Combats de l'Orne de la 13ème Brigade Légère Motorisée
La Bataille de France :: ::
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Combats de l'Orne de la 13ème Brigade Légère Motorisée
Combats de l'Orne de la 13ème Brigade Légère Motorisée
Rânes/Carrouges/La Ferté-Macé/Saint-Fraimbault en Juin 1940.
extrait du site http://www.ranes1944.org/CampagneDeFrance.html
[...] Le capitaine de Roys et son escadron, qui a recueilli tous ceux qui, venant de diverses unités, voulaient encore se battre, sont devenus, d'escadron régimentaire de combat, le principal soutien du commandant l'Hotte qui a pris le commandement du 3° RAM depuis la bataille de la Somme, se montrant le chef le plus capable, le héros le plus exemplaire et le plus charismatique de ces journées de la fin de la campagne de France. Ce seront les nouveaux combats de l'Orne, où l'état major de la 13° brigade demande encore de monter une contre-offensive de dégagement, pour soulager la retraite de la X° armée. Elle sera organisée à partir de Rânes, la petite ville ornaise où le RAM s'était replié .Une batterie d'artillerie à deux pièces de 75, venue des vestiges du 72° régiment d'artillerie motorisée du lieutenant Colonel Thomas est transformée en artillerie antichars. Elle permet une dernière fois de repousser les forces blindées ennemies qui se présentaient au franchissement de la Rouvre. Et c'est après ces journées de repli, avec le soutien des escadrons de la 13° BLM, la chevauchée en avant : Les derniers side et motocyclistes solos l'effectuent avec leurs seuls mitrailleurs, en direction de Carrouges. C'est la dernière action construite dans la Campagne de France, conçue pour donner les heures de répit que demandait le repli de la X° armée. Dans ce dernier périmètre, le Colonel Lafeuillade a pu rassembler autour de son escadron de commandement de brigade, l'escadron de Roys, tous les débris des unités qui se battent au bout de leurs forces. Autour de la Ferté Maçé, où il a installé son PC, il essaye de diriger les unités, du moins ce qu'il en reste, de celles toujours déterminées à combattre; Il essaye de les consolider sur la ligne Argentan - Alençon ; Le 16 juin, la 13° BLM recevra même du général Pétiet, l'ordre de tenter le passage de l'Orne de Sées à Argentan, afin de permettre le décrochage du corps d'armée Dufour, essentiel pour le repli de la X° armée. Mais la manoeuvre du corps d'armée Dufour, souvent gênée par les encombrements des colonnes interminables des réfugiés, est mal exécutée. Elle laisse s'ouvrir une brèche, où le gros des blindés allemands et de leur infanterie motorisée va pouvoir s'engouffrer : C'est la fin. Il n'y a plus ni hommes, ni matériel ni munitions. Le 3° RAM, ses derniers escadrons Pigaud, Weygand, Kaminski et Rouzée, aidés du peloton de chars Maugey, les dernières unités disponibles de la 13° BLM avec l'escadron de Royère et le peloton Madeline, doivent se replier vers Saint-Fraimbault où les allemands et leurs troupes fraîches, sont parvenus en nombre et en force, pouvant enfin les encercler. Il n'y a aucun espoir de briser de jour ce cercle d'acier pour tenter de retrouver la 13 BLM. Le colonel Lafeuillade et l'escadron de Roys sont à leur tour isolés dans leur PC de la Ferté Maçé. Le commandant l'Hotte, sans ordre, doit alors se résoudre à la reddition, pour sauver le sang des rares rescapés: L'aube du 17 juin se lève dans ce village de Saint-Fraimbault devenu totalement silencieux. Le commandant l'Hotte s'enquiert de l'état de ses soldats, les postant dans des conditions aussi sures que possibles. 17 juin, douze heures trente, le discours radiophonique du Maréchal Pétain s'adresse aux français : "C'est le coeur serré que je vous dis aujourd'hui, qu'il faut cesser le combat… ". [...]
Rânes/Carrouges/La Ferté-Macé/Saint-Fraimbault en Juin 1940.
extrait du site http://www.ranes1944.org/CampagneDeFrance.html
[...] Le capitaine de Roys et son escadron, qui a recueilli tous ceux qui, venant de diverses unités, voulaient encore se battre, sont devenus, d'escadron régimentaire de combat, le principal soutien du commandant l'Hotte qui a pris le commandement du 3° RAM depuis la bataille de la Somme, se montrant le chef le plus capable, le héros le plus exemplaire et le plus charismatique de ces journées de la fin de la campagne de France. Ce seront les nouveaux combats de l'Orne, où l'état major de la 13° brigade demande encore de monter une contre-offensive de dégagement, pour soulager la retraite de la X° armée. Elle sera organisée à partir de Rânes, la petite ville ornaise où le RAM s'était replié .Une batterie d'artillerie à deux pièces de 75, venue des vestiges du 72° régiment d'artillerie motorisée du lieutenant Colonel Thomas est transformée en artillerie antichars. Elle permet une dernière fois de repousser les forces blindées ennemies qui se présentaient au franchissement de la Rouvre. Et c'est après ces journées de repli, avec le soutien des escadrons de la 13° BLM, la chevauchée en avant : Les derniers side et motocyclistes solos l'effectuent avec leurs seuls mitrailleurs, en direction de Carrouges. C'est la dernière action construite dans la Campagne de France, conçue pour donner les heures de répit que demandait le repli de la X° armée. Dans ce dernier périmètre, le Colonel Lafeuillade a pu rassembler autour de son escadron de commandement de brigade, l'escadron de Roys, tous les débris des unités qui se battent au bout de leurs forces. Autour de la Ferté Maçé, où il a installé son PC, il essaye de diriger les unités, du moins ce qu'il en reste, de celles toujours déterminées à combattre; Il essaye de les consolider sur la ligne Argentan - Alençon ; Le 16 juin, la 13° BLM recevra même du général Pétiet, l'ordre de tenter le passage de l'Orne de Sées à Argentan, afin de permettre le décrochage du corps d'armée Dufour, essentiel pour le repli de la X° armée. Mais la manoeuvre du corps d'armée Dufour, souvent gênée par les encombrements des colonnes interminables des réfugiés, est mal exécutée. Elle laisse s'ouvrir une brèche, où le gros des blindés allemands et de leur infanterie motorisée va pouvoir s'engouffrer : C'est la fin. Il n'y a plus ni hommes, ni matériel ni munitions. Le 3° RAM, ses derniers escadrons Pigaud, Weygand, Kaminski et Rouzée, aidés du peloton de chars Maugey, les dernières unités disponibles de la 13° BLM avec l'escadron de Royère et le peloton Madeline, doivent se replier vers Saint-Fraimbault où les allemands et leurs troupes fraîches, sont parvenus en nombre et en force, pouvant enfin les encercler. Il n'y a aucun espoir de briser de jour ce cercle d'acier pour tenter de retrouver la 13 BLM. Le colonel Lafeuillade et l'escadron de Roys sont à leur tour isolés dans leur PC de la Ferté Maçé. Le commandant l'Hotte, sans ordre, doit alors se résoudre à la reddition, pour sauver le sang des rares rescapés: L'aube du 17 juin se lève dans ce village de Saint-Fraimbault devenu totalement silencieux. Le commandant l'Hotte s'enquiert de l'état de ses soldats, les postant dans des conditions aussi sures que possibles. 17 juin, douze heures trente, le discours radiophonique du Maréchal Pétain s'adresse aux français : "C'est le coeur serré que je vous dis aujourd'hui, qu'il faut cesser le combat… ". [...]
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