canon de 75

Canon de 75 Modèle 1897



Conçu à la fin du XIX° siècle, le canon de 75 prends toutes les avances technologique de l'époque, largement connu avant guerre, il écrit ses lettres de noblesses pendant la guerre 14-18. Le canon 75 mm modèle 1897 reste le canon de réfèrence de la 1° guerre mondiale. Encore en service en grand nombre dans l'armée française de 1940, en effet notre artillerie dispose d'environ 4500 pièces et l'histoire du "75" ne s'arrête pas là.

à plus mike

même en 1940 il a beaucoup servi c'est un bon canon je crois que le 155 a eu aussi ses lettres de noblesse

Ce canon était une terreur en 1914, il le sera également en 1940! en tout cas, superbe photo.

Amitiés

En 14-18 , le canon de 75 est doté de roue en bois adapté à la traction hippomobile...



Pour que le 75 continue à suivre l'évolution technique des roues pneumatiques sont montés, grâce à ce procédé le canon peut-être tracté à des vitesses beaucoup plus élevés, et de ce faite suivre la guerre de mouvement, imposé par les allemands.



à plus mike

mikedonovan a écrit:En 14-18 , le canon de 75 est doté de roue en bois adapté à la traction hippomobile...



Pour que le 75 continue à suivre l'évolution technique des roues pneumatiques sont montés, grâce à ce procédé le canon peut-être tracté à des vitesses beaucoup plus élevés, et de ce faite suivre la guerre de mouvement, imposé par les allemands.



à plus mike

De plus il devient un très bon anti-chars

Merci capablanca pour cette précision, en effet le canon de 75 fut utilisé en antichar pour pallier au manque de canon antichar dans notre armée.



Afin d'améliorer le canon de 75, une plate forme Arbel modèle 35 et montée, elle permet à la pièce de tirer à 360°, mais ce procéder à l'inconvénient de limiter la mobilité de la piéce immédiatement après la mise en batterie.

à plus mike

original je ne connaissais pas....comme beaucoup d'autres choses d'ailleurs!!!!!

mikedonovan a écrit:Merci capablanca pour cette précision, en effet le canon de 75 fut utilisé en antichar pour pallier au manque de canon antichar dans notre armée.



Afin d'améliorer le canon de 75, une plate forme Arbel modèle 35 et montée, elle permet à la pièce de tirer à 360°, mais ce procéder à l'inconvénient de limiter la mobilité de la piéce immédiatement après la mise en batterie.

à plus mike

Remarque, c'est bien pour les positions statiques... Sauf si tu n'as pas de DCA pour les protègers...

Toujours des innovations pour améliorer la traction du canon de 75.



Sur la photo, un tracteur léger d'artillerie (avec chenille kégresse, peut-être un citroën?) remorque un canon de 75 monté sur train rouleur.

à plus mike

Voilà une idée simple, peu coûteuse, qui aurait pu changer pas mal de choses: l'utilisation massive des 75 en canons antichars, dès le début de la campagne, car, comme l'écrira le général Lafargue et compte tenu du choix de stratégie défensive, ce qui nous a manqué ce n'est pas tant les divisions blindées que les régiments ou groupements antichars, comme les russes surent en créer sur le front de l'Est.
Le 75 tel quel était difficile à utiliser en anti-char, car comme cela a été très justement souligné, le débattement azimutal était nettement insuffisant. Manoeuvrer et tourner le canon à plusieurs et à la main en plein combat n'était pas idéal. Mais un peu de bricolage pas cher aurait largement permis en 9 mois de drôle de guerre de convertir une bonne partie de nos 6000 et quelques 75 en pièces anti-char tous azimuts, des armes qui auraient eu sur le champ de bataille la même efficacité que le redoutable 88 allemand, puisque pas un seul char allemand de l'époque ne pouvait survivre à un coup direct de 75.
Weygand diffusera largement des consignes allant dans le sens de l'utilisation des 75 en anti-char dans sa stratégie du hérisson lors des combats de la bataille de la Somme. Cela produira de très sérieux dégâts dans les panzerdivisionnen, mais il était alors trop tard pour changer le cours de l'Histoire, et les 75 utilisés étaient des 75 classiques, donc peu adaptés à cette doctrine d'emploi comme nous l'avons dit.
Les combats de Pologne avaient montré en détail la stratégie allemande du choc blindé, mais nos 75 restèrent sagement en batteries d'artillerie classiques et rigides, qui sur la Meuse furent écrasées par les Stukas avant d'être tournées par les panzers. Je trouve nos Etats-Majors inexcusables à ce niveau, d'autant que le soldat Français, roi du système D, aurait transformé le 75 classique en anti-char parfait en quelques semaines et avec des bouts de ficelles: c'est d'ailleurs exactement ce que firent les hommes de Koenig en Lybie avec des vieux 75 récupérés en Syrie et qui leur permirent de tenir Bir Hakeim avec le succès que l'on sait, en faisant un carton sur les M13 italiens et sur les panzers allemands.
Devant la pénurie en canons de 47 le 10 mai 40, une telle conversion s'imposait...

Il est vrai qu'une concentration massive de canon de 75 en anti-chars face à une attaque blindées auraient eu des conséquences catastrophiques dans les rangs des blindés adverses.

Comme le dit EDriant, les Russes surent exploiter, d'abord le terrain, puis l'armement dont ils disposaient! comme les allemands surent exploiter les capacités de destructions du canon de DCA de 88mm.

C'est un manque d'imagination qui caractérisera les officiers supérieurs lors de cette campagne de 1940.

Amitiés