De Gaulle et la 4è DCR
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La Bataille de France :: ::
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De Gaulle et la 4è DCR
A la tête de la 4e division cuirassée
Trois jours avant l'offensive allemande du 10 mai 1940, qui conduit à une percée rapide du front français, le colonel de Gaulle est averti de la décision du commandement de lui confier la 4e DCR, la plus puissante des grandes unités de l'armée française dont il prend effectivement le commandement le 11 mai. Mais cette division n'est encore qu'en cours de constitution, ses unités n'ayant jamais opéré ensemble.
Le 15 mai, il reçoit la mission de retarder l'ennemi dans la région de Laon afin de gagner des délais pour permettre de mettre en place la 6e armée chargée de barrer la route de Paris. N'ayant reçu qu'une partie des unités de la 4e DCR, le colonel de Gaulle lance une première attaque avec 80 chars pour tenter de couper les lignes de communication des divisions blindées allemandes. Après avoir atteint ses objectifs dont la ville de Moncornet, la 4e DCR, n'étant pas appuyée, est contrainte de se replier face à l'intervention de renforts ennemis.
Les autres unités de la 4e DCR ayant rejoint, une nouvelle attaque peut être lancée avec 150 chars qui, après avoir permis d'atteindre les premiers objectifs, est arrêtée par l'intervention de l'aviation d'assaut et de l'artillerie allemandes.
150 CHARS SANS MOYENS DE COMMUNICATION, sauf les fanions de sémaphore, éparpillés en appui d'infanterie, bouchant des trous, sans réserves, à cours de carburant, c'est l'échec!
C'est en fait l'échec des politiques et des généraux qui ne croyaient pas à l'armée blindée, sauf en appui d'infanterie et isolés par régiments! on est loin de la 7è Panzer de Rommel qui lance tous ses blindés pour percer les 1ères lignes françaises, l'infanterie allemande suit et réduit les poche de résistance........
Amitiés
Trois jours avant l'offensive allemande du 10 mai 1940, qui conduit à une percée rapide du front français, le colonel de Gaulle est averti de la décision du commandement de lui confier la 4e DCR, la plus puissante des grandes unités de l'armée française dont il prend effectivement le commandement le 11 mai. Mais cette division n'est encore qu'en cours de constitution, ses unités n'ayant jamais opéré ensemble.
Le 15 mai, il reçoit la mission de retarder l'ennemi dans la région de Laon afin de gagner des délais pour permettre de mettre en place la 6e armée chargée de barrer la route de Paris. N'ayant reçu qu'une partie des unités de la 4e DCR, le colonel de Gaulle lance une première attaque avec 80 chars pour tenter de couper les lignes de communication des divisions blindées allemandes. Après avoir atteint ses objectifs dont la ville de Moncornet, la 4e DCR, n'étant pas appuyée, est contrainte de se replier face à l'intervention de renforts ennemis.
Les autres unités de la 4e DCR ayant rejoint, une nouvelle attaque peut être lancée avec 150 chars qui, après avoir permis d'atteindre les premiers objectifs, est arrêtée par l'intervention de l'aviation d'assaut et de l'artillerie allemandes.
150 CHARS SANS MOYENS DE COMMUNICATION, sauf les fanions de sémaphore, éparpillés en appui d'infanterie, bouchant des trous, sans réserves, à cours de carburant, c'est l'échec!
C'est en fait l'échec des politiques et des généraux qui ne croyaient pas à l'armée blindée, sauf en appui d'infanterie et isolés par régiments! on est loin de la 7è Panzer de Rommel qui lance tous ses blindés pour percer les 1ères lignes françaises, l'infanterie allemande suit et réduit les poche de résistance........
Amitiés
Tobrouk- Admin
- Nombre de messages : 2753
Age : 74
Situation géo. : Evreux
Loisirs : Math, histoire militaire, science, astronomie et météo!
Date d'inscription : 10/01/2006
Re: De Gaulle et la 4è DCR
c'est surtout l'aviation et une bonne DCA qui nous ont manqués. avec une bonne aviation et une DCA importante, jamais les Allemands auraient réussis à franchir la Meuse. Comme tu le dis Tobrouk, c'est l'aviation qui a arrêtée la 4e DCR. Lors de la bataille de la Somme et de l'Aisne, chaque fois que l'aviation française a été concentré en nombre suffisant, elle a stopper net l'avancée des blindés Allemands. La France en 1940 n'avait pas compris ou du moins ne voulait pas comprendre qu'une guerre moderne ce gagne dans les airs !
capablanca- Admin
- Nombre de messages : 540
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Date d'inscription : 28/12/2006
Re: De Gaulle et la 4è DCR
Et nos blindés manoeuvrant aux fanions?
Nous n'étions vraiment pas une armée moderne je le redis trop d'idées et de dirigeants de 14/18, s'enterrer plutôt que bouger!!!
Nous n'étions vraiment pas une armée moderne je le redis trop d'idées et de dirigeants de 14/18, s'enterrer plutôt que bouger!!!
ROCO- Admin
- Nombre de messages : 1304
Age : 84
Situation géo. : Loire(42)
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Date d'inscription : 01/06/2006
Re: De Gaulle et la 4è DCR
Tout cela est exact. J'ai trop lu récemment que notre armée était finalement bien équipée, et que la déroute n'en était que plus incompréhensible; c'est la thèse du moment, la conclusion à la mode...
En 1 contre 1 l'un en face de l'autre, un panzer ne fait certes pas le poids face à un B1 bis, et chacun y va de ses statistiques montrant notre supériorité numérique en blindés, certains auteurs nous donnant même une supériorité de 2 contre 1 à ce niveau...comment l'armée française a-t-elle pu perdre alors?
Sans être méchant, je pense qu'ils n'ont rien compris. Le problème ne se posait pas en ces termes et les B1bis ne se sont que très rarement retrouvés en 1 contre 1 contre les panzers. Nos chers B1bis ont dû faire face, aux points de rencontre, à des formations blindées ennemies plus nombreuses, souvent appuyées par l'aviation d'assaut, très fortement soutenues par des pièces anti-chars de 37 et même 88, l'ensemble étant parfaitement coordonné par l'usage généralisé de la radio et aussi (fait peu souligné) du fait de l'expérience conférée par les manoeuvres, un entraînement intensif et les campagnes précédentes.
Nos divisions blindées, à peine constituées avec des équipages peu entraînés bien que souvent très courageux, n'ayant aucune expérience de la manoeuvre d'ensemble, ont été noyées dans le flot ennemi, dispersées, balayées et annihilées. Leur équipement n'était absolument pas adapté à la Blitzkrieg imposée par l'ennemi, il était au global très loin d'avoir la qualité et l'homogénéité du matériel allemand pour ce type de guerre.
S'il s'était agi de fronts continus et de coups de boutoirs d'infanterie appuyés par l'artillerie d'assaut, comme on appelait les tanks à leurs débuts, alors nos B1bis, Renault, Hotchkiss et FCM auraient été précieux. Mais nous étions en 1940, pas en 1918. On ne refait jamais 2 fois la même guerre.
Quand à la thèse de notre supériorité numérique écrasante en matière de blindés, les auteurs qui la défendent ajoutent à nos chars les chars anglais genre tankettes qui ne résistaient même pas aux balles de mitrailleuses; ils comptent nos vieux Renault FT 17 complètement inutilisables et oublient souvent les nombreux et très bons chars tchèques dans l'arsenal allemand.
La vérité est que nous avions au 10 mai globalement environ le même nombre de chars modernes utilisables que les Allemands (entre 2500 et 3000 de part et d'autre).
En 1 contre 1 l'un en face de l'autre, un panzer ne fait certes pas le poids face à un B1 bis, et chacun y va de ses statistiques montrant notre supériorité numérique en blindés, certains auteurs nous donnant même une supériorité de 2 contre 1 à ce niveau...comment l'armée française a-t-elle pu perdre alors?
Sans être méchant, je pense qu'ils n'ont rien compris. Le problème ne se posait pas en ces termes et les B1bis ne se sont que très rarement retrouvés en 1 contre 1 contre les panzers. Nos chers B1bis ont dû faire face, aux points de rencontre, à des formations blindées ennemies plus nombreuses, souvent appuyées par l'aviation d'assaut, très fortement soutenues par des pièces anti-chars de 37 et même 88, l'ensemble étant parfaitement coordonné par l'usage généralisé de la radio et aussi (fait peu souligné) du fait de l'expérience conférée par les manoeuvres, un entraînement intensif et les campagnes précédentes.
Nos divisions blindées, à peine constituées avec des équipages peu entraînés bien que souvent très courageux, n'ayant aucune expérience de la manoeuvre d'ensemble, ont été noyées dans le flot ennemi, dispersées, balayées et annihilées. Leur équipement n'était absolument pas adapté à la Blitzkrieg imposée par l'ennemi, il était au global très loin d'avoir la qualité et l'homogénéité du matériel allemand pour ce type de guerre.
S'il s'était agi de fronts continus et de coups de boutoirs d'infanterie appuyés par l'artillerie d'assaut, comme on appelait les tanks à leurs débuts, alors nos B1bis, Renault, Hotchkiss et FCM auraient été précieux. Mais nous étions en 1940, pas en 1918. On ne refait jamais 2 fois la même guerre.
Quand à la thèse de notre supériorité numérique écrasante en matière de blindés, les auteurs qui la défendent ajoutent à nos chars les chars anglais genre tankettes qui ne résistaient même pas aux balles de mitrailleuses; ils comptent nos vieux Renault FT 17 complètement inutilisables et oublient souvent les nombreux et très bons chars tchèques dans l'arsenal allemand.
La vérité est que nous avions au 10 mai globalement environ le même nombre de chars modernes utilisables que les Allemands (entre 2500 et 3000 de part et d'autre).
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