CHURCHILL
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CHURCHILL
Extraits du PROCÈS-VERBAL de la séance du conseil Suprême sur les Flandres.
M. Churchill déclare que jusqu’au 31 mai midi 165 000 hommes ont été évacués, dont seulement 15 000 Français. Ce résultat est extraordinaire en raison des réactions allemandes, il prouve la non-existence du pouvoir naval de l’Allemagne et la limite de sont pouvoir aérien.
M. Paul Reynaud insiste sur la nécessité d’évacuer les Français, l’opinion française pouvant être fâcheusement impressionnée s’il en était autrement. M. Churchill comprend ce point de vue et donne des instructions aujourd’hui même…
Le gouvernement anglais a donné l’ordre de faire évacuer les combattants avant les blessés, ordre cruel mais nécessaire…
M. Churchill fait observer que le problème de l’invasion de l’Angleterre a changé d’aspect, et qu’encore une fois il ne peut rien promettre avant de savoir ce qu’il va tirer du Nord.
Pour l’aviation, il n’a pas autorité de son Gouvernement d’accorder plus que ce qui a été donné.
M. Reynaud ayant insisté sur le caractère vital de la bataille de la Somme pour les Alliés, M. Churchill fait observer que l’aviation française ne compte que 50 appareils de moins qu’au début de la bataille, nombre contesté par M. Reynaud.
M. Churchill déclare que jusqu’au 31 mai midi 165 000 hommes ont été évacués, dont seulement 15 000 Français. Ce résultat est extraordinaire en raison des réactions allemandes, il prouve la non-existence du pouvoir naval de l’Allemagne et la limite de sont pouvoir aérien.
M. Paul Reynaud insiste sur la nécessité d’évacuer les Français, l’opinion française pouvant être fâcheusement impressionnée s’il en était autrement. M. Churchill comprend ce point de vue et donne des instructions aujourd’hui même…
Le gouvernement anglais a donné l’ordre de faire évacuer les combattants avant les blessés, ordre cruel mais nécessaire…
M. Churchill fait observer que le problème de l’invasion de l’Angleterre a changé d’aspect, et qu’encore une fois il ne peut rien promettre avant de savoir ce qu’il va tirer du Nord.
Pour l’aviation, il n’a pas autorité de son Gouvernement d’accorder plus que ce qui a été donné.
M. Reynaud ayant insisté sur le caractère vital de la bataille de la Somme pour les Alliés, M. Churchill fait observer que l’aviation française ne compte que 50 appareils de moins qu’au début de la bataille, nombre contesté par M. Reynaud.
capablanca- Admin
- Nombre de messages : 540
Age : 45
Date d'inscription : 28/12/2006
Re: CHURCHILL
Avec 60 ans de recule, on peut se dire que Churchill avait bien raison de laisser la RAF en Angleterre, les fait lui donne (heureusement) raison. Les Anglais, on fait preuve de réalise.
Guilhem- Invité
Re: CHURCHILL
Guilhem a écrit:Avec 60 ans de recule, on peut se dire que Churchill avait bien raison de laisser la RAF en Angleterre, les fait lui donne (heureusement) raison. Les Anglais, on fait preuve de réalise.
Pire que ça , les avions ont été repliés en angleterre .
A la date du 21 mai , gort prepare deja son embarquement , et ordonne a l' air component qui est sous ses ordres de se replier .
Seul l'advanced strike force restera un peu plus longtemps .
Inutile de dire que les autres unités aeriennes anglaises furent "promises" a reynaud , sans jamais arriver .
Somua- Invité
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