Hommage au dernier poilu
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Hommage au dernier poilu
Bonsoir à tous,
Je tenais à rendre hommage à Lazare Ponticelli sur le présent forum, même si ce fut un combattant d'une autre guerre que celle de 1940 (peut-être cet hommage a-t-il été déjà rendu dans une autre rubrique mais je n'ai pas trouvé).
Quand j'ai lu la nouvelle sur Internet, je venais de finir la dernière page du dernier chapitre de "Ceux de 14", de Genevoix, livre bouleversant dont j'ai déjà parlé sur ce forum.
C'est ainsi une page glorieuse de l'Histoire de France qui semble se tourner définitivement, avec la disparition du dernier représentant d'une génération d'hommes exceptionnels, jamais honorés à la hauteur des souffrances indicibles qu'ils durent endurer.
Point de tristesse cependant: nul doute qu'il a rejoint les Genevoix, Pannechon, Porchon, le jeune Hirsch, le brave Thellier, Jeannot, le père Muller, le capitaine Maignan et tous les autres héros ordinaires qui peuplent "Ceux de 14" et qui ont aujourd'hui disparu.
Je livre à votre réflexion les mots de Genevoix décrivant la mort de son capitaine, tué aux Eparges:
"Déjà la mort était là. Nos yeux ont vu s'effacer de ses traits la crispation douloureuse qui les nouait, et sur eux, jeune et tendre, presque enfantin, la lente lumière d'un sourire. Il a murmuré:"Ma mère...". Et il est mort sur ce dernier mot, tout entier remis, blotti. A nos yeux tout venait de s'achever. Pour lui non. Mais comment irais-je au-delà?"
Je tenais à rendre hommage à Lazare Ponticelli sur le présent forum, même si ce fut un combattant d'une autre guerre que celle de 1940 (peut-être cet hommage a-t-il été déjà rendu dans une autre rubrique mais je n'ai pas trouvé).
Quand j'ai lu la nouvelle sur Internet, je venais de finir la dernière page du dernier chapitre de "Ceux de 14", de Genevoix, livre bouleversant dont j'ai déjà parlé sur ce forum.
C'est ainsi une page glorieuse de l'Histoire de France qui semble se tourner définitivement, avec la disparition du dernier représentant d'une génération d'hommes exceptionnels, jamais honorés à la hauteur des souffrances indicibles qu'ils durent endurer.
Point de tristesse cependant: nul doute qu'il a rejoint les Genevoix, Pannechon, Porchon, le jeune Hirsch, le brave Thellier, Jeannot, le père Muller, le capitaine Maignan et tous les autres héros ordinaires qui peuplent "Ceux de 14" et qui ont aujourd'hui disparu.
Je livre à votre réflexion les mots de Genevoix décrivant la mort de son capitaine, tué aux Eparges:
"Déjà la mort était là. Nos yeux ont vu s'effacer de ses traits la crispation douloureuse qui les nouait, et sur eux, jeune et tendre, presque enfantin, la lente lumière d'un sourire. Il a murmuré:"Ma mère...". Et il est mort sur ce dernier mot, tout entier remis, blotti. A nos yeux tout venait de s'achever. Pour lui non. Mais comment irais-je au-delà?"
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