La radiodiffusion en 1939 et 1940
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La radiodiffusion en 1939 et 1940
LE PARC DES RECEPTEURS DE RADIO AU DEBUT DE LA GUERRE
La France compte à l'époque 41 millions d'habitants qui se partagent 5 millions de postes récepteurs TSF contre seulement 1,9 millions en 1935. L'impulsion de Georges Mandel a donc été décisive. D'après les recettes de la redevance radio déjà due alors, on peut raisonnablement tabler sur 6 millions de postes dont la répartition sur le territoire est à l'image des inégalités des niveaux de vie. La région parisienne compte plus du quart des TSF suivie par le Nord (400000), la Seine Inférieure, l'Est et la Gironde. Le Centre et le Midi en comptaient beaucoup moins. La Lozère en comptait 3000 en 1939.
Techniquement, les postes récepteurs sont arrivés à maturité. Construits sur le principe du superhétérodyne de Lucien Lévy (fondateur de Radio L.L.) toujours utilisé mondialement de nos jours, la sensibilité est en très élevée et une bonne réception s'accorde d'une antenne de quelques décimètres. On est loin alors des nappes d'antennes de plusieurs dizaines de mètres de long des années 1920. Branchés sur le secteur, on a oublié le calvaire des batteries à recharger ou qui fuyaient sur le tapis du salon. L'oeil magique habille la façade et tel un vers luisant distille dans la pénombre sa magique luminescence verte.
Tout d'abord limités à la réception des grandes ondes, avec la capacité croissante des lampes de radio à "monter en fréquence", les récepteurs offrent plusieurs gammes d'ondes : GO, PO, OC. Sur ondes longues (GO), peu de postes de radiodiffusion sont reçus en 1939 : Luxembourg, Londres (BBC). Les postes de radiodiffusion en ondes moyennes sont beaucoup plus nombreux et leur écoute est magnifiée pendant la nuit suite aux phénomènes des couches ionosphériques.
par JP CLAUDEL, spécialiste de TSF
La France compte à l'époque 41 millions d'habitants qui se partagent 5 millions de postes récepteurs TSF contre seulement 1,9 millions en 1935. L'impulsion de Georges Mandel a donc été décisive. D'après les recettes de la redevance radio déjà due alors, on peut raisonnablement tabler sur 6 millions de postes dont la répartition sur le territoire est à l'image des inégalités des niveaux de vie. La région parisienne compte plus du quart des TSF suivie par le Nord (400000), la Seine Inférieure, l'Est et la Gironde. Le Centre et le Midi en comptaient beaucoup moins. La Lozère en comptait 3000 en 1939.
Techniquement, les postes récepteurs sont arrivés à maturité. Construits sur le principe du superhétérodyne de Lucien Lévy (fondateur de Radio L.L.) toujours utilisé mondialement de nos jours, la sensibilité est en très élevée et une bonne réception s'accorde d'une antenne de quelques décimètres. On est loin alors des nappes d'antennes de plusieurs dizaines de mètres de long des années 1920. Branchés sur le secteur, on a oublié le calvaire des batteries à recharger ou qui fuyaient sur le tapis du salon. L'oeil magique habille la façade et tel un vers luisant distille dans la pénombre sa magique luminescence verte.
Tout d'abord limités à la réception des grandes ondes, avec la capacité croissante des lampes de radio à "monter en fréquence", les récepteurs offrent plusieurs gammes d'ondes : GO, PO, OC. Sur ondes longues (GO), peu de postes de radiodiffusion sont reçus en 1939 : Luxembourg, Londres (BBC). Les postes de radiodiffusion en ondes moyennes sont beaucoup plus nombreux et leur écoute est magnifiée pendant la nuit suite aux phénomènes des couches ionosphériques.
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