A propos
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"Je le déclare sans ambage" (Un peu présomptueux)
En hommage aux Marins de la flotte française de l'Atlantique,
lâchement assassinés par la Royal Navy
sur ordre de Winston Churchill.
les 3 et 6 juillet 1940.
Après la signature de l'armistice,
Hitler ne désarme pas et vise l'Angleterre.
Les négociations n'ayant jamais abouties,
Winston Churchill, craint à un affrontement décisif.
Le premier Ministre britanique pense
à une éventuelle coopération de la Marine française.
Aussi décide t'il de prendre les devants
et de bombarder toute la flotte en mouillage.
Les uns à la jetée Saint-André dans ce qui était,
le paisible port de pêche de la Marsa de l'Oranie,
les autres rassemblés au pied de la forteresse de Mers-El-Kebir
(en arabe, grand port),
L'Amiral Darlan, membre du gouvernement du Maréchal Pétain,
était parvenu à obtenir des plénipotentiaires allemands,
que la flotte ne soit pas considérée comme prise de guerre.
Churchill, n'avait aucune confiance en ce consensus,
signé par Darlan, et de plus il redoutait
l'embargo italien, même si Mussolini,
avait rejeté la proposition de Darlan.
Churchill savait aussi que Mussolini,
n'avait pas digéré l'échec de l'attaque de ses croiseurs,
contre les 2 cuirassés "Dunkerque" et "Strasbourg"
et des 6 contre-torpilleurs français.
La flotte italienne ayant subi d'énormes dégats et notament
la disparition en profondeur de ses ses 2 sous-marins,
l'affrontement du 13 juin au sud des Baléares,
laissait à Mussolini, l'après-goût d'une revanche en perspective.
Deux solutions s'offraient à lui, la destruction complête de la flotte française, ou s'accaparer de celle-ci, pour renflouer la force navale italienne...
En fait, l'avenir de la flotte française était incertaine,
et ce, depuis la signature du 22 juin, L'Amiral Gensoul, n'ayant reçu aucun ordre émanant de l'état-major, les rumeurs circulaient sur les bâtiments, "rejoindre les Anglais et de Gaulle",
ou simplement, s'abriter, dans les ports britaniques.
Darlan redoutait deux hypoyhèses, l'ordre de combattre la flotte britannique et, ou l'ordre, de sabordage sur toute les unités
plutôt qu'un ralliement à de Gaulle.
Ces deux situations alarmantes et meurtrières tant redoutées
allaient se présenter dans les deux jours de juillet à Mers-El-Kebir...
Le 27 juin 1940, l'ordre d'assassinat est lancé.
Les alliés d'hier qui se battaient au côtés de la flotte française contre la Marine allemande, allaient devenir les assassins de demain.
Le vice-amiral James Sommerville, commandant le "Hood",
scandalisé de l'ordre reçu, ainsi que son ami le commodore Holland,
commandant le "Fox-Hound" vont malgré eux, adopter la tactique de Nelson à Aboukir, après avoir tenter de faire renoncer au premier Ministre, le lancement de cette opération.
Churchilll ne les entendra pas et la force "H" fera route sur Mers-El-Kebir.
Ce sera l'opération "Catapult" de Winston Churchill.
Ce fut le Commodore Holland qui eût l'ingrâte mission d'annoncer l'ultimatum à l'Amiral français Marcel Bruno Gensoul,
sous les ordres duquel, il avait servi un an auparavant.
Redoutant le refus d'obtempérer de l'Amiral,
le commodore Holland, aux grands regrets,
Le Commodore Holland après l'échec des négociations sur ultimatum
avec l'Amiral Gensoul, quitte le "Dunkerque"
face à cet homme d'honneur, se résignera dans la douleur,
ses efforts de conciliabule, demeurant vains, tentant d'empêcher
ce qu'il redoutait personnellement de vivre:
l'affrontement inégale des deux flottes qui deviendra la tragédie de ces ignobles dates des 3 et 6 juillet 1940,
honteuses pour la Royal Navy dans l'histoire de la seconde guerre mondiale.
La Légion et la Marine ayant épousé la même devise "Honneur et Fidélité"
Le respect de la hiérarchie se devait être.
Même si la hierarchie était l'Amiral Darlan
et le gouvernement du Maréchal Pétain..
Quatrain de Michel de Notre-Dame (Nostradamus)
pour Philippe Pétain
D'un chef vieillard naistra sens hebeté,
Degenerant par sa'avoir & par armes :
Le chef de France par sa sœur redouté,
Champs divisez, concedez aux gens d'armes
Un ordre est un ordre, on ne discute jamais...
Au total, une vingtaine de Bâtiments de surface,
dont 4 cuirassés constituaient cette force navale.
En tête le "Dunkerque", bâtiment de l'Amiral Gensoul,
amarré à l'applomb du phare, au pied de la forteresse, sur son babord, 3 autres cuirassés, le "Provence", le "Strasbourg" et le "Bretagne"
Début du bombardement: 3 juillet 1940 à 17h56
Un obus de 380 tombe derrière le "Strasbourg"
un obus de 380 tombe loin, à babord du "Commandant Teste"
un obus de 380 tombe derrière la jetée, à l'arrière du "Bretagne"
un 2eme obus de 380 tombe sur l'arrière du "Bretagne" faisant impact:
l'incendie s'est aussitôt déclaré.
Le contre-torpilleur"Mogador" a quitté son mouillage et masque les cuirassés "Dunkerque" et "Provence",
Le contre-torpilleur "Mogador" est touché par un obus de 380,
sa soute arrière de grenades sous-marines explose.
Au fond, le "Bretagne" brûle.
Un obus de 380 tombe en dehors de la jetée,
un autre tombe près du "Dunkerque".
Les batteries du port de Santon (montagne de Mers-el-Kebir) font feu sur
l'escadre anglaise à 9km500 environ, protégée par un rideau de fumée.
Le contre-torpilleur "Mogador" flambe par l'arrière.
Le contre-torpilleur"Volta" se rapproche.
Le "Dunkerque" a été touché, l'incendie se déclare dans les machines
flanqués des cuirassés "Valiant", "Résolution", "Nelson",
des croiseurs "Arethase", "Enterprise",
et de 11 destroyers, dont le "Foxhound, placé sous le commandement
du commodore Holland" entreprit sa sale besogne,
ouvrant le feu, tout de suite après les premières semonces du "Hood".
Dans cette terrible tragédie,
5 contre-torpilleurs et le "Strasbourg" avaient réussi à gagner le large.
Le lendemain du carnage, durant toute la nuit,
les "Caïmans" de la compagnie Schneider
se portèrent au secours des rescapés qui nageaient dans la rade,
et poursuivirent leur investigation dans les recherches par 20 mètres de fond , tentant de sauver les marins du "Bretagne".
Hélas le secours, à sauver ces malheureux de l'asphyxie était impossible.
Après enquête, il s'est avéré que l'Amiral Gensoul aurait commis
trois erreurs de jugement, qui auraient pu éviter cette tuerie.
La première était d'avoir cru que sa flotte aurait pu quitter la rade
et livrer combat en haute mer.
Il eût été sot de penser que Sommerville l'aurait laissé faire,
et que les 4 cuirassés, auraient pu être ensemble sur le lieu du combat
Seuls, le "Dunkerque", et le "Strasbourg" étaient aptes à une telle manoeuvre, il était évident que les deux anciens cuirassés, "Bretagne" et "Provence, surchargés en hommes et matériels,
auraient été dans l'impossibilité d'en faire autant,
et Gensoul le savait puisqu'il avait commandé ces deux cuirassés.
La deuxième erreur, s'impliquait dans les positions d'amarrage
par la poupe des 4 cuirassés à la grande jetée,
ils ne bénéficiaient là d'aucune protection.
De plus , tournant le dos à la flotte britannique,
ils ne pouvaient faire pivoter leurs tourelles avant,
en vue d'une riposte définitive.
Ils se trouvaient donc dans une situation très vulnérable.
Avant l'heure fatidique, il leur eut fallu manœuvrer
pour se placer en meilleure position de combat et de tir.
La troisième erreur, fut d'avoir attendu le déclenchement de la première salve britannique.Possible que l'Amiral se soit cru à Fontenoy,
là où un certain Maréchal de Saxe avait crié:
"Messieurs les Anglais, tirez les premiers".
Si ce Maréchal de Louis XV remporta toutefois la victoire,
ce ne fut pas du tout le cas pour notre Amiral
qui fit hisser le drapeau blanc
30 minutes après le début des hostilités,
pour solliciter l'arrêt des bombardements auprès de Sommerville.
Malheureusement, le massacre était déjà bien consommé
avec plus d'un millier de morts et de blessés.
Le cuirassé, "Bretagne" coulé, le "Dunkerque", le "Provence",le "Mogador" mis hors de combat.
La précision en particulier, des tirs de "Hood" a été terrible
contre nos navires encore à quai, et, contre ceux qui tentaient de franchir la passe.
Seul, le cuirassé moderne, "Strasbourg", commandé par le Capitaine Bernard Geli, avait pu réussir son appareillage et gagner ainsi le large,
se réfugiant dans l'abri du port de Toulon.
Avec lui, les contre-torpilleurs "Volga", "Lynx", "Terrible", "Tigre", et "Kersaint", qui furent rejoint par les avisos, et les sous-marins amarrés à Oran. Ces bâtiments rescapés de l'agression de la Royal Navy
parvinrent à rejoindre Toulon, avec, à leurs trousses des bâtiments rapides de la force H.
Le Capitaine Geli deviendra en 1958, le Préfet de la Vème région maritime d'Oranie.
Ce drame du 3 juillet 1940, avait toutefois connu un miracle.
Le"Commandant Teste", notre porte-hydravions, amarré aux côtés des 4 cuirassés, n'avait été touché. Seul élément intact de la flotte de l'Atlantique, dans le port de Mers-el-Kebir.
Il put, à son tour, le lendemain, gagner le port de Bizerte en Tunisie,
échappant aux sous-marins britanniques, restés en embuscade,
et dont l'un réussit à couler un des avisos, sortis du port d'Oran qui l'escortait, le "Rigault de Genouilly".
Au gouvernement, Pétain était très acablé,
Darlan fulminait, voulant déclarer la guerre à la Grande bretagne,
c'est Laval qui l'en dissuada.
A Londres, de Gaulle, informé à posteriori par Churchill,
s'en montra fort courroucé, et menaça de partir au Canada,
mais toujours aussi caractériel dans son idée de la France,
il montra d'avantage de compassion pour la destruction des navires
que pour le sacrifice de 1500 marins.
Pendant ce temps, Churchill, après de sérieux débats quotidiens
à l'Admiralty, avait convoqué ses amiraux de la force H
en vue d'entreprendre une nouvelle opération, sous le code "Lever"
pour couler dans les prochains jours, le "Dunkerque",
et l'empêcher de rejoindre Toulon afin qu'il ne soit pas absorbé
au sein de la flotte de la Mediterranée italienne.
Cela devait être une obcession chez lui. Sommerville, déjà écoeuré de la première mission, envisagea de proposer sa démission, car le plan d'attaque établi en zone d'échouage, de la seule cible,
le "Dunkerque", pouvait mettre en danger la population civile du village.
Winston Churchill, quelque peu désarçonné abandonna l'opération
pour accepter le projet de l'Amiral Wells.
lâchement assassinés par la Royal Navy
sur ordre de Winston Churchill.
les 3 et 6 juillet 1940.
Après la signature de l'armistice,
Hitler ne désarme pas et vise l'Angleterre.
Les négociations n'ayant jamais abouties,
Winston Churchill, craint à un affrontement décisif.
Le premier Ministre britanique pense
à une éventuelle coopération de la Marine française.
Aussi décide t'il de prendre les devants
et de bombarder toute la flotte en mouillage.
Les uns à la jetée Saint-André dans ce qui était,
le paisible port de pêche de la Marsa de l'Oranie,
les autres rassemblés au pied de la forteresse de Mers-El-Kebir
(en arabe, grand port),
L'Amiral Darlan, membre du gouvernement du Maréchal Pétain,
était parvenu à obtenir des plénipotentiaires allemands,
que la flotte ne soit pas considérée comme prise de guerre.
Churchill, n'avait aucune confiance en ce consensus,
signé par Darlan, et de plus il redoutait
l'embargo italien, même si Mussolini,
avait rejeté la proposition de Darlan.
Churchill savait aussi que Mussolini,
n'avait pas digéré l'échec de l'attaque de ses croiseurs,
contre les 2 cuirassés "Dunkerque" et "Strasbourg"
et des 6 contre-torpilleurs français.
La flotte italienne ayant subi d'énormes dégats et notament
la disparition en profondeur de ses ses 2 sous-marins,
l'affrontement du 13 juin au sud des Baléares,
laissait à Mussolini, l'après-goût d'une revanche en perspective.
Deux solutions s'offraient à lui, la destruction complête de la flotte française, ou s'accaparer de celle-ci, pour renflouer la force navale italienne...
En fait, l'avenir de la flotte française était incertaine,
et ce, depuis la signature du 22 juin, L'Amiral Gensoul, n'ayant reçu aucun ordre émanant de l'état-major, les rumeurs circulaient sur les bâtiments, "rejoindre les Anglais et de Gaulle",
ou simplement, s'abriter, dans les ports britaniques.
Darlan redoutait deux hypoyhèses, l'ordre de combattre la flotte britannique et, ou l'ordre, de sabordage sur toute les unités
plutôt qu'un ralliement à de Gaulle.
Ces deux situations alarmantes et meurtrières tant redoutées
allaient se présenter dans les deux jours de juillet à Mers-El-Kebir...
Le 27 juin 1940, l'ordre d'assassinat est lancé.
Les alliés d'hier qui se battaient au côtés de la flotte française contre la Marine allemande, allaient devenir les assassins de demain.
Le vice-amiral James Sommerville, commandant le "Hood",
scandalisé de l'ordre reçu, ainsi que son ami le commodore Holland,
commandant le "Fox-Hound" vont malgré eux, adopter la tactique de Nelson à Aboukir, après avoir tenter de faire renoncer au premier Ministre, le lancement de cette opération.
Churchilll ne les entendra pas et la force "H" fera route sur Mers-El-Kebir.
Ce sera l'opération "Catapult" de Winston Churchill.
Ce fut le Commodore Holland qui eût l'ingrâte mission d'annoncer l'ultimatum à l'Amiral français Marcel Bruno Gensoul,
sous les ordres duquel, il avait servi un an auparavant.
Redoutant le refus d'obtempérer de l'Amiral,
le commodore Holland, aux grands regrets,
Le Commodore Holland après l'échec des négociations sur ultimatum
avec l'Amiral Gensoul, quitte le "Dunkerque"
face à cet homme d'honneur, se résignera dans la douleur,
ses efforts de conciliabule, demeurant vains, tentant d'empêcher
ce qu'il redoutait personnellement de vivre:
l'affrontement inégale des deux flottes qui deviendra la tragédie de ces ignobles dates des 3 et 6 juillet 1940,
honteuses pour la Royal Navy dans l'histoire de la seconde guerre mondiale.
La Légion et la Marine ayant épousé la même devise "Honneur et Fidélité"
Le respect de la hiérarchie se devait être.
Même si la hierarchie était l'Amiral Darlan
et le gouvernement du Maréchal Pétain..
Quatrain de Michel de Notre-Dame (Nostradamus)
pour Philippe Pétain
D'un chef vieillard naistra sens hebeté,
Degenerant par sa'avoir & par armes :
Le chef de France par sa sœur redouté,
Champs divisez, concedez aux gens d'armes
Un ordre est un ordre, on ne discute jamais...
Au total, une vingtaine de Bâtiments de surface,
dont 4 cuirassés constituaient cette force navale.
En tête le "Dunkerque", bâtiment de l'Amiral Gensoul,
amarré à l'applomb du phare, au pied de la forteresse, sur son babord, 3 autres cuirassés, le "Provence", le "Strasbourg" et le "Bretagne"
Début du bombardement: 3 juillet 1940 à 17h56
Un obus de 380 tombe derrière le "Strasbourg"
un obus de 380 tombe loin, à babord du "Commandant Teste"
un obus de 380 tombe derrière la jetée, à l'arrière du "Bretagne"
un 2eme obus de 380 tombe sur l'arrière du "Bretagne" faisant impact:
l'incendie s'est aussitôt déclaré.
Le contre-torpilleur"Mogador" a quitté son mouillage et masque les cuirassés "Dunkerque" et "Provence",
Le contre-torpilleur "Mogador" est touché par un obus de 380,
sa soute arrière de grenades sous-marines explose.
Au fond, le "Bretagne" brûle.
Un obus de 380 tombe en dehors de la jetée,
un autre tombe près du "Dunkerque".
Les batteries du port de Santon (montagne de Mers-el-Kebir) font feu sur
l'escadre anglaise à 9km500 environ, protégée par un rideau de fumée.
Le contre-torpilleur "Mogador" flambe par l'arrière.
Le contre-torpilleur"Volta" se rapproche.
Le "Dunkerque" a été touché, l'incendie se déclare dans les machines
flanqués des cuirassés "Valiant", "Résolution", "Nelson",
des croiseurs "Arethase", "Enterprise",
et de 11 destroyers, dont le "Foxhound, placé sous le commandement
du commodore Holland" entreprit sa sale besogne,
ouvrant le feu, tout de suite après les premières semonces du "Hood".
Dans cette terrible tragédie,
5 contre-torpilleurs et le "Strasbourg" avaient réussi à gagner le large.
Le lendemain du carnage, durant toute la nuit,
les "Caïmans" de la compagnie Schneider
se portèrent au secours des rescapés qui nageaient dans la rade,
et poursuivirent leur investigation dans les recherches par 20 mètres de fond , tentant de sauver les marins du "Bretagne".
Hélas le secours, à sauver ces malheureux de l'asphyxie était impossible.
Après enquête, il s'est avéré que l'Amiral Gensoul aurait commis
trois erreurs de jugement, qui auraient pu éviter cette tuerie.
La première était d'avoir cru que sa flotte aurait pu quitter la rade
et livrer combat en haute mer.
Il eût été sot de penser que Sommerville l'aurait laissé faire,
et que les 4 cuirassés, auraient pu être ensemble sur le lieu du combat
Seuls, le "Dunkerque", et le "Strasbourg" étaient aptes à une telle manoeuvre, il était évident que les deux anciens cuirassés, "Bretagne" et "Provence, surchargés en hommes et matériels,
auraient été dans l'impossibilité d'en faire autant,
et Gensoul le savait puisqu'il avait commandé ces deux cuirassés.
La deuxième erreur, s'impliquait dans les positions d'amarrage
par la poupe des 4 cuirassés à la grande jetée,
ils ne bénéficiaient là d'aucune protection.
De plus , tournant le dos à la flotte britannique,
ils ne pouvaient faire pivoter leurs tourelles avant,
en vue d'une riposte définitive.
Ils se trouvaient donc dans une situation très vulnérable.
Avant l'heure fatidique, il leur eut fallu manœuvrer
pour se placer en meilleure position de combat et de tir.
La troisième erreur, fut d'avoir attendu le déclenchement de la première salve britannique.Possible que l'Amiral se soit cru à Fontenoy,
là où un certain Maréchal de Saxe avait crié:
"Messieurs les Anglais, tirez les premiers".
Si ce Maréchal de Louis XV remporta toutefois la victoire,
ce ne fut pas du tout le cas pour notre Amiral
qui fit hisser le drapeau blanc
30 minutes après le début des hostilités,
pour solliciter l'arrêt des bombardements auprès de Sommerville.
Malheureusement, le massacre était déjà bien consommé
avec plus d'un millier de morts et de blessés.
Le cuirassé, "Bretagne" coulé, le "Dunkerque", le "Provence",le "Mogador" mis hors de combat.
La précision en particulier, des tirs de "Hood" a été terrible
contre nos navires encore à quai, et, contre ceux qui tentaient de franchir la passe.
Seul, le cuirassé moderne, "Strasbourg", commandé par le Capitaine Bernard Geli, avait pu réussir son appareillage et gagner ainsi le large,
se réfugiant dans l'abri du port de Toulon.
Avec lui, les contre-torpilleurs "Volga", "Lynx", "Terrible", "Tigre", et "Kersaint", qui furent rejoint par les avisos, et les sous-marins amarrés à Oran. Ces bâtiments rescapés de l'agression de la Royal Navy
parvinrent à rejoindre Toulon, avec, à leurs trousses des bâtiments rapides de la force H.
Le Capitaine Geli deviendra en 1958, le Préfet de la Vème région maritime d'Oranie.
Ce drame du 3 juillet 1940, avait toutefois connu un miracle.
Le"Commandant Teste", notre porte-hydravions, amarré aux côtés des 4 cuirassés, n'avait été touché. Seul élément intact de la flotte de l'Atlantique, dans le port de Mers-el-Kebir.
Il put, à son tour, le lendemain, gagner le port de Bizerte en Tunisie,
échappant aux sous-marins britanniques, restés en embuscade,
et dont l'un réussit à couler un des avisos, sortis du port d'Oran qui l'escortait, le "Rigault de Genouilly".
Au gouvernement, Pétain était très acablé,
Darlan fulminait, voulant déclarer la guerre à la Grande bretagne,
c'est Laval qui l'en dissuada.
A Londres, de Gaulle, informé à posteriori par Churchill,
s'en montra fort courroucé, et menaça de partir au Canada,
mais toujours aussi caractériel dans son idée de la France,
il montra d'avantage de compassion pour la destruction des navires
que pour le sacrifice de 1500 marins.
Pendant ce temps, Churchill, après de sérieux débats quotidiens
à l'Admiralty, avait convoqué ses amiraux de la force H
en vue d'entreprendre une nouvelle opération, sous le code "Lever"
pour couler dans les prochains jours, le "Dunkerque",
et l'empêcher de rejoindre Toulon afin qu'il ne soit pas absorbé
au sein de la flotte de la Mediterranée italienne.
Cela devait être une obcession chez lui. Sommerville, déjà écoeuré de la première mission, envisagea de proposer sa démission, car le plan d'attaque établi en zone d'échouage, de la seule cible,
le "Dunkerque", pouvait mettre en danger la population civile du village.
Winston Churchill, quelque peu désarçonné abandonna l'opération
pour accepter le projet de l'Amiral Wells.
legiopat- Invité
Re: "Je le déclare sans ambage" (Un peu présomptue
Mon grand pére , un ancien de la Coloniale à Dakar en septembre 40 ,
conservait un éclat de 380 du HMS Resolution . Son frére lui était marin
à Mers El Kebir en juillet . Je peux vous affirmer qu'ils n'aimaient pas trop
les Britanniques les deux anciens
conservait un éclat de 380 du HMS Resolution . Son frére lui était marin
à Mers El Kebir en juillet . Je peux vous affirmer qu'ils n'aimaient pas trop
les Britanniques les deux anciens
blairal1- modérateur
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Date d'inscription : 28/03/2006
Mers el kebir
Bombardement de la flotte française
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Situation géo. : Evreux
Loisirs : Math, histoire militaire, science, astronomie et météo!
Date d'inscription : 10/01/2006
3 juillet 1940
Carte de positions françaises et britanniques
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Tobrouk- Admin
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Age : 74
Situation géo. : Evreux
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Date d'inscription : 10/01/2006
Cuirassé Bretagne
Agonie du cuirassé Bretagne vue d'un navire anglais!
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Tobrouk- Admin
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Age : 74
Situation géo. : Evreux
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Date d'inscription : 10/01/2006
Re: A propos
La décision anglaise était parfaitement justifié. La marine n'a rien tenté contre le débarquement allemand sur Bizerte/Tunis en nov 42 et malgrés le sabordage de Toulon ce sont des navires français saisis qui ont transporté les troupes de l'axe vers la tête de pont de Tunisie...
von von- Nombre de messages : 4
Date d'inscription : 19/09/2006
A propos
mon ami Legiopat 59 à Mer el Kebir en traversde la gorge, on ne peux lui repprocher!
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Tobrouk- Admin
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Age : 74
Situation géo. : Evreux
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Date d'inscription : 10/01/2006
Re: A propos
Je m'insurge contre les mots "lacheté" et "assassinat" utilisés dans ce tropic, qui a des relants de Pétainisme !!!
Je m'insurge également contre le treme " cet homme d'honneur" en parlant de Gensoul...
Lee Enfield
Je m'insurge également contre le treme " cet homme d'honneur" en parlant de Gensoul...
Lee Enfield
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