Les inachevés en 1940
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Les inachevés en 1940
LE BEAUTEMPS BEAUPRE
Le Beautemps Beaupre, mis sur cale en 1940, fut achevé au lendemain de la Libération pour entrer en service dans la marine nationale en 1947.
A la fin des années trente, la marine nationale fut autorisée à faire construire quatre ravitailleurs pour hydravions baptisés Sans Peur, Sans Souci, Sans Pareil et Sans Reproche. Les deux derniers de ces bâtiments furent saisie puis armés par la Kriegmarine pendant l'occupation sous les noms respectifs de Jupiter et Saturn. Ils furent détruits par bombardement aérien ou par sabordage en 1944, mais le Sans Peur et le Sans Souci furent retrouvés presque intacts dans leur chantier constructeur au moment de la Libération. Le premier fut baptisé La Pérouse (F 750), le second Beautemps Beaupré (F751).
L'ex Sans Souci, mis sur cale aux chantiers de Penhoet en 1940, avait été lancé en 1941. Propulsé par des moteurs diesel Sulzer à six cylindres développant une puissance totale de 4 200 ch et actionnant deux hélices, il entra en service en mai 1947, sous la dénomination d'aviso hydrographe. Affecté en Afrique occidentale française, ce bâtiment pouvait franchir une distance de 7 000 milles marins à la vitesse de 15 noeuds ou de 12 000 milles marins à 10 noeuds. Marchant à la vitesse maximale de 18 noeuds, il disposait d'une réserve de 240 t de mazout. Le Beautemps Beaupré, dont l'armement fut débarqué pendant la seconde moitié des années soixante et qui fut à cette occasion reclassé navire hydrographique, fut désarmé en 1969.
Type : aviso hydrographe
Propulsion : moteurs diesel totalisant 4 200 ch et actionnant 2 hélices
Dimensions : longueur 95 m; largeur 11,76 m
Tirant d'eau : 4,20 m
Vitesse : 18 noeuds
Déplacement : 1 370 t
Armement : 1 canon de 105 mm en tourelle, 2 canons de 40 mm anti-aériens et 4 canons de 20 mm anti-aériens
Le Beautemps Beaupre, mis sur cale en 1940, fut achevé au lendemain de la Libération pour entrer en service dans la marine nationale en 1947.
A la fin des années trente, la marine nationale fut autorisée à faire construire quatre ravitailleurs pour hydravions baptisés Sans Peur, Sans Souci, Sans Pareil et Sans Reproche. Les deux derniers de ces bâtiments furent saisie puis armés par la Kriegmarine pendant l'occupation sous les noms respectifs de Jupiter et Saturn. Ils furent détruits par bombardement aérien ou par sabordage en 1944, mais le Sans Peur et le Sans Souci furent retrouvés presque intacts dans leur chantier constructeur au moment de la Libération. Le premier fut baptisé La Pérouse (F 750), le second Beautemps Beaupré (F751).
L'ex Sans Souci, mis sur cale aux chantiers de Penhoet en 1940, avait été lancé en 1941. Propulsé par des moteurs diesel Sulzer à six cylindres développant une puissance totale de 4 200 ch et actionnant deux hélices, il entra en service en mai 1947, sous la dénomination d'aviso hydrographe. Affecté en Afrique occidentale française, ce bâtiment pouvait franchir une distance de 7 000 milles marins à la vitesse de 15 noeuds ou de 12 000 milles marins à 10 noeuds. Marchant à la vitesse maximale de 18 noeuds, il disposait d'une réserve de 240 t de mazout. Le Beautemps Beaupré, dont l'armement fut débarqué pendant la seconde moitié des années soixante et qui fut à cette occasion reclassé navire hydrographique, fut désarmé en 1969.
Type : aviso hydrographe
Propulsion : moteurs diesel totalisant 4 200 ch et actionnant 2 hélices
Dimensions : longueur 95 m; largeur 11,76 m
Tirant d'eau : 4,20 m
Vitesse : 18 noeuds
Déplacement : 1 370 t
Armement : 1 canon de 105 mm en tourelle, 2 canons de 40 mm anti-aériens et 4 canons de 20 mm anti-aériens
Re: Les inachevés en 1940
COMMANDANT DE PIMODAN
Au milieu des années trente, la marine française fit construire une importante série d'avisos dragueurs de mines à laquelle appartenait le Commandant de Pimodan.
Le Commandant de Pimodan fut mis sur cale aux chantiers de la Loire à Nantes sous le nom d'Alfred de Courcy en 1939 et lancé le 29 mai 1942 sur ordre des allemands mais il ne fut mis en service dans la marine nationale et rebaptisé qu'après la seconde guerre mondiale, en octobre 1947. Au cours de sa carrière, il participa à la guerre d'Indochine de 1948 à 1955, puis à celle d'Algérie en 1956, avant d'être rattaché à l'Ecole Navale comma bâtiment d'Instruction à la navigation en juin 1957, tout comma le Commandant Amyot d'Inville de la même classe. Le Commandant de Pimodant fut désarmé le 15 août 1964 puis condamné ultérieurement.
Type : aviso
Propulsion : 2 moteurs diesel totalisant 4 000 ch et actionnant 2 hélices
Dimensions : longueur 78,30 m; largeur 8,70 m
Tirant d'eau : 3,20 m
Vitesse : 20 noeuds
Déplacement : 660 t
Au milieu des années trente, la marine française fit construire une importante série d'avisos dragueurs de mines à laquelle appartenait le Commandant de Pimodan.
Le Commandant de Pimodan fut mis sur cale aux chantiers de la Loire à Nantes sous le nom d'Alfred de Courcy en 1939 et lancé le 29 mai 1942 sur ordre des allemands mais il ne fut mis en service dans la marine nationale et rebaptisé qu'après la seconde guerre mondiale, en octobre 1947. Au cours de sa carrière, il participa à la guerre d'Indochine de 1948 à 1955, puis à celle d'Algérie en 1956, avant d'être rattaché à l'Ecole Navale comma bâtiment d'Instruction à la navigation en juin 1957, tout comma le Commandant Amyot d'Inville de la même classe. Le Commandant de Pimodant fut désarmé le 15 août 1964 puis condamné ultérieurement.
Type : aviso
Propulsion : 2 moteurs diesel totalisant 4 000 ch et actionnant 2 hélices
Dimensions : longueur 78,30 m; largeur 8,70 m
Tirant d'eau : 3,20 m
Vitesse : 20 noeuds
Déplacement : 660 t
Re: Les inachevés en 1940
LA CHARENTE
La Charente appartenait, comme La Baïse, La Mayenne, Le Lot, Le Tarn et L'Adour, à une série de pétroliers dont le programme fut lancé à la veille de la seconde guerre mondiale.
A la veille de la seconde guerre mondiale, dans le cadre d'un programme s'étalant de 1936 à 1938, la marine nationale fit construire six pétroliers de type L'Adour dont le déplacement standard atteignait 4 500 t et le déplacement à pleine charge 12 100 t. Seuls trois d'entre eux purent être lancés avant la seconde guerre mondiale, L'Adour à La Ciotat le 9 octobre 1938, Le Lot à Dunkerque le 19 juin 1939 et le Tarn à Dunkerque également le 10 septembre 1939. L'Adour, interné en Turquie le 12 juin 1942, fut acquis par la marine turque en 1944; Le Lot fut coulé par un sous-marin allemand le 22 juin 1942; Le Tarn fut saisi par la marine italienne en 1942 puis sabordé à Gênes quelque mois plus tard, le 9 septembre 1943.
Mise sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Seine Maritime au Trait le 4 mai 1939, La Charente fut lancée le 19 juin 1943 et mise en service le 15 septembre de la même année par la marine allemande qui le baptisa Ost Fresland et en fit un ravitailleur de sous-marins. Récupéré en Allemangne en 1945, il fut remis ens ervice dans la marine nationale avec son nom d'origine le 13 avril 1946. Propulsé par des turbines à engrenages Parsons développant une puissance totale de 5 200 ch, actionnant deux hélices et alimentées par deux chaudières Penhoët, ce bâtiment embarquait 5 000 t de mazout. Il pouvait franchir une distance de 10 000 milles marins à la vitesse de 10 noeuds. Son équipage se composait de 10 oficiers et de 110 hommes. Son armement consistait en 1 canon de 105 mm et 14 canons de 20 mm anti-aériens. La Charente furt affectée en Indochine d'avril 1946 à septembre 1956. Elle fut mise en réserve à Toukon le 21 novembre 1957 et rayée des liste de la flotte le 18 novembre 1959.
Type : pétrolier
Propulsion : turbines à engrenages totalisant 5 200 ch et actionnant 2 hélices
Dimensions : longueur 132 m; largeur 16,36 m
Tirant d'eau : 6,40 m
Déplacement : 4 500 t ou 12 100 t à pleine charge
Vitesse : 15 noeuds
Autonomie : 10 000 milles marins à 10 noeuds
HISTORIQUE :
04 mai 1939 Mis sur cale 1940 Baptisé CHARENTE
25 juin 1940 Construction abandonnée - Achevé à 30%
25 juillet 1940 Les Allemands reprennent la construction interrompue en juin 1940 - Utilisé comme ravitailleur de U-Boote - Conduit aux chantiers Blohm & Voss à Hambourg (D) pour son achèvement
décembre 1941 Renommé OSTFRIESLAND
juillet 1943 Endommagé par un bombardement aux chantiers Blohm & Voss à Hambourg (D) ce qui retarde sa mise en service
15 octobre 1943 Mis en service par la Kriegsmarine
avril 1944 Utilisé comme bâtiment base pour vedettes L.T. à Hangö (SF)
1945 Trouve refuge au Danemark
mai 1945 Retrouvé par les Anglais et transféré dans le Firth of Forth
05 octobre 1945 Restitué à la France, à Rouen, où il est remis en état
09 mars 1946 Arrive à Cherbourg pour achever ses essais
13 avril 1946 Réarmé par la Marine Nationale - Matricule A 623
15 mai 1946 Appareille de Cherbourg pour Toulon, Colombo puis Saigon ou il arrive le 1er août 1946 - Affecté au ravitaillement des forces navales et au transport de matériels
septembre 1956 Quitte l'Extrême-Orient pour la Métropole et le port de Cherbourg
21 novembre 1956 Placé en réserve spéciale A
15 juin 1959 Placé en réserve spéciale B
18 novembre 1959 Condamné septembre
1960 Démoli
La Charente appartenait, comme La Baïse, La Mayenne, Le Lot, Le Tarn et L'Adour, à une série de pétroliers dont le programme fut lancé à la veille de la seconde guerre mondiale.
A la veille de la seconde guerre mondiale, dans le cadre d'un programme s'étalant de 1936 à 1938, la marine nationale fit construire six pétroliers de type L'Adour dont le déplacement standard atteignait 4 500 t et le déplacement à pleine charge 12 100 t. Seuls trois d'entre eux purent être lancés avant la seconde guerre mondiale, L'Adour à La Ciotat le 9 octobre 1938, Le Lot à Dunkerque le 19 juin 1939 et le Tarn à Dunkerque également le 10 septembre 1939. L'Adour, interné en Turquie le 12 juin 1942, fut acquis par la marine turque en 1944; Le Lot fut coulé par un sous-marin allemand le 22 juin 1942; Le Tarn fut saisi par la marine italienne en 1942 puis sabordé à Gênes quelque mois plus tard, le 9 septembre 1943.
Mise sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Seine Maritime au Trait le 4 mai 1939, La Charente fut lancée le 19 juin 1943 et mise en service le 15 septembre de la même année par la marine allemande qui le baptisa Ost Fresland et en fit un ravitailleur de sous-marins. Récupéré en Allemangne en 1945, il fut remis ens ervice dans la marine nationale avec son nom d'origine le 13 avril 1946. Propulsé par des turbines à engrenages Parsons développant une puissance totale de 5 200 ch, actionnant deux hélices et alimentées par deux chaudières Penhoët, ce bâtiment embarquait 5 000 t de mazout. Il pouvait franchir une distance de 10 000 milles marins à la vitesse de 10 noeuds. Son équipage se composait de 10 oficiers et de 110 hommes. Son armement consistait en 1 canon de 105 mm et 14 canons de 20 mm anti-aériens. La Charente furt affectée en Indochine d'avril 1946 à septembre 1956. Elle fut mise en réserve à Toukon le 21 novembre 1957 et rayée des liste de la flotte le 18 novembre 1959.
Type : pétrolier
Propulsion : turbines à engrenages totalisant 5 200 ch et actionnant 2 hélices
Dimensions : longueur 132 m; largeur 16,36 m
Tirant d'eau : 6,40 m
Déplacement : 4 500 t ou 12 100 t à pleine charge
Vitesse : 15 noeuds
Autonomie : 10 000 milles marins à 10 noeuds
HISTORIQUE :
04 mai 1939 Mis sur cale 1940 Baptisé CHARENTE
25 juin 1940 Construction abandonnée - Achevé à 30%
25 juillet 1940 Les Allemands reprennent la construction interrompue en juin 1940 - Utilisé comme ravitailleur de U-Boote - Conduit aux chantiers Blohm & Voss à Hambourg (D) pour son achèvement
décembre 1941 Renommé OSTFRIESLAND
juillet 1943 Endommagé par un bombardement aux chantiers Blohm & Voss à Hambourg (D) ce qui retarde sa mise en service
15 octobre 1943 Mis en service par la Kriegsmarine
avril 1944 Utilisé comme bâtiment base pour vedettes L.T. à Hangö (SF)
1945 Trouve refuge au Danemark
mai 1945 Retrouvé par les Anglais et transféré dans le Firth of Forth
05 octobre 1945 Restitué à la France, à Rouen, où il est remis en état
09 mars 1946 Arrive à Cherbourg pour achever ses essais
13 avril 1946 Réarmé par la Marine Nationale - Matricule A 623
15 mai 1946 Appareille de Cherbourg pour Toulon, Colombo puis Saigon ou il arrive le 1er août 1946 - Affecté au ravitaillement des forces navales et au transport de matériels
septembre 1956 Quitte l'Extrême-Orient pour la Métropole et le port de Cherbourg
21 novembre 1956 Placé en réserve spéciale A
15 juin 1959 Placé en réserve spéciale B
18 novembre 1959 Condamné septembre
1960 Démoli
Re: Les inachevés en 1940
LA SAONE
La Saône et la Seine étaient des pétroliers ravitailleurs d'escadre utilisés par la marine française caractérisés par un déplacement standart de 8 550 t et un déplacement à pleine charge de 24 200 t. Ces bâtiments appartenaient à une série de quatre pétroliers rapides commandés en 1937-1938 mais , du fait de la déclaration de guerre, la construction des deux derniers de la série, La LIAMONE et La MEDJERDA, fut abandonnée et l'assemblage de La Seine et de La Saône fut momentanément arrêté. Pris sur cale par les allemands en 1940, achevé à 29%, La Saône est rebaptisé Storman. Avec la Seine, ils seront sabotés par les artificiers allemands à la libération. Leur construction reprit après la guerre et La Saône et La Seine furent lancées en 1948. Ces pétroliers naviguèrent dans un premier temps au commerce. La marine nationale les reprit à son compte afin de les transformer en pétroliers ravitailleurs d'escadre en 1961-1963.
Construit aux ateliers et chantiers de France, La Saône fut lancée le 27 février 1948. Propulsé par des turbines à engrenages Parsons développant une puissance de 15 800 ch et actionnant deux hélices; ce bâtiment disposait de trois chaudières timbrées à 27 kg/cm2. Il comportait une installation très complète de ravitaillement à la mer, avec la possibilité d'embarquer 9 000 t de mazout, 1 800 t de carburant aviation, 750 t d'essence et 500 t de vivres. Marchant à la vitesse maximale de 18 noeuds, La Saône était armée par un équipage de 200 hommes.
Type : pétrolier ravitailleur d'escadre
Propulsion : turbines à engrenages totalisant 15 800 ch et actionnant 2 hélices
Dimensions : longueur 160 m; largeur 22,14 m
Tirant d'eau : 10 m
Déplacement : 8 550 t ou 24 200 t à pleine charge
Vitesse : 18 noeuds
La Saône et la Seine étaient des pétroliers ravitailleurs d'escadre utilisés par la marine française caractérisés par un déplacement standart de 8 550 t et un déplacement à pleine charge de 24 200 t. Ces bâtiments appartenaient à une série de quatre pétroliers rapides commandés en 1937-1938 mais , du fait de la déclaration de guerre, la construction des deux derniers de la série, La LIAMONE et La MEDJERDA, fut abandonnée et l'assemblage de La Seine et de La Saône fut momentanément arrêté. Pris sur cale par les allemands en 1940, achevé à 29%, La Saône est rebaptisé Storman. Avec la Seine, ils seront sabotés par les artificiers allemands à la libération. Leur construction reprit après la guerre et La Saône et La Seine furent lancées en 1948. Ces pétroliers naviguèrent dans un premier temps au commerce. La marine nationale les reprit à son compte afin de les transformer en pétroliers ravitailleurs d'escadre en 1961-1963.
Construit aux ateliers et chantiers de France, La Saône fut lancée le 27 février 1948. Propulsé par des turbines à engrenages Parsons développant une puissance de 15 800 ch et actionnant deux hélices; ce bâtiment disposait de trois chaudières timbrées à 27 kg/cm2. Il comportait une installation très complète de ravitaillement à la mer, avec la possibilité d'embarquer 9 000 t de mazout, 1 800 t de carburant aviation, 750 t d'essence et 500 t de vivres. Marchant à la vitesse maximale de 18 noeuds, La Saône était armée par un équipage de 200 hommes.
Type : pétrolier ravitailleur d'escadre
Propulsion : turbines à engrenages totalisant 15 800 ch et actionnant 2 hélices
Dimensions : longueur 160 m; largeur 22,14 m
Tirant d'eau : 10 m
Déplacement : 8 550 t ou 24 200 t à pleine charge
Vitesse : 18 noeuds
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