Similitudes

Des forces mal exploitées, un manque d'agressivité et de motivation, un statut de puissance reposant sur des évènements passés, un commandement inapte et buté, des choix tactiques discutables reposant sur une doctrine défensive dépassée; un adversaire décidé, avec un fer de lance offensif redoutable, et quelques faiblesses qu'il eut fallu exploiter, misant tout sur l'attaque sans se poser de questions....une défaite écrasante à l'arrivée, malgré de belles résistances, la chance souriant aux audacieux.
Ca ne vous rappelle rien?
Heureusement, hier c'était du foot.
Mais Monsieur Domenech ne fait-il pas un Gamelin plus vrai que nature?

Monsieur Domenech est comme Gamelin, trop confiant et sûr de ses forces! le résultat comme le dit EDriant est semblable, une cuisante défaite!

Mais le Français a toujours été "plus fort que les autres"! sa vanité et sa trop grande confiance en lui sont ses pires ennemis!

amitiés

salut à tous,

le rapprochement entre les deux personnages vaut le détour, mais comme en 1940 ce n'est pas de leurs fautes, mais du vestiaire "il est trop petit !!!".

à plus mike

Il manque à l'équipe de France un canonier !!!!!!

Autant, lors de la " Grande guerre ", le canon de 75 fut un atout majeur, autant il manquera cruellement en 1939 et 1940!

Amitiés

Le canon de 75, même en 1940, était un canon remarquable, autant dans l'armée française que dans l'armée polonaise (dans sa version Wz97).
Ce sont souvent des détails qui font les victoires ou les défaites (comme le penalty non sifflé contre les Hollandais avant-hier!). Les défaites écrasantes ne sont pas différentes, les détails ont simplement dans ce cas-là des conséquences disproportionnées par rapport à leur importance sur le papier.
Un emploi original du canon de 75 justement, qui tient du simple détail, aurait pu changer le cours des évènements: la France comptait à la veille du choc plus de 5000 de ces pièces, héritées de la 1ère GM. Au lieu de les utiliser de façon rigide en batteries d'artillerie hippomobiles, cibles faciles pour l'aviation allemande, l'Etat-Major pouvait choisir d'en répartir un nombre important dans les divisions d'infanterie en première ligne, et d'en grouper d'autres en régiments de réserve tractés mécaniquement et donc mobiles, le tout utilisé en anti-char avec obus perforant. Avec ce type d'obus, le canon de 75 perçait plus de 35 mm d'acier sous incidence normale à 1000m, aucun char allemand de l'époque ne pouvait y résister.
Les récits sur les combats de juin 40 abondent où des colonnes entières de panzers furent bloquées pendant des heures, parfois par un seul canon de 75 français correctement utilisé de cette façon.
Quelques aménagements techniques simples auraient permis son utilisation plus aisées en anti-char et en auraient fait une arme aussi redoutable que le 88 allemand, dont on sait qu'il brisa toutes les contre-offensives blindées alliées.
Une poignée de 75 utilisés en anti-char bloqua Rommel pendant 2 semaines à Bir-Hakeim, lui infligeant des pertes sensibles.
Seulement voilà, il fallait avoir un minimum d'imagination pour sortir des manuels d'utilisation standard du 75, ce que Gamelin et Georges n'avaient pas.
(Il faudra aussi de l'imagination pour battre les Italiens mardi prochain!)