Les forces Alliés du Nord-est
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Les forces Alliés du Nord-est
Les forces Alliés du
Nord-Est
A La ligne Maginot
Commencée en 1929, elle couvrait
la frontière de l’est et du nord-est, depuis Bâle jusqu’à Longuyon. De Bâle à
Haguenau, le Rhin, obstacle considérable, délimitait aussi la frontière. Le
long de son cours, la ligne n’était donc qu’un dense réseau de casemates en
béton.
Sur des kilomètres ont avait
tranché les flancs des collines pour les transformer en barrages antichars, les
brèches étant défendus par des fossés et des obstacles antichars. Les ouvrages
principaux étaient de véritables forteresses souterraines. Ils comportaient des
tourelles de tir escamotables, des monte-charge pour les munitions.
Les forts principaux exigeaient
une garnison de la force d’un bataillon.
B Forces terrestres
Sur le front nord-est, de Bâle à
la mer du Nord, les Français disposaient au total de 94 divisions.
Infanterie : 63
Infanterie motorisée : 7
Cuirassés : 3
Mécaniques légères : 3
Cavalerie :
5
Forteresse :
13
Trente de ces divisions étaient
des divisions d’active ; les autres, composées de réservistes, avaient été
formées au début de la guerre et disposaient d’un faible encadrement
d’officiers de carrière.
Le corps expéditionnaire
britannique (C.E.B.) comprenait 10 divisions (5 régulières, 5 territoriales),
toutes d’infanterie, partiellement motorisées. Le 9 mai 1940, l’unique division
blindée anglaise était toujours à l’entraînement en Angleterre.
L’armée belge comprenait 22
divisions dont deux de cavaleries et deux de chasseurs ardennais, partiellement
motorisés. Il n’y avait pas de blindés.
L’armée hollandaise alignait 10
divisions, toutes d’infanterie, à l’exception d’une division légère.
En comparaison,
les Allemands alignaient 136 divisions
Infanterie :
118
Infanterie
motorisée : 7
Blindées :
10
Cavalerie :
1
Trente-cinq des divisions
d’infanterie étaient d’active.
L’armée française avait un
avantage numérique incontestable en artillerie : 11000 pièces contre 7700.
Mais le canon allemand de 105 mm
devait se révéler supérieur au vieux canon 75 français gloire de la guerre
1914-1918.
Les Alliés avaient une légère
supériorité numérique en chars. La plus grande partie, cependant, fut déployée
en « petits paquets » pour appuyer de près l’infanterie sur le front.
C Forces aériennes
Les forces aériennes hollandaises
et belges étant pratiquement inexistantes, nous ne considérerons que les forces
françaises et britanniques
Chasseurs monoplaces (Morane,
Bloch, Dewoitine, Curtiss et Loire) : 600
Chasseurs biplaces (Potez 63) :
100
Bombardiers : 150 à 175
Appareils de reconnaissance :
350 à 400
La Grande-Bretagne avait envoyé
en France :
Chasseurs (Blenheim et Hurricane) :
130
Bombardiers légers et avions de
reconnaissance (Battle, Blenheim et Wellington) : 220
Avions de liaison (Lysander) :
50
Ces chiffres ne représentent
qu’une partie de la contribution britannique, car les effectifs basés dans le
Royaume-Uni, notamment les escadrilles de Spitfire, pouvaient intervenir en
France.
La puissance aérienne alliée
s’élevait donc approximativement à 1700 appareils.
Pour la Luftwaffe :
Chasseurs (Messerschmitt 109 et
110) : 1000
Bombardiers (Heinkel III) : 1200
Stuka (Junkers 87 et Junkers 88) :
350
Bombardiers moyens (Dornier) :
250
Avions de reconnaissance :
400
Avec 3200 avions, accusaient une
supériorité numérique de 2 contre 1 !!!
Nord-Est
A La ligne Maginot
Commencée en 1929, elle couvrait
la frontière de l’est et du nord-est, depuis Bâle jusqu’à Longuyon. De Bâle à
Haguenau, le Rhin, obstacle considérable, délimitait aussi la frontière. Le
long de son cours, la ligne n’était donc qu’un dense réseau de casemates en
béton.
Sur des kilomètres ont avait
tranché les flancs des collines pour les transformer en barrages antichars, les
brèches étant défendus par des fossés et des obstacles antichars. Les ouvrages
principaux étaient de véritables forteresses souterraines. Ils comportaient des
tourelles de tir escamotables, des monte-charge pour les munitions.
Les forts principaux exigeaient
une garnison de la force d’un bataillon.
B Forces terrestres
Sur le front nord-est, de Bâle à
la mer du Nord, les Français disposaient au total de 94 divisions.
Infanterie : 63
Infanterie motorisée : 7
Cuirassés : 3
Mécaniques légères : 3
Cavalerie :
5
Forteresse :
13
Trente de ces divisions étaient
des divisions d’active ; les autres, composées de réservistes, avaient été
formées au début de la guerre et disposaient d’un faible encadrement
d’officiers de carrière.
Le corps expéditionnaire
britannique (C.E.B.) comprenait 10 divisions (5 régulières, 5 territoriales),
toutes d’infanterie, partiellement motorisées. Le 9 mai 1940, l’unique division
blindée anglaise était toujours à l’entraînement en Angleterre.
L’armée belge comprenait 22
divisions dont deux de cavaleries et deux de chasseurs ardennais, partiellement
motorisés. Il n’y avait pas de blindés.
L’armée hollandaise alignait 10
divisions, toutes d’infanterie, à l’exception d’une division légère.
En comparaison,
les Allemands alignaient 136 divisions
Infanterie :
118
Infanterie
motorisée : 7
Blindées :
10
Cavalerie :
1
Trente-cinq des divisions
d’infanterie étaient d’active.
L’armée française avait un
avantage numérique incontestable en artillerie : 11000 pièces contre 7700.
Mais le canon allemand de 105 mm
devait se révéler supérieur au vieux canon 75 français gloire de la guerre
1914-1918.
Les Alliés avaient une légère
supériorité numérique en chars. La plus grande partie, cependant, fut déployée
en « petits paquets » pour appuyer de près l’infanterie sur le front.
C Forces aériennes
Les forces aériennes hollandaises
et belges étant pratiquement inexistantes, nous ne considérerons que les forces
françaises et britanniques
Chasseurs monoplaces (Morane,
Bloch, Dewoitine, Curtiss et Loire) : 600
Chasseurs biplaces (Potez 63) :
100
Bombardiers : 150 à 175
Appareils de reconnaissance :
350 à 400
La Grande-Bretagne avait envoyé
en France :
Chasseurs (Blenheim et Hurricane) :
130
Bombardiers légers et avions de
reconnaissance (Battle, Blenheim et Wellington) : 220
Avions de liaison (Lysander) :
50
Ces chiffres ne représentent
qu’une partie de la contribution britannique, car les effectifs basés dans le
Royaume-Uni, notamment les escadrilles de Spitfire, pouvaient intervenir en
France.
La puissance aérienne alliée
s’élevait donc approximativement à 1700 appareils.
Pour la Luftwaffe :
Chasseurs (Messerschmitt 109 et
110) : 1000
Bombardiers (Heinkel III) : 1200
Stuka (Junkers 87 et Junkers 88) :
350
Bombardiers moyens (Dornier) :
250
Avions de reconnaissance :
400
Avec 3200 avions, accusaient une
supériorité numérique de 2 contre 1 !!!
capablanca- Admin
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Age : 46
Date d'inscription : 28/12/2006
Tobrouk- Admin
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Situation géo. : Evreux
Loisirs : Math, histoire militaire, science, astronomie et météo!
Date d'inscription : 10/01/2006
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