Dunkerque en photos
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François Delpla
dynamo
Tobrouk
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Dunkerque en photos
Rappel du premier message :
Le 24 mai 1940, l'Amirauté britannique met en place le plan "Dynamo", visant à l'évacuation du corps expéditionnaire britannique.
Ce même jour, Hitler ordonne à ses généraux de stopper les opérations pendant 3 jours, pour ménager sois-disant les blindés. Les généraux râlent mais obéissent!
On se demande pourquoi un tel ordre, certains pensent que Hitler voulait que ce soit sa victoire et non celle de ses officiers, d'autres imaginent que le Führer voulait ménager les susceptibilités britanniques en vue d'un accord.
A débattre!
L'armée française couvre le départ des Anglais, ceux-ci rejettant à la mer les soldats français qui tentent d'embarquer, allant même jusqu'à mettre des camions en travers des routes pour bloquer le passage.
L'évacuation en 8 jours est un succès malgré la Luftwaffe de Göring qui attaque sans relâche les plages et la ville.
Elle permet de sauver 338 226 soldats dont 123 093 Français par 861 navires dont plus de 200 français.
Matériel perdu et abandonné
Véhicules 63 000
Motos 20 000
Blindés 475
Pièces d'artillerie 2400
Ce matériel sera récupéré par les allemand et modifié!
Amicalement
Le 24 mai 1940, l'Amirauté britannique met en place le plan "Dynamo", visant à l'évacuation du corps expéditionnaire britannique.
Ce même jour, Hitler ordonne à ses généraux de stopper les opérations pendant 3 jours, pour ménager sois-disant les blindés. Les généraux râlent mais obéissent!
On se demande pourquoi un tel ordre, certains pensent que Hitler voulait que ce soit sa victoire et non celle de ses officiers, d'autres imaginent que le Führer voulait ménager les susceptibilités britanniques en vue d'un accord.
A débattre!
L'armée française couvre le départ des Anglais, ceux-ci rejettant à la mer les soldats français qui tentent d'embarquer, allant même jusqu'à mettre des camions en travers des routes pour bloquer le passage.
L'évacuation en 8 jours est un succès malgré la Luftwaffe de Göring qui attaque sans relâche les plages et la ville.
Elle permet de sauver 338 226 soldats dont 123 093 Français par 861 navires dont plus de 200 français.
Matériel perdu et abandonné
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Re: Dunkerque en photos
Merci pour tous les commentaires, c'est très flatteur! Très heureux en tous cas d'avoir provoqué des réactions par rapport à ce post sur Dunkerque, c'est bien ça qui est sympa sur un forum.
Re: Dunkerque en photos
Bonjour à tous!
En réponse à la riche contre analyse de Dynamo:
L'Anglais est le rival à challenger, le Français l'ennemi héréditaire à abattre, le slave l'être inférieur à soumettre, le juif l'être nuisible à éradiquer.
Je pense qu'il ne faudrait pas croire pour autant qu'Hitler, une fois au pouvoir, s'est contenté de mettre en oeuvre de façon mécanique ce qui est écrit dans Mein Kampf. Comme tout être humain, il subit les influences extérieures, s'adapte, et sait faire preuve de pragmatisme devant les circonstances. Le trait immuable de Mein Kampf est pour moi l'aspect racialiste, ce darwinisme des peuples qui doivent lutter pour la suprématie, l'écrémage des plus faibles se faisant naturellement, et qui doit assurer la primauté de la race aryenne supérieure (en gros les Allemands). Le reste de Mein Kampf est plus "circonstanciel": ainsi Hitler n'hésitera-t-il pas à s'allier avec le bolchévique honnis (pacte Molotov-Ribbentrop) pour avoir les coudées franches dans sa politique d'expansion. Les Historiens qui affirment que le Haltbefehl du 24 mai visait à épargner les Anglais pour ensuite s'entendre avec eux s'appuient souvent sur Mein Kampf où on peut lire, c'est vrai, que Hitler envisageait une Alliance avec l'Angleterre et l'Italie. Mais il faut là-encore bien replacer les choses dans leur contexte: Mein Kampf, c'est 1923-24, c'est l'occupation de la Ruhr par les Français, nouvelle humiliation intolérable, combattue par les Anglais (un allié potentiel?) alors qu'en Italie, un tout jeune régime autoritaire rétablit un certain ordre depuis 1922 et séduit Hitler (un autre allié potentiel?). En réalité, Hitler peut difficilement envisager une alliance avec l'Angleterre, dès lors qu'il revendique pour l'Allemagne une position dominante sur le continent: le trait constant de la politique anglaise, depuis la guerre de 100 ans, fut d'empêcher l'émergence d'une puissance dominante sur le continent, et de favoriser au contraire un subtil équilibre garantissant ses intérêts: elle combattit l'Espagne de Philippe II, la France de Louis XIV, la France de Napoléon, l'Allemagne de Guillaume II, puis encore la France de Poincaré et Clémenceau...Hitler ne peut l'ignorer.
Tout ça pour dire que, si la philosophie de Mein Kampf est bien la pensée profonde de Hitler, il ne faut pas en prendre chaque détail au pied de la lettre. Le 24 mai, pour moi, il n'a pas en tête d'alliance avec l'Angleterre, et s'il a sûrement dans un coin de sa tête ses rêves d'expansion à l'Est, il sait qu'il doit avant tout abattre la France, les plans d'invasion de l'URSS ne venant que bien plus tard. D'ailleurs, pour le peuple allemand en 1940, la revanche sur le traité de Versailles est bien plus importante que le Lebensraum, Hitler doit en tenir compte.
Le Lebensraum, c'est l'Est, c'est entendu. Mais il est inconcevable je pense pour Hitler que la guerre contre la France soit évitable. La France (ennemi héréditaire) reste une menace pour l'expansion de l'Allemagne, l'affront de Versailles doit être lavé, et d'ailleurs pour le peuple allemand, c'est là un point clé sans lequel il n'est pas dit qu'il aurait suivi son Führer aussi inconditionnellement.
Weygand est très conscient de la disparité des moyens au 5 juin; dans son for intérieur, la bataille de la Somme n'est peut-être pour lui qu'un baroud d'honneur. Pourtant, ce n'est pas du tout dans cet état d'esprit que les ordres seront donnés et les combats livrés. Beaucoup de troupes se feront tuer sur place, dans l'espoir de réitérer La Marne, et cet espoir vivra d'ailleurs, quelques jours. Ainsi une communication du général Frère, sur la Somme, le 5 juin au soir:
" Chez moi, tout le monde tient. On est encerclé mais on tient....J'ai la conviction absolue que l'armée française est en train de se sauver."
De l'autre côté, Hitler sait que cette fois, les soldats Français sont aguerris et prêts au sacrifice suprême, qu'il n'y aura plus de défaillances. L'armée française de 1914 avait perdu 300 000 hommes sur les frontières, et pourtant... Donc il faut attaquer sans tarder au Sud, battre le fer tant qu'il est chaud. C'est la priorité pour les panzerdivisionnen, Dunkerque passe au second plan.
D'accord avec vous. Ces actions ont eu bien peu d'impact tactique, le bon livre de D. Lormier "Comme des Lions" en fait trop à mon avis à ce sujet; on peut même discuter de l'intérêt de lancer avec obstination ses blindés contre des positions défendues par des 88 retranchés, comme ce fut le cas. On sait aussi que la fameuse attaque de chars Français qui faillit bien capturer Guderian le 19 mai, lontemps attribuée à la 4ème DCR de De Gaulle, sans doute pour des raisons de propagande, était en réalité le fait de chars appartenant à la 2ème DCR n'ayant rien à voir avec De Gaulle.
Pour autant, on se doit de dire que ces attaques de De Gaulle ont eu le mérite d'exister, et de montrer aux Allemands qu'il pouvait encore se passer des choses, à un moment où le sentiment dominant chez beaucoup d'officiers d'Etat-Major était la prostration et l'hébétude.
Encore d'accord. Ils sous-estiment certainement la possibilité de rembarquement des troupes encerclées dans les Flandres. Cela conforte la thèse selon laquelle Hitler ne cherchait pas particulièrement à les laisser partir, puisqu'il ne pensait pas qu'elles pourraient partir en si grand nombre. Son attention était simplement portée tout entière vers la suite de la campagne.
Là je suis pour ma part beaucoup plus nuancé: dans les troupes qui défendent le secteur Ouest du périmètre défensif de Dunkerque, il y a l'excellente 68è division. Je cite François de Lannoy: "La défense antichar du front occupé par la 68èDI a été particulièrement soignée car la division a en face d'elle deux unités blindées de la Gruppe Kleist (9è Panzer et Leibstandarte-SS Adof Hitler)...elle comprend toute une série de pièces de 25mm, 47mm et 75mm échelonnées derrière le front". En somme, tout ce qui a manqué au front défensif de la Meuse pour arrêter les Panzers... La 68èDI tiendra d'ailleurs tête à la 9è Panzer, en lui infligeant des pertes sensibles.
Bien sûr, une attaque massive de 3 ou 4 Panzerdivisionnen aurait eu raison de cette défense, mais au prix de nombreuses pertes en chars et en soldats d'élite, ce qui, dans l'optique de la campagne de France, eut été à mon sens une erreur.
Je ne pense pas que les Allemands aient perdu la guerre ce jour là. Bien sûr, nous savons aujourd'hui que les troupes du BEF sauvées à Dunkerque reprendront la lutte et poseront d'innombrables problèmes à Hitler par la suite. Mais c'est à l'Est qu'Hitler perdra la guerre. Une victoire contre l'Union soviétique, avec ou sans Dunkerque, lui aurait assuré une suprématie sur le continent que pas même Churchill n'aurait pu lui contester.
Vous semblez avoir une grande admiration pour l'homme au cigare. Il faut effectivement rendre hommage à cet homme qui décida, contre l'avis de beaucoup et dans les pires difficultés, de continuer la lutte contre le nazisme à tous prix. En tant qu'hommes libres, nous lui devons beaucoup et ne devons pas l'oublier. Il y a cependant 2 tâches indélébiles dans la carrière de ce grand homme qui m'empêcheront d'avoir pour lui une admiration pleine et entière: les Dardanelles et Mers-el-Kébir, pour lesquels, après avoir beaucoup cherché, je n'ai toujours pas réussi à lui trouver d'excuses; mais c'est là un autre débat...
Encore un très long post. Je suis conscient que beaucoup de points ne correspondent pas vraiment à l'intitulé du sujet, mais pour la cohérence de la réponse, j'ai préféré ne pas la saucissonner sur plusieurs rubriques.
Cordialement,
En réponse à la riche contre analyse de Dynamo:
Vous avez raison de souligner l'importance de ce livre (que j'ai lu il y a fort longtemps, et qui m'a vite "gavé", malgré sa valeur historique). J'en ai retenu, pour schématiser à l'extrême:Une fois de plus il faut se reporter à « mein kampf »
L'Anglais est le rival à challenger, le Français l'ennemi héréditaire à abattre, le slave l'être inférieur à soumettre, le juif l'être nuisible à éradiquer.
Je pense qu'il ne faudrait pas croire pour autant qu'Hitler, une fois au pouvoir, s'est contenté de mettre en oeuvre de façon mécanique ce qui est écrit dans Mein Kampf. Comme tout être humain, il subit les influences extérieures, s'adapte, et sait faire preuve de pragmatisme devant les circonstances. Le trait immuable de Mein Kampf est pour moi l'aspect racialiste, ce darwinisme des peuples qui doivent lutter pour la suprématie, l'écrémage des plus faibles se faisant naturellement, et qui doit assurer la primauté de la race aryenne supérieure (en gros les Allemands). Le reste de Mein Kampf est plus "circonstanciel": ainsi Hitler n'hésitera-t-il pas à s'allier avec le bolchévique honnis (pacte Molotov-Ribbentrop) pour avoir les coudées franches dans sa politique d'expansion. Les Historiens qui affirment que le Haltbefehl du 24 mai visait à épargner les Anglais pour ensuite s'entendre avec eux s'appuient souvent sur Mein Kampf où on peut lire, c'est vrai, que Hitler envisageait une Alliance avec l'Angleterre et l'Italie. Mais il faut là-encore bien replacer les choses dans leur contexte: Mein Kampf, c'est 1923-24, c'est l'occupation de la Ruhr par les Français, nouvelle humiliation intolérable, combattue par les Anglais (un allié potentiel?) alors qu'en Italie, un tout jeune régime autoritaire rétablit un certain ordre depuis 1922 et séduit Hitler (un autre allié potentiel?). En réalité, Hitler peut difficilement envisager une alliance avec l'Angleterre, dès lors qu'il revendique pour l'Allemagne une position dominante sur le continent: le trait constant de la politique anglaise, depuis la guerre de 100 ans, fut d'empêcher l'émergence d'une puissance dominante sur le continent, et de favoriser au contraire un subtil équilibre garantissant ses intérêts: elle combattit l'Espagne de Philippe II, la France de Louis XIV, la France de Napoléon, l'Allemagne de Guillaume II, puis encore la France de Poincaré et Clémenceau...Hitler ne peut l'ignorer.
Tout ça pour dire que, si la philosophie de Mein Kampf est bien la pensée profonde de Hitler, il ne faut pas en prendre chaque détail au pied de la lettre. Le 24 mai, pour moi, il n'a pas en tête d'alliance avec l'Angleterre, et s'il a sûrement dans un coin de sa tête ses rêves d'expansion à l'Est, il sait qu'il doit avant tout abattre la France, les plans d'invasion de l'URSS ne venant que bien plus tard. D'ailleurs, pour le peuple allemand en 1940, la revanche sur le traité de Versailles est bien plus importante que le Lebensraum, Hitler doit en tenir compte.
Tout à fait d'accord avec vous, l'armistice de juin 40 est une victoire inconsciente contre l'Axe.En novembre 42, les Allemands ont du regretter de ne pas avoir abattu définitivement la France.
son unique problème c’est la réalisation de son programme politique, c’est l’EST et uniquement l’EST.
Mais comme l’Angleterre et la France veulent lui faire la guerre…
Le Lebensraum, c'est l'Est, c'est entendu. Mais il est inconcevable je pense pour Hitler que la guerre contre la France soit évitable. La France (ennemi héréditaire) reste une menace pour l'expansion de l'Allemagne, l'affront de Versailles doit être lavé, et d'ailleurs pour le peuple allemand, c'est là un point clé sans lequel il n'est pas dit qu'il aurait suivi son Führer aussi inconditionnellement.
Quand à la grande bataille décisive, à partir du 5 juin, les allemands ont une telle superiorité qu’ils savent et les Français également que les carottes sont cuites. Weygand met en oeuvre une défense en ligne pour simplement « sauver l’honneur de l’armée »
Weygand est très conscient de la disparité des moyens au 5 juin; dans son for intérieur, la bataille de la Somme n'est peut-être pour lui qu'un baroud d'honneur. Pourtant, ce n'est pas du tout dans cet état d'esprit que les ordres seront donnés et les combats livrés. Beaucoup de troupes se feront tuer sur place, dans l'espoir de réitérer La Marne, et cet espoir vivra d'ailleurs, quelques jours. Ainsi une communication du général Frère, sur la Somme, le 5 juin au soir:
" Chez moi, tout le monde tient. On est encerclé mais on tient....J'ai la conviction absolue que l'armée française est en train de se sauver."
De l'autre côté, Hitler sait que cette fois, les soldats Français sont aguerris et prêts au sacrifice suprême, qu'il n'y aura plus de défaillances. L'armée française de 1914 avait perdu 300 000 hommes sur les frontières, et pourtant... Donc il faut attaquer sans tarder au Sud, battre le fer tant qu'il est chaud. C'est la priorité pour les panzerdivisionnen, Dunkerque passe au second plan.
les actions du colonel De Gaulle ont été magnifiées pour flatter l’orgueil national qui en avait bien besoin.
D'accord avec vous. Ces actions ont eu bien peu d'impact tactique, le bon livre de D. Lormier "Comme des Lions" en fait trop à mon avis à ce sujet; on peut même discuter de l'intérêt de lancer avec obstination ses blindés contre des positions défendues par des 88 retranchés, comme ce fut le cas. On sait aussi que la fameuse attaque de chars Français qui faillit bien capturer Guderian le 19 mai, lontemps attribuée à la 4ème DCR de De Gaulle, sans doute pour des raisons de propagande, était en réalité le fait de chars appartenant à la 2ème DCR n'ayant rien à voir avec De Gaulle.
Pour autant, on se doit de dire que ces attaques de De Gaulle ont eu le mérite d'exister, et de montrer aux Allemands qu'il pouvait encore se passer des choses, à un moment où le sentiment dominant chez beaucoup d'officiers d'Etat-Major était la prostration et l'hébétude.
Les allemands n’imaginent pas l’opération Dynamo.
Encore d'accord. Ils sous-estiment certainement la possibilité de rembarquement des troupes encerclées dans les Flandres. Cela conforte la thèse selon laquelle Hitler ne cherchait pas particulièrement à les laisser partir, puisqu'il ne pensait pas qu'elles pourraient partir en si grand nombre. Son attention était simplement portée tout entière vers la suite de la campagne.
Lorsque les Allemands s’arrètent à Gravelines sur l’Aa, il n’y a devant eux jusqu’à Dunkerque qu’une simple croûte de couverture de troupes hétéroclites.
Les Allemands ne le savent pas, mais ils viennent de perdre la guerre ce jour là .
Là je suis pour ma part beaucoup plus nuancé: dans les troupes qui défendent le secteur Ouest du périmètre défensif de Dunkerque, il y a l'excellente 68è division. Je cite François de Lannoy: "La défense antichar du front occupé par la 68èDI a été particulièrement soignée car la division a en face d'elle deux unités blindées de la Gruppe Kleist (9è Panzer et Leibstandarte-SS Adof Hitler)...elle comprend toute une série de pièces de 25mm, 47mm et 75mm échelonnées derrière le front". En somme, tout ce qui a manqué au front défensif de la Meuse pour arrêter les Panzers... La 68èDI tiendra d'ailleurs tête à la 9è Panzer, en lui infligeant des pertes sensibles.
Bien sûr, une attaque massive de 3 ou 4 Panzerdivisionnen aurait eu raison de cette défense, mais au prix de nombreuses pertes en chars et en soldats d'élite, ce qui, dans l'optique de la campagne de France, eut été à mon sens une erreur.
Je ne pense pas que les Allemands aient perdu la guerre ce jour là. Bien sûr, nous savons aujourd'hui que les troupes du BEF sauvées à Dunkerque reprendront la lutte et poseront d'innombrables problèmes à Hitler par la suite. Mais c'est à l'Est qu'Hitler perdra la guerre. Une victoire contre l'Union soviétique, avec ou sans Dunkerque, lui aurait assuré une suprématie sur le continent que pas même Churchill n'aurait pu lui contester.
le grain de sable s’appelle Churchill
Vous semblez avoir une grande admiration pour l'homme au cigare. Il faut effectivement rendre hommage à cet homme qui décida, contre l'avis de beaucoup et dans les pires difficultés, de continuer la lutte contre le nazisme à tous prix. En tant qu'hommes libres, nous lui devons beaucoup et ne devons pas l'oublier. Il y a cependant 2 tâches indélébiles dans la carrière de ce grand homme qui m'empêcheront d'avoir pour lui une admiration pleine et entière: les Dardanelles et Mers-el-Kébir, pour lesquels, après avoir beaucoup cherché, je n'ai toujours pas réussi à lui trouver d'excuses; mais c'est là un autre débat...
Encore un très long post. Je suis conscient que beaucoup de points ne correspondent pas vraiment à l'intitulé du sujet, mais pour la cohérence de la réponse, j'ai préféré ne pas la saucissonner sur plusieurs rubriques.
Cordialement,
Re: Dunkerque en photos
" Weygand est très conscient de la disparité des moyens au 5 juin; dans son for intérieur, la bataille de la Somme n'est peut-être pour lui qu'un baroud d'honneur. Pourtant, ce n'est pas du tout dans cet état d'esprit que les ordres seront donnés et les combats livrés."
Weygand savait qu'il avait bien plus de chance de perdre que de gagner, mais il a fait le maximum possible pour que les armées résistent. Il n'y a pas un général qui aurait put gagner la bataille de france. Il faut être réaliste. Weygand a mis la meilleure stratègie possibible en oeuvre avec les faibles moyens dont il disposait.
Weygand savait qu'il avait bien plus de chance de perdre que de gagner, mais il a fait le maximum possible pour que les armées résistent. Il n'y a pas un général qui aurait put gagner la bataille de france. Il faut être réaliste. Weygand a mis la meilleure stratègie possibible en oeuvre avec les faibles moyens dont il disposait.
capablanca- Admin
- Nombre de messages : 543
Age : 46
Date d'inscription : 28/12/2006
Re: Dunkerque en photos
J'ai lu avec plaisir votre post, nous sommes en phase sur de nombreux points.
Je vous réponds dès que j'ai un peu de temps.
A bientôt.
Cordialement
Je vous réponds dès que j'ai un peu de temps.
A bientôt.
Cordialement
dynamo- Nombre de messages : 87
Situation géo. : sur la plage abandonnée
Date d'inscription : 30/07/2006
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