Aubigny 20 juin 1940

Bonsoir à tous,

"La population attend devant les magasins": telle est la légende de cette photo. L'étude des visages est révélatrice. Curiosité, perplexité, gravité...satisfaction.




Cordialement

Jean-Jacques

On est gâté en photos

devant le sourire des vainqueurs, la population présente plusieurs visages comme tu dis, perplexité, curiosité, inquiétude et je lis de l'angoisse dans le visage d'une femme! peut-être le souvenir de 1914 lui est-il encore présent!

Les troupes de 1ères lignes qui sont entrées en Hollande, Belgique et France étaient des troupes correctes! ma mère, enfant à l'époque, se souvient avoir reçue du chocolat de la part de jeunes soldats!

C'est par la suite, lorsque sont venus les 1ers attentas contre les troupes allemandes que les choses ont changées! au début, l'armée avait reçue l'ordre de se montrer courtoise envers la population!

Les divisions SS n'entrent pas dans cette catégorie de "courtoises"! exemple la SS Totenkopf et ses massacres en 1940.

amitiés

Bonjour Tobrouk,

Je peux confirmer cette observation au sujet du comportement des Allemands entrés en

Franche-Comté. Mon père doit en effet la vie à un médecin allemand. Blessé par rafale de

mitraillette à la jambe gauche, il était resté seul dans le bois de Vercel et, au bout d'une

journée, la gangrène s'était développée, malgré le garrot qu'il desserrait de temps en

temps. Trouvé par des ratisseurs, il fut conduit dans l'église du village où l'on soignait pêle

mêle des Allemands, bien sûr, mais aussi des Spahis métropolitains et indigènes, tous

couchés sur de la paille. Quand ce fut son tour, le médecin lui dit en français :"Je dois

vous amputer, mais je n'ai plus d'anesthésique excusez-moi. Prenez ceci." Et il lui plaça

un bout de bois entre les dents. Mon père disait que les Allemands auxquels il avait eu

affaire étaient des "guerriers".

Cordialement

Jean-Jacques

Des photos très réalistes et très interessantes continue 83 spahis tu nous intéresses vraiment

Bonjour ROCO,

D'accord, je vais donner un coup d'épuisette dans mon vivier.

Cordialement

Jean-Jacques