Char léger Hotchkiss H-39

Char léger Hotchkiss H-39

Poids :12 tonnes
Equipage :2 hommes
Armement :un canon SA 38 de 37 mm à 100 coups et une mitrailleuse M1931 de 7.5mm à 2400 coups
Blindage :tourelle 45mm,face et côtés 40mm,parquet 20mm,toit 18mm
Moteur : un hotchkiss de 6 cylindre 120CV
Vitesse :36.2 km/h
Autonomie :151km
Longueur :4.21
Largueur :1.83
Hauteur :2.15

Le Hotchkiss était déstiné à remplacer le FT 17 de la première guerre,son principal inconvénient est sa petitesse,car 2 hommes seulement pouvaient le manipuler !!!

Normal qu'ils soient petits puisqu'ils sont destinés à remplacer un char biplace lui aussi. Ces engins ne manquaient que d'un armement un peu plus performant car les trois quarts ont été armés du canon de 37mm SA 18.
Face au Pz I (biplace) ou au Pz II (triplace mais armé d'u 20mm) ces engins étaient relativement réussis.

Le livre de R. Bardel "quelques uns des chars" montre quels utilisations efficace on pouvait faire des chars légers. Dans son livre, le char utilisé est le Renault R 35, mais son temoignage donne une idée de la confiance de ses servants envers leur matériels.

Le char léger Hotchkiss (10 t ) fut délaissé au profit du B1 bis!

Il manquait de vitesse, 28 k/h à condition que le pilote puisse passer la 5è, les freins étaient presque manquant et l'absence de différentiel le rendait difficile à conduire en tout terrain.

Usage du Hotchkiss

Trois chars furent vendus à la Pologne et combattirent en septembre 1939, au sein d'unités de circonstance. Quinze furent envoyés au sein de la 342e compagnie autonome de chars de combat, pour appuyer l'expédition de Narvik.

Au 10 mai 1940, 360 Hotchkiss équipaient huit bataillons de chars de combat : quatre d'active, les 14e, 25e, 26e et 27e BCC, et quatre de réserve en formation, les 13e, 38e, 42e et 45e. Six bataillons furent utilisés au sein des trois nouvelles divisions cuirassées de réserve, où ils appuièrent les puissants char B1 . Dans la cavalerie, 450 était en service. Chaque division légère de cavalerie, en possèdait quatorze, qui équipaient un escadron de son régiment d'automitrailleuses. Dans les divisions légères mécaniques, il complètait l'effectif insuffisant de Somua S35, il équipait deux escadrons sur quatre de chaque régiment d'automitrailleuses de combat, soit un total de quatre-vingt chars par division. La 3e DLM, vit de plus ses trois escadrons d'automitrailleuses de reconnaissance équipés de Hotchkiss, plutôt que de Renault ZT. Autres unités à l'utiliser, les 2e et 5e groupes de reconnaissance de division d'infanterie, qui en utilisaient quinze fournis par le COMAM de Montlhéry.

Utilisé le plus souvent dans des unités mécanisés mobiles, le char Hotchkiss, malgré ses nombreux défauts, se comporta assez brillamment pendant la bataille de France, en particulier du fait de la valeur et de l'abnégation de ses équipages et, dans une moindre mesure, grâce à sa protection, qui en faisait un objectif difficile à détruire pour les panzers de 1940. On peut citer parmi les nombreux faits d'armes, le combat de Flavion, le 15 mai 1940, où les 150 chars de la 1re s'opposèrent aux 718 chars du 39e PanzerKorps du génral Hoth, sans aucune aide, malmenant plusieurs unités allemandes, avant de céder sous le nombre, mais aussi le combat de Stonne de la 3e DCR et de la 3e division marocaine, commencé le même jour, et qui se poursuivit jusqu'au 26 mai, coûtant à la 3e DCR, la moitié de ses équipages de chars, mais elle empêcha toute progression d'abord des deux Panzerdivisons du 19e PanzerKorps, puis des trois divisions d'infanterie du 6e Armee Korps, infligeant de très lourdes pertes aux unités allemandes.

Après l'armistice, pas moins de 550 exemplaires furent récupérés par la Wehrmacht, qui les utilisa plutôt dans les unités chargées des tâches d'occupation ou à l'entraînement.


Amitiés

Le H 39 (SA38) était un char léger remarquable.

Seul char Français a pouvoir suivre les S35 dans une éventuelle percée. (36 km/h)
Supérieur aux chars légers Allemands (Pz I, Pz II), il pouvait rivaliser avec le Pz III (un char moyen !) en matière de blindage et d'armement.

Lors de la création des DLM, le prix trop élevé du Somua S 35, oblige la Cavalerie à équiper ses DLM de S35 et H35/39 à raison de 50/50 au lieu de 100 % de S35 initialement et idéalement prévue.

Il était même fortement envisager de fournir aux armées de l'Empire Britannique des H 39, mais les évènements de juin 40 on changéss la donne...

Lee Enfield

Tu amenes ici une question de prix pour les DLM , interessant .
Il faut savoir que le char H fut le seul a partager un sort dans l'infanterie ou la cavalerie . Il etait capable de tout , mais bien moins efficace si on le compare aux chars "maitres" qui etaient prevus en dotation complete a savoir des S35 ou des B1bis , respectivement en DLM et DCR .
En mai 40 , il existe au final 3 versions du char H , celui de 35 , celui de 35 revisité et a tourelle modifiée, et celui de 39 . Et le char H ne s'est pas limité a cela puisqu'on le retrouve dans des GRDI , en remplacement d'AMR dans des RDP etc etc ... La bonne a tout faire j'vous l'dit monseigneur .
Certes c'est un char leger, mais surement un des meilleurs de l'armée française pour l'epoque . Et je crois que malgré les travaux de P.Danjou et F.Vauvillier, on a pas fini son histoire et que l'on trouvera encore des exemplaires depassant les lignées numeriques etablies .
Le char H : une torture pour un createur d'ODB : il est utilisé a toutes les sauces .

Même en dotation complète de B1 bis (ou ter, envisagé), les DRC auraient eu besoin des Hotchkiss, car comme tu le dis, ils étaient également utilisé pour de la Découverte, chose qu'un char B ne peut pas faire avec son 20 km/h.

Et c'est vrai que un char (le H) 3 fois moins cher qu'un S35, c'était du pain béni pour le budget de la cavalerie...

Et surtout, le H 39 (SA38) était largement supérieur à ses homologues Allemends.