.M. n'était pas attaqué, l'artillerie n'exécute pas les tirs de harcèlement qui avaient été prévus pour la nuit du 24 au 25.

Ainsi finit la bataille pour Nice.

Un des derniers tirs exécutés, dirigés par les pièces longues modernes du Mont-Agel sur la gare de Vintimille où l'on observait d'importants mouvements semble y avoir provoqué une explosion et un fort incendie.

Après une nuit très calme, le 25 au matin, par un temps superbe, les Italiens et les Français qui en bien des points n'étaient plus au contact, se sont portés à la rencontre les uns des autres et la ligne de démarcation les séparant s'est trouvée, en fin de matinée, jalonnée de la manière suivante :

Cours inférieur du ravin de Gorbio par le Pont de l'Union, Pentes Sud de la crête de l'Annonciade, ligne passant immédiatement à l'Est des ouvrages d'Avant Postes du Pilon à Souvion, Castellar restant aux Français ainsi que la crête du Razet, le Cuore, l'ancienne frontière de la région du Grazian atteignant la Roya à la garde de Piena, cours inférieur de la Roya Française en aval de la Chapelle St Antoine (Sud de Breil), la Tour Ruinée, Cote 454, Chapelle St Anne, lisière Est de Saorge, confluent Cairos - Roya, Collet d'Albeï, granges de Nérim, Col de Mardi, Faux Col de Raus (au Nord de la Cime de Raus).

L'Ouvrage du Pont St Louis, bien qu'encerclé, tenant toujours, deux officiers français s'y rendirent en parlementaires dans la matinée du 25 juin pour notifier à la garnison la cessation des hostilités. Les autorités Italiennes se montrèrent à cette occasion très correctes. Elles exprimèrent toute leur admiration pour la garnison de cet ouvrage et autorisèrent sa relève le soir même, vu son état de fatigue, par une nouvelle garnison de composition absolument identique, demandant en échange que la barrière interdisant la circulation fût légèrement entrouverte pour permettre le passage des ambulances et l'enlèvement des très nombreux blessés italiens tombés à Menton et que l'on ne savait comment évacuer. Deux jours après, les italiens firent demander si on ne pourrait ouvrir la barrière complètement et dégager les champs de mines qui la doublaient, afin de laisser passer les convois nécessaires aux ravitaillements des troupes d'occupation de Menton : la garnison de l'ouvrage se retirerait alors avec les honneurs de la Guerre pour rentrer en France Libre, avec ses armes, ses vivres et ses bagages. Sa seule présence avait suffi à interdire tous passages autres que ceux des ambulances. Le prestige des défenseurs de cet ouvrage était tel qu'en partant le soir, le sous lieutenant commandant l'ouvrage pût emporter la clef, après avoir fermé la porte : un coin de France restait ainsi inviolé.

Conclusion

Au cours de cette bataille de 10 jours, le S.F.A.M. a pleinement rempli sa mission de couverture de la ville de Nice. L'ennemi n'a pu occuper que Menton et Fontan. Pourtant cinq Divisions Italiennes avaient été engagées, sur le front du S.F.A.M. dont trois avaient été assez fortement éprouvées pour qu'il fût nécessaire de les relever. Trois autres Divisions étaient sur le point d'entrer en ligne, semble-t-il, si l'Armistice n'était pas intervenu.

De l'aveu même des Italiens leurs pertes avaient été très élevées, peut-être 4000 à 5000 hommes tués ou blessés, alors que celles des troupes du S.F.A.M. restaient au contraire excessivement faibles :

8 tués (1) 35 blessés 33 prisonniers ou disparus.

(1) auxquels on peut ajouter 4 morts par accident, 2 du fait de la chute d'un câble électrique à haute tension et 2 par éclatement d'une bouche à feu.

C'est ainsi que la bataille pour Nice avait revêtu un caractère tout particulier : elle avait été menée presque uniquement par l'artillerie française, en partie abritée dans les ouvrages, contre l'infanterie italienne attaquant à découvert.

L'infanterie Française n'y avait pris qu'une part assez faible, car la position de résistance était demeurée inviolée. Elle pouvait d'ailleurs être fière des petites unités qu'elle avait pu engager : Sections d'Eclaireurs Skieurs et quelques Sections avancées de F.V. dont les manoeuvres élastiques avaient tous les caractères de petites contre-attaques, enfin garnisons des petits ouvrages d'Avant-Postes, aux feux puissants et aux coeurs vaillants.

Toutes avaient lutté avec succès à un contre dix, parfois même à un contre vingt.

Q.G. le 8 juillet 1940
Le Général M A G N I E N
Commandant le S.F.A.M.


Dernière édition par le 2006-04-26, 12:41, édité 1 fois
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Europe Re: bataille des alpes par Le Général M A G N I E N

Message par laurent nice 2006-04-22, 16:26

24 juin

Le 24 juin, dés 5 heures du matin, les avions ennemis recommençaient à voler au-dessus des lignes, mais sans lancer aucune bombe, et sans doute sans pouvoir reconnaître si le dispositif de défense avait été renforcé, car il régnait toujours un assez fort brouillard au sol.

Vers 6 heures 50 le S.F.A.M. recevait notification d'un télégramme officiel demandant aux troupes de tenir sur place coûte que coûte et malgré tout, et en particulier de faire l'impossible pour interdire toute violation de la P.R. Ce télégramme était notifié aussitôt aux Sous-Secteurs.

La journée s'écoulait ensuite dans le calme, toujours sous la pluie et dans le brouillard.

Les seules alertes dans cette journée où nos troupes, sentant un ennemi nombreux devant elles dans un brouillard persistant qui entretient la crainte perpétuelle du débouché imprévu d'une attaque, étaient dues à des renseignements toujours reconnus faux : retour de l'infanterie italienne dans les réseaux du Cap Martin, important rassemblement de chars sur la Place d'Armes de Menton, mouvement en avant d'une Division blindée sur la route de la Riviéra Italienne, avec un débarquement de ses éléments légers dans le port de Menton. Chaque fois notre artillerie déclenchait ses tirs, mais en réalité la journée n'était marquée par aucune attaque, l'ennemi qui avait éprouvé de très fortes pertes la veille, ainsi qu'on l'apprendra plus tard, utilisant sans doute cette journée pour amener à pied d'oeuvre de nouvelles unités et se bornant à des tirs d'artillerie sur nos positions ainsi que sur l'ouvrage encerclé du Pont St Louis dont l'équipage interdisait toujours tout passage sur le pont.

L'ouvrage de Pierre Pointue avait pu être ravitaillé dans le courant de l'après midi par une corvée qui avait ramené les prisonniers faits le 22. Le soir après le dîner, on apprenait que l'armistice venait d'être signé entre la France et l'Italie et que les hostilités seraient arrêtées à 0 heure 35 le 25 juin. Le Commandement ordonnait en même temps que, si le S.F.A.M. n'était pas attaqué, l'artillerie n'exécute pas les tirs de harcèlement qui avaient été prévus pour la nuit du 24 au 25.

Ainsi finit la bataille pour Nice.

Un des derniers tirs exécutés, dirigés par les pièces longues modernes du Mont-Agel sur la gare de Vintimille où l'on observait d'importants mouvements semble y avoir provoqué une explosion et un fort incendie.

Après une nuit très calme, le 25 au matin, par un temps superbe, les Italiens et les Français qui en bien des points n'étaient plus au contact, se sont portés à la rencontre les uns des autres et la ligne de démarcation les séparant s'est trouvée, en fin de matinée, jalonnée de la manière suivante :

Cours inférieur du ravin de Gorbio par le Pont de l'Union, Pentes Sud de la crête de l'Annonciade, ligne passant immédiatement à l'Est des ouvrages d'Avant Postes du Pilon à Souvion, Castellar restant aux Français ainsi que la crête du Razet, le Cuore, l'ancienne frontière de la région du Grazian atteignant la Roya à la garde de Piena, cours inférieur de la Roya Française en aval de la Chapelle St Antoine (Sud de Breil), la Tour Ruinée, Cote 454, Chapelle St Anne, lisière Est de Saorge, confluent Cairos - Roya, Collet d'Albeï, granges de Nérim, Col de Mardi, Faux Col de Raus (au Nord de la Cime de Raus).

L'Ouvrage du Pont St Louis, bien qu'encerclé, tenant toujours, deux officiers français s'y rendirent en parlementaires dans la matinée du 25 juin pour notifier à la garnison la cessation des hostilités. Les autorités Italiennes se montrèrent à cette occasion très correctes. Elles exprimèrent toute leur admiration pour la garnison de cet ouvrage et autorisèrent sa relève le soir même, vu son état de fatigue, par une nouvelle garnison de composition absolument identique, demandant en échange que la barrière interdisant la circulation fût légèrement entrouverte pour permettre le passage des ambulances et l'enlèvement des très nombreux blessés italiens tombés à Menton et que l'on ne savait comment évacuer. Deux jours après, les italiens firent demander si on ne pourrait ouvrir la barrière complètement et dégager les champs de mines qui la doublaient, afin de laisser passer les convois nécessaires aux ravitaillements des troupes d'occupation de Menton : la garnison de l'ouvrage se retirerait alors avec les honneurs de la Guerre pour rentrer en France Libre, avec ses armes, ses vivres et ses bagages. Sa seule présence avait suffi à interdire tous passages autres que ceux des ambulances. Le prestige des défenseurs de cet ouvrage était tel qu'en partant le soir, le sous lieutenant commandant l'ouvrage pût emporter la clef, après avoir fermé la porte : un coin de France restait ainsi inviolé.

Conclusion

Au cours de cette bataille de 10 jours, le S.F.A.M. a pleinement rempli sa mission de couverture de la ville de Nice. L'ennemi n'a pu occuper que Menton et Fontan. Pourtant cinq Divisions Italiennes avaient été engagées, sur le front du S.F.A.M. dont trois avaient été assez fortement éprouvées pour qu'il fût nécessaire de les relever. Trois autres Divisions étaient sur le point d'entrer en ligne, semble-t-il, si l'Armistice n'était pas intervenu.

De l'aveu même des Italiens leurs pertes avaient été très élevées, peut-être 4000 à 5000 hommes tués ou blessés, alors que celles des troupes du S.F.A.M. restaient au contraire excessivement faibles :

8 tués (1) 35 blessés 33 prisonniers ou disparus.

(1) auxquels on peut ajouter 4 morts par accident, 2 du fait de la chute d'un câble électrique à haute tension et 2 par éclatement d'une bouche à feu.

C'est ainsi que la bataille pour Nice avait revêtu un caractère tout particulier : elle avait été menée presque uniquement par l'artillerie française, en partie abritée dans les ouvrages, contre l'infanterie italienne attaquant à découvert.

L'infanterie Française n'y avait pris qu'une part assez faible, car la position de résistance était demeurée inviolée. Elle pouvait d'ailleurs être fière des petites unités qu'elle avait pu engager : Sections d'Eclaireurs Skieurs et quelques Sections avancées de F.V. dont les manoeuvres élastiques avaient tous les caractères de petites contre-attaques, enfin garnisons des petits ouvrages d'Avant-Postes, aux feux puissants et aux coeurs vaillants.

Toutes avaient lutté avec succès à un contre dix, parfois même à un contre vingt.

Q.G. le 8 juillet 1940
Le Général M A G N I E N
Commandant le S.F.A.M.
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Europe Re: Le 10 juin 1940

Message par Guilhem 2006-04-23, 13:54

Merci pour s'est information.

Guilhem
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Message par laurent nice 2006-04-27, 15:21

de rien si je peux aider je le fait avec joie
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Europe Re: Le 10 juin 1940

Message par 13emeDBLE 2006-05-06, 22:47

Merci pour ces éclairages sur la bataille de Menton (je ne suis pas certain que Nice ait réellement été menacé).

C'est très intéressant au demeurant... avec une analyse sympathique et rarement abordée.

Je n'ai qu'une remarque cependant : c'est toujours le coté français de cette courte campagne (4 jours de combats du 20 au 24 juin)...

à titre d'exemple, le chiffre des pertes italiennes est établi en fin de développement à 5.000 hommes pour les seuls combats sur Menton.

Or, les relations italiennes comportent les pertes totales suivantes pour toute la campagne (du Mont-Blanc à la mer...) :
- 642 morts ;
- 2.631 blessés ;
- 616 disparus (essentiellement prisonniers) ;
- 2.151 gélures.

En ce qui concerne le secteur, les combats furent intenses, mais pas au point de justifier un doublement des pertes totales...

Je ne suis pas certain qu'il y ait réellement eu 5 divisions d'infanterie italiennes engagées (+ 3 si je suis toujours).

Je répète que les français, qui résistèrent courageusement sans esprit de recul (ce à quoi ne s'attendaient pas les italiens), s'exagerèrent un peu les pertes infligées (c'est commun à tous les belligérants et dans toutes les opérations).

Ces quelques remarques n'enlèvent bien sûr rien à leur courage, ni à l'intérêt de cet article...

Bonne soirée,

CM

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Europe Le 10 juin 1940

Message par Tobrouk 2006-06-06, 20:43

L'armée des Alpes est commandée par le général Orly!

Il a à sa disposition 185.000 soldats à opposer aux 500.000 Italiens!

Je n'ai pas de photo du général Orly, si un membre en possède une, il pourra la placer dans le "trombinoscope"!


Amicalement Very Happy

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Europe Le moral des alpins

Message par Dragon 2006-12-02, 20:04

Bonsoir,

A la lecture de vos informations, je n'ai pas de renseignement à ajouter tant les interventions me semblent pertinentes et de qualité.

Cependant, je pense pouvoir ajouter à vos informations l'état d'esprit qui habitait les troupes françaises dans ce secteur des Alpes. Pour celà je m'appuie sur les souvenirs de mon grand-père, mobilisé au 154ème RAP puis affecté au 162ème RAP au fort de Tournoux.

Je ne sais pas vraiment si la notion de cousin transalpin a été dans les pensées. La situation était simple : c'était la guerre et l'ennemi direct dans ce secteur étaient les italiens. La mission était de ne pas les laisser passer, et la devise "on ne passe pas" a été appliquée.

Sans état d'âme ils ont fait feu sur l'ennemi (pour lequel il avait un certain respect malgré la lâcheté de cette tentative de "coup de grâce" alors que la situation de la France semblait pour tout le monde catastrophique).

Par contre, c'est la mort dans l'âme qu'ils ont du reverser leurs armements lors de l'armistice.

Cordialement,

Dragon

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Europe Re: Le 10 juin 1940

Message par laurent nice 2006-12-02, 22:18

bonjour dragon merci pour votre éclairage je me prermet de vous demander si vous auriez des souvenirs de votre grand père au ford de tournoux ,je me permet donc de vous envoyer un questionaire par mail afibn de recueuillir votre témoignage et également si vous en avez des photographies d'époques je vous remecie de votre interventions qui ne fait qu'appuyer mon sentiment sur cette période
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Europe Re: Le 10 juin 1940

Message par Dragon 2006-12-03, 00:01

Bonsoir,
J'ai gardé son carnet de marche ainsi que quelques rares photographies.
Cordialement,

Dragon

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Europe Re: Le 10 juin 1940

Message par laurent nice 2006-12-03, 00:56

pourriez vus me passer votre adresse email comme sa je vous envoi un questionnaire afin de recueuillir les souvenir de votre grand père je vous remercie par avance amicalement laurent
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Europe Re: Le 10 juin 1940

Message par laurent nice 2006-12-03, 01:11

la ligne maginot du sud est

Le secteur fortifié de Savoie
Organisé autour de Bourg-Saint-Maurice et de la vallée de la Maurienne, ce secteur se concentre essentiellement sur la défense des accès à la vallée de la Maurienne autour de Modane en particulier avec les gros ouvrages du Sapey, de Saint Gobain, de Saint Antoine, du Lavoir et du Pas du Roc et les petits ouvrages et avant-postes de l’Arrondaz, des Rochilles et du Fréjus.
La défense de Bourg-Saint-Maurice se cantonne seulement à quelques petits ouvrages d’infanterie (Versoyen, Chatelard et Cave à Canon)

Le secteur fortifié du Dauphiné
Centré autour de Briançon et de la vallée de l’Ubaye, ses ouvrages verouillent les points de passage importants vers Briançon (cols de Montgenèvre, de l’Échelle…) et d'entrée dans l’Ubaye (col de Larche, débouchés de la vallée de la Stura…).
On retrouve autour de Briançon le gros ouvrage du Janus ainsi que les petits ouvrages du Col de Buffere (inachevé), du Col du Granon (également inachevé), des Aittes et du Gondran E.

La position de l’Ubaye est plus importante avec les gros ouvrages de Roche-la-Croix, de Saint-Ours Haut, du Restefond (inachevé à cause de son altitude : plus de 2000 m, le plus haut de la Ligne) et les petits ouvrages de Plate Lombarde, Saint-Ours Bas, l’avant Poste de Larche, les PO du col de Restefond, des Granges Commune et de la Moutière.

Le secteur fortifié des Alpes-Maritimes
Le SFAM termine la Ligne depuis le col de la Bonette jusqu'à la Méditerranée à Menton en s'étriant le long de la vallée de la Tinée et de la Vésubie, autour de Sospel pour terminer au pied du cap Martin à proximité de Menton. Ce secteur puissamment défendu verrouille tous les accès le long de ces vallées.

On retrouve les ouvrages suivants (du nord au sud) : PO du col de Crous, PO du col de la Valette, Gros ouvrage du Rimplas (le premier ouvrage de la Ligne Maginot construit dès 1928), les PO de Fressinea, de Valdeblore, de la Serena (inachevé), du col du Caire Gros (inachevé), col du Fort (inachevé), les GO de Gordolon et de Flaut, PO de Baisse Saint Vérant (inachevé), Plan Caval (inachevé) dans l'Authion, de La Beole, du col d’Agnon, de La Dea, l’ouvrage du Col de Brouis, le GO du Monte Grosso, le PO du Champ de tir de l’Agaisen, les GO de l’Agaisen, de Saint Roch, du Barbonnet et du Castillon, PO du Col des Banquettes, le gros ouvrage de Sainte Agnès, le petit ouvrage du col des Gardes, GO du mont Agel, de Roquebrune, PO de la Croupe du Réservoir et enfin le gros ouvrage de cap Martin. Ces différents forts sont complétés par 16 ouvrages d’avant-poste.
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Europe Re: Le 10 juin 1940

Message par laurent nice 2006-12-03, 01:23

liste des ouvrages de la ligne maginot alpine

on trouve

Gros ouvrages
23
Petits ouvrages
61
Casemates
41
Observatoires
3
Avant-postes
22
Blockhaus
1000

secteur fortifié de savoie

Gros ouvrages :
Sapey
Saint Antoine
Lavoir
Pas du Roc
St Gobain
Petit ouvrages :

Cave à Canon
Chatelard
Versoyen
Arrondaz
Les Rochilles
Casemates d'infanterie :

Amodon
St Antoine Annexe (CORF)
Avant-postes :

Fréjus
La Roue
Vallée Etroite

secteur fortifié du dauphiné

Gros ouvrages :
Janus
Roche Lacroix
St Ours Haut
Restefond (inachevé)

Petit ouvrages :
Buffère
Granon
Aittes
Gondran
Plate Lombarde
Nord Ouest de Fontvive
Nord Est de St Ours
Bas de St Ours
Ancien Camp
Granges Communes
Col de Restefond
La Moutière

Observatoire :
Serre la Plate

Avant-postes :

Larche
Barrage rapide du Mt Genevre

secteur fortifié des Alpes Maritimes

Gros ouvrages :
Rimplas (tous premier ouvrage de la ligne maginot 1928)
Gordolon
Flaut
Plan Caval (inachevé)
Col de Brouis
Monte Grosso
Agaisen
St Roch
Barbonnet
Castillon
Ste Agnés
Mont Agel
Roquebrune
Cap Martin
Petit ouvrages :

Col du Fort
Col du Caire Gros
La Séréna
Valdeblore
Fressinéa
Col de Valette
Col de Crous
Baisse de St Véran
La Béole
La Déa
Col d'Agnon
Champ de tir de l'Agaisen
Golf de Sospel
Col des Banquettes
Col des Gardes
Croupe du Réservoir
Pont St Louis

Casemates d'infanterie :

La Bollène Est
La Bollène Ouest
Roquebillière
Venanson
La Bollinette
Petite Tétière
Abelière
La Neyia
Bévera
Oréglia
Place Gianotti
St Christophe Nord
St Christophe Sud
Compaost
Barbonnet
Pistola Nord
Pistola Sud
L'Avellan
Cote 942
St Ouen
Madone de Gorbio Nord
Madone de Gorbio Sud
Gorbio Nord
Gorbio Sud
Vesqui Nord
Vesqui Sud
Cap Martin Tunnel
Ouvrages d'avant-postes :

Col des Fourches
Pra
St Dalmas
Isola
Nord de Valabres (Annexe)
Sud de Valabres
Conchetas
Castel Vieil
Planet
Col de Raus
Croix de Cougoule
Castes Ruines
Baisse de Scuvion
Pierre Pointue
Péna
Colletta
Collet du Pilon
Casemates de 2eme ligne (type STG allégé) :

Guillaumes
Tournefort
Le Suquet
Cians
Eze grande Corniche
Eze moyenne Corniche Eze
Voie Ferrée
Eze Corniche inférieure
Observatoires :

Pic de Garuche
Mont Gros de Roquebrune
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