Montcornet
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La Bataille de France :: ::
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Montcornet
En 1939, le colonel de Gaulle commande le 507è régiment de chars de combats (RCC).
Le 2 septembre, il reçoit le commandement des chars de la 5è armée, chargée de couvrir l'Alsace, le PC est installé à Wangenbourg.
Pendant toute la drôle de guerre, la 5è armée, comme la majorité des armées françaises, est l'arme aux pieds derrière la ligne Maginot.
Il essaye de promouvoir ses idées sur l'emploi des chars et demande l'installation de moyens radios. Il obtient du commandant d'armée que le char ne soit plus accompagnateur d'infanterie.
Son obstination finit par conduire l'Etat Major à regrouper un certain nombre de blindés dans 4 divisions cuirassées (DCR).
Il prend en février 1940, le commandement de la 4è DCR. Après une première attaque en mai, et bien que la division ne soit pas entièrement constituée, il tente avec 80 chars de couper les lignes de communications allemandes à Montcornet. La division doit se replier faute d'accompagnement et faute d'appuis.
Une autre attaque avec 150 chars est stoppée par l'aviation et l'artillerie allemande. Général à titre temporaire, il conduit sa division à hauteur d'Abbeville pour détruire une poche que les allemands avaient constitués au sud de la Somme. L'opération est un succès avec près de 400 prisonniers.
Malheureusement pour l'armée blindée française, il est rappellé à paris!
La bataille de Montcornet est la première grande bataille de chars avant celle de Koursk, en Russie.
A bientôt
Le 2 septembre, il reçoit le commandement des chars de la 5è armée, chargée de couvrir l'Alsace, le PC est installé à Wangenbourg.
Pendant toute la drôle de guerre, la 5è armée, comme la majorité des armées françaises, est l'arme aux pieds derrière la ligne Maginot.
Il essaye de promouvoir ses idées sur l'emploi des chars et demande l'installation de moyens radios. Il obtient du commandant d'armée que le char ne soit plus accompagnateur d'infanterie.
Son obstination finit par conduire l'Etat Major à regrouper un certain nombre de blindés dans 4 divisions cuirassées (DCR).
Il prend en février 1940, le commandement de la 4è DCR. Après une première attaque en mai, et bien que la division ne soit pas entièrement constituée, il tente avec 80 chars de couper les lignes de communications allemandes à Montcornet. La division doit se replier faute d'accompagnement et faute d'appuis.
Une autre attaque avec 150 chars est stoppée par l'aviation et l'artillerie allemande. Général à titre temporaire, il conduit sa division à hauteur d'Abbeville pour détruire une poche que les allemands avaient constitués au sud de la Somme. L'opération est un succès avec près de 400 prisonniers.
Malheureusement pour l'armée blindée française, il est rappellé à paris!
La bataille de Montcornet est la première grande bataille de chars avant celle de Koursk, en Russie.
A bientôt
Tobrouk- Admin
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Situation géo. : Evreux
Loisirs : Math, histoire militaire, science, astronomie et météo!
Date d'inscription : 10/01/2006
La bataille de Montcornet.
Montcornet est un carrefour routier important (Reims, Laon, St-Quentin) et un point de passage obligé pour le ravitaillement de plusieurs divisions allemandes. Cest aussi une ligne de liaison importante et des éléments de l'état-major du corps blindé de Guderian ainsi que les éléments logistiques de la 1e Panzerdivision (atelier de réparation, ravitaillement...) y sont stationés.
C'est là que la 4e DCr du Colonel de Gaulle va attaquer (contre-attaquer)
son action n'en reste pas moins une action de retardement, qu'une attaque de grande ampleur ! Le but je cite " Pour barrer la route de Paris, la 6e armée du général Tochon doit établir un front défensif sur l'Aisne et sur l'Aillette. Le rôle de la 4e DCr, opérant seule, en avant, dans la région de Laon, cosistera à gagner du temps à la mise en place de l'armée Tochon." Ces ordres emanent du général Doumenc.
Faisons une revue de détail de la 4e DCr :
Elle ne compte qu'un seul bataillon de chars lourds B1-bis le 46e BCC.
Les 2e et 24e BCC bataillon de chars légers sont équipés de R35.
Elle compte également le 19e BCC et la 345e CACC équipés de chars D2.
Le 10e régiment de cuirassiers.
Le 322e régiment d'artillerie (RA).
Le 4e Bataillon de chasseurs portés (BCP).
Cela peut sembler correct sur le papier mais les carences de la 4e DCr sont grandes. Le 322e RA n'a que des piéces de 75 mm, les 105 mm arriveront fin du mois ! L'infanterie de soutient du 4e BCP n'a pas ses véhicules de transport ! Les chars D2 sont pour certains usés et ne peuvent dépasser les 15km/h sur route, les autres sont non rodés ce qui revient au même. De plus la formation hative et dans l'urgence de la 4e DCr font que les conducteurs n'ont qu'un entraînement élémentaire, si les B1-bis sont flambant neuf les hommes ne connaisent pas ce matériel. Les
chars et automitrailleuses sont pour certains dépourvus de percuteurs, de lunettes de tirs, d'obus explosifs et aucune radio. Bref la 4e DCr bien que comprenant d'excellentes unités d'active est composée d'un vaste bric-à-brac. Elle livrera tout de même un superbe combat suite au prochain épisode...
C'est là que la 4e DCr du Colonel de Gaulle va attaquer (contre-attaquer)
son action n'en reste pas moins une action de retardement, qu'une attaque de grande ampleur ! Le but je cite " Pour barrer la route de Paris, la 6e armée du général Tochon doit établir un front défensif sur l'Aisne et sur l'Aillette. Le rôle de la 4e DCr, opérant seule, en avant, dans la région de Laon, cosistera à gagner du temps à la mise en place de l'armée Tochon." Ces ordres emanent du général Doumenc.
Faisons une revue de détail de la 4e DCr :
Elle ne compte qu'un seul bataillon de chars lourds B1-bis le 46e BCC.
Les 2e et 24e BCC bataillon de chars légers sont équipés de R35.
Elle compte également le 19e BCC et la 345e CACC équipés de chars D2.
Le 10e régiment de cuirassiers.
Le 322e régiment d'artillerie (RA).
Le 4e Bataillon de chasseurs portés (BCP).
Cela peut sembler correct sur le papier mais les carences de la 4e DCr sont grandes. Le 322e RA n'a que des piéces de 75 mm, les 105 mm arriveront fin du mois ! L'infanterie de soutient du 4e BCP n'a pas ses véhicules de transport ! Les chars D2 sont pour certains usés et ne peuvent dépasser les 15km/h sur route, les autres sont non rodés ce qui revient au même. De plus la formation hative et dans l'urgence de la 4e DCr font que les conducteurs n'ont qu'un entraînement élémentaire, si les B1-bis sont flambant neuf les hommes ne connaisent pas ce matériel. Les
chars et automitrailleuses sont pour certains dépourvus de percuteurs, de lunettes de tirs, d'obus explosifs et aucune radio. Bref la 4e DCr bien que comprenant d'excellentes unités d'active est composée d'un vaste bric-à-brac. Elle livrera tout de même un superbe combat suite au prochain épisode...
Invité- Invité
Re: Montcornet
Le gros défaut de ce type de division s'est de ne pas avoir de Groupe de Reconnaissance (GR), ou de Groupe Aerien d'Observation (GAO).
Guilhem- Invité
Re: Montcornet
N'oublions pas que la 4e DCR constituée le 10 mai était loin d'être complète.
Deux choix s'offraient à De Gaulle : Attaquer avec les moyens disponibles ou attendre l'arrivée des éléments manquants. Connaissant la personnalité de son chef, il est facile de deviner quel choix a été fait. Et à mon humble avis c'était le bon choix. D'autres chefs d'unités ont reportés leurs attaques, voire même ont éparpillé la DCR mise à leur disposition (Général Flavigny et la 3e DCR le 14 mai). Il faut quand même reconnaitre à De Gaulle qu'il a été le seul à attaquer au moment où il était encore possible d'espérer un résultat.
Les effets de son attaque sont fonction des moyens dont il disposait, au moins a-t-il sauvé l'honneur.
N'oublions pas non plus le 47e BCC qui faisait aussi partie de la 4e DCR
Deux choix s'offraient à De Gaulle : Attaquer avec les moyens disponibles ou attendre l'arrivée des éléments manquants. Connaissant la personnalité de son chef, il est facile de deviner quel choix a été fait. Et à mon humble avis c'était le bon choix. D'autres chefs d'unités ont reportés leurs attaques, voire même ont éparpillé la DCR mise à leur disposition (Général Flavigny et la 3e DCR le 14 mai). Il faut quand même reconnaitre à De Gaulle qu'il a été le seul à attaquer au moment où il était encore possible d'espérer un résultat.
Les effets de son attaque sont fonction des moyens dont il disposait, au moins a-t-il sauvé l'honneur.
N'oublions pas non plus le 47e BCC qui faisait aussi partie de la 4e DCR
Re: Montcornet
Je rectifie il s'agit de la VIe armée Touchon et non Tochon. Il est exact que le 47e BCC équipé de B1-bis est bien rattaché à la 4e DCr mais il ne participe pas aux combats de Montcornet (je ne le cite donc pas dans les éffectifs ayant participés) seul le 46e BCC (commandant Bescond) équipé de B1-bis est le seul des deux bataillons de chars lourds qui prend part aux combats de Montcornet. Sa présence fort souhaité d'ailleur le 46e BCC arrive tôt le matin du 17 mai et de Gaulle l'envoit immédiatement à l'attaque !! Le 4e BCP (commandant Bertrand) qui doit apporter le soutient d'infanterie indispensable à l'opération pour tenir le terrain n'arrive lui quand milieu de journée (aprés 15H00) trop tard pour conserver les ponts conquis par les chars. Devant ce manque d'infanterie pour appuyer l'attaque de Gaulle utilise les moyens du bord une batterie du 4e groupe autonome (unité de guerre chimique !!) qui vont s'avérer de piétres fantassins.
Je ferais un descriptif des combats du 17 mai demain.
Je ferais un descriptif des combats du 17 mai demain.
Invité- Invité
Le combat de Montcornet.
Le 16 mai les troupes françaises (attention on l'a vu toutes ne sont pas encore sur place) s'installent dans le village de Chivres dont le pont sur la Souche va être la base de départ pour le mouvement des unités françaises au nord et qui va grosso-modo longer la voie de chemin de fer Laon-Montcornet. Vers 20h30 un petit détachement de reconnaissance allemand (motos et 3 véhicules blindés à roues) est accroché par les Renault R-35 du 24e BCC (commandant Delatour) deux véhicules en réchappent. Tout au long de la nuit de petits groupes de reconnaissance allemands tatent le terrain pour trouver une éventuelle faille dans le dispositif français. Ils n'arrivent à rien et subissent des pertes.
Bien que non concluantes ces actions incitent de Gaulle à agir certainement plus tôt qu'il ne le souhaite vraiment. Mais ce dernier sait aussi qu'elles sont toujours le prélude à des opérations plus importantes par la suite. Bien décidé à "ne pas subir" et pour une fois gagner l'initiative sur les allemands même avec des moyens incomplets il programme son attaque pour le 17 mai.
L'attaque débute le 17 mai à 4h15 du matin alors qu'il fait nuit (chose rare
pour le souligner car les équipages de chars à l'époque n'apprécient guére opérer dans de telles conditions). Deux colones distinctes vont faire mouvement en "paralléle" : au nord (Chivres-Bussy-Montcornet) 46e BCC avec ses B1-bis et la 345e CACC avec ses chars D2 et au sud (
Sissonne-Boncourt-Lislet) les 2e BCC et 24e BCC tous deux avec des R-35. Le support d'infanterie 400 artilleurs sans canons du 4e groupe autonome qui n'ont jamais combattu à coté de chars (c'est peu). Pas de support aérien et un soutient d'artillerie limité aux piéces de 75 (bon canon mais qui manque d'allonge).
Combat de la colone "nord" : à peine les positions de Chivres dépassées
les français tombent sur un convoi allemand en mouvement. L'accrochage est violent et il coincide avec l'arrivée des B1-bis sur la scéne ! Les allemands laissent 18 camions et véhicules divers, une auto-mitrailleuse, 2 canons, six motos et déplorent 23 morts et 33 prisonniers. En bordant la route cinq B1-bis s'embourbent à la sortie de Liesse. Les D2 recontrent des piéces de Pak 36/37 le long de la voie ferrée. Bien que causant peu de dommages aux chars français, sans infanterie d'accompagnement les chars mettent du temps à les museler. On se rend compte que nos blindés
agissent seuls en avant. Encore plus grave aprés 12 km de progression hachée les B1-bis ont soif, il faut "déja" les ravitailler en essence. Ils repartent vers 16H00 sur Montcornet (a ce même moment les R-35 de la colone "sud" quittent Montcornet par manque d'infanterie et eux aussi doivent maintenant ravitailler). Les D2 livrent un combat sur la route de Marle-Montcornet contre des blindés légers allemands sortant des ateliers de réparation et nettoyent le village de Clermont. Les B1-bis et D2 atteignent enfin Moncornet et la bataille est sanglante trois D2 sont détruits
Devant l'avance française le capitaine von Kielmansegg chef de la section logistique de la 1e Panzerdivion a rameuté entre temps (suite à l'entrée des R-35 dans Montcornet) quatre 88 et deux piéces de Flak de 20 qu'il dispose à la sortie sud du village. Les allemands sont malmenés et leur pertes sévères mais sans infanterie les chars ne peuvent tenir le terrain seuls, vers 18h20 encore une fois l'essence vient à manquer ! Il faut se replier, les stukas détruisent deux B1-bis et un D2 dans l'interlude.
Combat de la colone "sud" : elle progresse au départ assez facilement.
Les 1e et 3e compagnie atteignent Montcornet et Lislet en fin de matinée.
Les allemands attendent le dernier moment pour dévoiler leurs canons antichars. Sans infanterie les chars sont vulnérables dans ces combats de rue. Mais ils tiennent !! Vers 15h00 l'infanterie n'a toujours pas rejoint (jamais d'ailleur) et l'essence baisse les R-35 doivent décrocher vers Sainte Preuve et Boncourt.
Le 4e BCP arrive enfin vers 15h00, les chasseurs ne peuvent rejoindre les chars loin en avant. Ils livrent de violents combats contres des allemands isolés que les chars ont dépassé. Les allemands s'accrochent et forment des poches de résistances dans le secteur de Chivres. Les chasseurs les éliminent peu à peu mais cela prend du temps et restent fixés sans pouvoir aller de l'avant.
Bien que Montcornet soit occupé deux fois par les français, ces derniers doivent abandonner le village non sans avoir infligés de lourdes pertes aux allemands. Le soir les troupes françaies se retranchent sur leurs positions de départ.
Bilan et analyse au prochain épisode..
Bien que non concluantes ces actions incitent de Gaulle à agir certainement plus tôt qu'il ne le souhaite vraiment. Mais ce dernier sait aussi qu'elles sont toujours le prélude à des opérations plus importantes par la suite. Bien décidé à "ne pas subir" et pour une fois gagner l'initiative sur les allemands même avec des moyens incomplets il programme son attaque pour le 17 mai.
L'attaque débute le 17 mai à 4h15 du matin alors qu'il fait nuit (chose rare
pour le souligner car les équipages de chars à l'époque n'apprécient guére opérer dans de telles conditions). Deux colones distinctes vont faire mouvement en "paralléle" : au nord (Chivres-Bussy-Montcornet) 46e BCC avec ses B1-bis et la 345e CACC avec ses chars D2 et au sud (
Sissonne-Boncourt-Lislet) les 2e BCC et 24e BCC tous deux avec des R-35. Le support d'infanterie 400 artilleurs sans canons du 4e groupe autonome qui n'ont jamais combattu à coté de chars (c'est peu). Pas de support aérien et un soutient d'artillerie limité aux piéces de 75 (bon canon mais qui manque d'allonge).
Combat de la colone "nord" : à peine les positions de Chivres dépassées
les français tombent sur un convoi allemand en mouvement. L'accrochage est violent et il coincide avec l'arrivée des B1-bis sur la scéne ! Les allemands laissent 18 camions et véhicules divers, une auto-mitrailleuse, 2 canons, six motos et déplorent 23 morts et 33 prisonniers. En bordant la route cinq B1-bis s'embourbent à la sortie de Liesse. Les D2 recontrent des piéces de Pak 36/37 le long de la voie ferrée. Bien que causant peu de dommages aux chars français, sans infanterie d'accompagnement les chars mettent du temps à les museler. On se rend compte que nos blindés
agissent seuls en avant. Encore plus grave aprés 12 km de progression hachée les B1-bis ont soif, il faut "déja" les ravitailler en essence. Ils repartent vers 16H00 sur Montcornet (a ce même moment les R-35 de la colone "sud" quittent Montcornet par manque d'infanterie et eux aussi doivent maintenant ravitailler). Les D2 livrent un combat sur la route de Marle-Montcornet contre des blindés légers allemands sortant des ateliers de réparation et nettoyent le village de Clermont. Les B1-bis et D2 atteignent enfin Moncornet et la bataille est sanglante trois D2 sont détruits
Devant l'avance française le capitaine von Kielmansegg chef de la section logistique de la 1e Panzerdivion a rameuté entre temps (suite à l'entrée des R-35 dans Montcornet) quatre 88 et deux piéces de Flak de 20 qu'il dispose à la sortie sud du village. Les allemands sont malmenés et leur pertes sévères mais sans infanterie les chars ne peuvent tenir le terrain seuls, vers 18h20 encore une fois l'essence vient à manquer ! Il faut se replier, les stukas détruisent deux B1-bis et un D2 dans l'interlude.
Combat de la colone "sud" : elle progresse au départ assez facilement.
Les 1e et 3e compagnie atteignent Montcornet et Lislet en fin de matinée.
Les allemands attendent le dernier moment pour dévoiler leurs canons antichars. Sans infanterie les chars sont vulnérables dans ces combats de rue. Mais ils tiennent !! Vers 15h00 l'infanterie n'a toujours pas rejoint (jamais d'ailleur) et l'essence baisse les R-35 doivent décrocher vers Sainte Preuve et Boncourt.
Le 4e BCP arrive enfin vers 15h00, les chasseurs ne peuvent rejoindre les chars loin en avant. Ils livrent de violents combats contres des allemands isolés que les chars ont dépassé. Les allemands s'accrochent et forment des poches de résistances dans le secteur de Chivres. Les chasseurs les éliminent peu à peu mais cela prend du temps et restent fixés sans pouvoir aller de l'avant.
Bien que Montcornet soit occupé deux fois par les français, ces derniers doivent abandonner le village non sans avoir infligés de lourdes pertes aux allemands. Le soir les troupes françaies se retranchent sur leurs positions de départ.
Bilan et analyse au prochain épisode..
Invité- Invité
Le général Billotte
Général Billotte
A bientôt
A bientôt
Tobrouk- Admin
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Age : 74
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Date d'inscription : 10/01/2006
Re: Montcornet
Ceci est très intéressant et même utile car je suis à inclure la battaille de Montcornet dans un roman.
Malgré de longues heures de surfer sur le web, j'ai de la difficulté à reconstituer certains éléments de la chronologie.
Je comprends malgré tout que la ville est d'abord prise par les Allemands sans difficulté le 15 mai dans l'après midi. Reprise ensuite par les Français au cours de cette journée du 17 mai.
1/. A quelle distance se trouvent alors les lignes allemandes?
Par manque d'infanterie, les Français ne peuvent pas s'y consolider et doivent se replier.
2/. Dans quelles conditions s'effectuent cette évacutation et l'entrée des Allemands (cette fois définitive)?
Je n'ai pas trouvé d'informations sur ce sujet.
Que m'en dites-vous?
Malgré de longues heures de surfer sur le web, j'ai de la difficulté à reconstituer certains éléments de la chronologie.
Je comprends malgré tout que la ville est d'abord prise par les Allemands sans difficulté le 15 mai dans l'après midi. Reprise ensuite par les Français au cours de cette journée du 17 mai.
1/. A quelle distance se trouvent alors les lignes allemandes?
Par manque d'infanterie, les Français ne peuvent pas s'y consolider et doivent se replier.
2/. Dans quelles conditions s'effectuent cette évacutation et l'entrée des Allemands (cette fois définitive)?
Je n'ai pas trouvé d'informations sur ce sujet.
Que m'en dites-vous?
Nol- Nombre de messages : 1
Age : 58
Situation géo. : Nantes, Bretagne
Date d'inscription : 27/01/2008
Re: Montcornet
Invité a écrit:Montcornet est un carrefour routier important (Reims, Laon, St-Quentin) et un point de passage obligé pour le ravitaillement de plusieurs divisions allemandes. Cest aussi une ligne de liaison importante et des éléments de l'état-major du corps blindé de Guderian ainsi que les éléments logistiques de la 1e Panzerdivision (atelier de réparation, ravitaillement...) y sont stationés.
C'est là que la 4e DCr du Colonel de Gaulle va attaquer (contre-attaquer)
son action n'en reste pas moins une action de retardement, qu'une attaque de grande ampleur ! Le but je cite " Pour barrer la route de Paris, la 6e armée du général Tochon doit établir un front défensif sur l'Aisne et sur l'Aillette. Le rôle de la 4e DCr, opérant seule, en avant, dans la région de Laon, cosistera à gagner du temps à la mise en place de l'armée Tochon." Ces ordres emanent du général Doumenc.
Faisons une revue de détail de la 4e DCr :
Elle ne compte qu'un seul bataillon de chars lourds B1-bis le 46e BCC.
Les 2e et 24e BCC bataillon de chars légers sont équipés de R35.
Elle compte également le 19e BCC et la 345e CACC équipés de chars D2.
Le 10e régiment de cuirassiers.
Le 322e régiment d'artillerie (RA).
Le 4e Bataillon de chasseurs portés (BCP).
Cela peut sembler correct sur le papier mais les carences de la 4e DCr sont grandes. Le 322e RA n'a que des piéces de 75 mm, les 105 mm arriveront fin du mois ! L'infanterie de soutient du 4e BCP n'a pas ses véhicules de transport ! Les chars D2 sont pour certains usés et ne peuvent dépasser les 15km/h sur route, les autres sont non rodés ce qui revient au même. De plus la formation hative et dans l'urgence de la 4e DCr font que les conducteurs n'ont qu'un entraînement élémentaire, si les B1-bis sont flambant neuf les hommes ne connaisent pas ce matériel. Les
chars et automitrailleuses sont pour certains dépourvus de percuteurs, de lunettes de tirs, d'obus explosifs et aucune radio. Bref la 4e DCr bien que comprenant d'excellentes unités d'active est composée d'un vaste bric-à-brac. Elle livrera tout de même un superbe combat suite au prochain épisode...
Bonjours a tous.
Voila,en regardant les états signalétiques et des services de mon grand pére,j'ai vu qu'il avait été cité a l'ordre du 322éme RATT,le 03 juin 1940,pour sa conduite lors des combats du 30 et 31 MAI 1940(il était lieutenant),a fini sa carriére comme lieutenant colonel en 1957,(dcd en 1978).
Je n'ai pas de précision,sur les lieux des combats.
Mais,je pense qu'il s'agit de la BATAILLE de MONCORNET,au vu des dates,et du lieux oû était engagés le 322 éme RATT
Pouvez vous me renseigner;Merci
SALUTATIONS
lesuippas- Nombre de messages : 3
Age : 65
Situation géo. : suippes
Date d'inscription : 23/10/2009
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