Les patrouilles de défense
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La Bataille de France :: ::
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Les patrouilles de défense
Dès le début, de l’attaque allemande (10 mai 1940) les opérations de bombardement lançaient par la Luftwaffe dans le cœur de notre territoire désoriente complètement notre état-major. Les villes hors zone des armées sont prises pour cibles et bombardés.
Pourtant notre commandement avait mis en place dès le début de l’année 40, des unités de DAT (Défense Aérienne du Territoire) chargeaient de la protection de l’intérieur du territoire, mais malheureusement la DAT ne peux endiguer ce flot continuel de bombardier, car les moyens en matériel sont peu nombreux et vétustes, le matériel modernes fait défaut. Afin de palier à ces nouvelles menaces, l’Armée de l’Air va improviser complètement et créer les patrouilles de défense.
à suivre...
Koolhoven FK-58 utilisait par les patrouilles de DAT.
à plus mike
Pourtant notre commandement avait mis en place dès le début de l’année 40, des unités de DAT (Défense Aérienne du Territoire) chargeaient de la protection de l’intérieur du territoire, mais malheureusement la DAT ne peux endiguer ce flot continuel de bombardier, car les moyens en matériel sont peu nombreux et vétustes, le matériel modernes fait défaut. Afin de palier à ces nouvelles menaces, l’Armée de l’Air va improviser complètement et créer les patrouilles de défense.
à suivre...
Koolhoven FK-58 utilisait par les patrouilles de DAT.
à plus mike
Re: Les patrouilles de défense
Les patrouilles de défense sont de petites unités mis sur place rapidement, elles ne possèdent pas de personnel administratif et vivent de manière autonome.
Ces petits groupes de chasse sont, pour la plus part du temps, constitué avec du personnel polonais.
Le matériel fournis laisse à désirer, les patrouilles ainsi constituées vont être doté de Dewoitine 501 pas trés moderne, de MS-406 à bout de souffle, de MB-151 moins performant que la MB-152 et enfin de Koolhoven 58 de fabrication hollandaise.
En théorie ces unité sont dotés de 4 appareils, aucun terrain n'est acquis et ces patrouilles vont ou le besoin ce fais sentir en général sur des sites sensibles.
Les patrouilles de défense sont alertés par la DAT au moyen du téléphone...
à plus mike
Ces petits groupes de chasse sont, pour la plus part du temps, constitué avec du personnel polonais.
Le matériel fournis laisse à désirer, les patrouilles ainsi constituées vont être doté de Dewoitine 501 pas trés moderne, de MS-406 à bout de souffle, de MB-151 moins performant que la MB-152 et enfin de Koolhoven 58 de fabrication hollandaise.
En théorie ces unité sont dotés de 4 appareils, aucun terrain n'est acquis et ces patrouilles vont ou le besoin ce fais sentir en général sur des sites sensibles.
Les patrouilles de défense sont alertés par la DAT au moyen du téléphone...
à plus mike
Re: Les patrouilles de défense
Les patrouilles de défense ont pour mission, en cas d'attaque des usines nationale de fabrication d'avions, d'intercepter les bombardiers adverses et d'empêcher ces derniers de détériorer voir de détruire nos chaines de montage.
- Nantes (SNCAO) et protéger 24h/24 par 3 MS-406 pilotaient par des polonais.
- Toulouse (Dewoitine), patrouille polonais qui utilise des D-501 et des D-520.
- Bourges (SNCAC), la patrouille est constituée avec des Curtiss H-75.
- Chateauroux (SNCASO), patrouille faite avec des MB-151 et 152.
- Guyancourt, 1 patrouille équipé de Caudron 714 défend cette usine.
Les patrouilles de défense ainsi formées étaient généralement équipées avec le type d'avions produits par l'usine qu'ils devaient protéger.
à plus mike
- Nantes (SNCAO) et protéger 24h/24 par 3 MS-406 pilotaient par des polonais.
- Toulouse (Dewoitine), patrouille polonais qui utilise des D-501 et des D-520.
- Bourges (SNCAC), la patrouille est constituée avec des Curtiss H-75.
- Chateauroux (SNCASO), patrouille faite avec des MB-151 et 152.
- Guyancourt, 1 patrouille équipé de Caudron 714 défend cette usine.
Les patrouilles de défense ainsi formées étaient généralement équipées avec le type d'avions produits par l'usine qu'ils devaient protéger.
à plus mike
Re: Les patrouilles de défense
Le MS 406:
Le MS.406 : le chasseur français de la guerre éclair
Le Morane-Saulnier MS.406 fut le premier chasseur moderne à entrer en service dans les unités de l'armée de l'Air, et sans doute l'un des avions de combat français les plus connus de la Seconde Guerre mondiale. Le Morane Saulnier fit son vol inaugural en août 1935 sous le sigle MS. 405. Le ministère de l'air français commanda 1.061 appareils en mars 1938. Il devint le MS. 406C-1 et vola pour la première fois en janvier 1939.
Le MS.406 se présentait comme un monoplan à ailes basses muni de dispositifs hypersustentateurs et d'un train d'atterrissage escamotable. Doté d'une structure métallique, il avait un revêtement mixte constitué d'aluminium, de contre-plaqué et de toile. Avec son moteur Hispano-Suiza de 850 ch, cet appareil affichait des caractéristiques intéressantes, mais, en 1939, il était inférieur au Bf-109E.
Cet avion était lent, se laissant même distancer par les bombardiers qu'il escortait, et déjà dépassé techniquement. Sa lourde structure en faisait un véritable "veau" mais il pouvait supporter d'énormes dégâts et contineur à voler et ramener sain et sauf son pilote. Cependant sa maniabilité et sa robustesse en faisaient un adversaire redoutable. Ils furent crédités de 175 victoires sur l'ennemi.
Au début de la guerre, 572 exemplaires du MS.406 qui avaient déjà été produits équipaient douze groupes de chasse de l'armée de l'Air. Ces appareils prirent part à la bataille de mai-juin 1940, pendant laquelle ils furent progressivement remplacés par des D.520.
Par la suite, certains furent pris par les Allemands et d'autres servirent dans les unités de l'aviation de Vichy. La compagnie Morane Saulnier fournit ce modèle pour différents pays tel la Chine, la Finlande, la Lituanie, la Turquie et la Yougoslavie.
Modèle Morane-Saulnier MS.406
Envergure 10.65 m
Longueur 8.15 m
Hauteur 2.82 m
Motorisation 1 moteur Hispano-Suiza 12 Y
Puissance totale 1 x 860 ch
Armement 1 canon de 20 mm 2 mitrailleuses de 7.7mm
Charge utile -
Poids en charge 2720 kg
Vitesse maximale 486 km/h à 5000 m
Plafond pratique 9400 m
Distance franchissable 800 km
Equipage 1
Le MS.406 : le chasseur français de la guerre éclair
Le Morane-Saulnier MS.406 fut le premier chasseur moderne à entrer en service dans les unités de l'armée de l'Air, et sans doute l'un des avions de combat français les plus connus de la Seconde Guerre mondiale. Le Morane Saulnier fit son vol inaugural en août 1935 sous le sigle MS. 405. Le ministère de l'air français commanda 1.061 appareils en mars 1938. Il devint le MS. 406C-1 et vola pour la première fois en janvier 1939.
Le MS.406 se présentait comme un monoplan à ailes basses muni de dispositifs hypersustentateurs et d'un train d'atterrissage escamotable. Doté d'une structure métallique, il avait un revêtement mixte constitué d'aluminium, de contre-plaqué et de toile. Avec son moteur Hispano-Suiza de 850 ch, cet appareil affichait des caractéristiques intéressantes, mais, en 1939, il était inférieur au Bf-109E.
Cet avion était lent, se laissant même distancer par les bombardiers qu'il escortait, et déjà dépassé techniquement. Sa lourde structure en faisait un véritable "veau" mais il pouvait supporter d'énormes dégâts et contineur à voler et ramener sain et sauf son pilote. Cependant sa maniabilité et sa robustesse en faisaient un adversaire redoutable. Ils furent crédités de 175 victoires sur l'ennemi.
Au début de la guerre, 572 exemplaires du MS.406 qui avaient déjà été produits équipaient douze groupes de chasse de l'armée de l'Air. Ces appareils prirent part à la bataille de mai-juin 1940, pendant laquelle ils furent progressivement remplacés par des D.520.
Par la suite, certains furent pris par les Allemands et d'autres servirent dans les unités de l'aviation de Vichy. La compagnie Morane Saulnier fournit ce modèle pour différents pays tel la Chine, la Finlande, la Lituanie, la Turquie et la Yougoslavie.
Modèle Morane-Saulnier MS.406
Envergure 10.65 m
Longueur 8.15 m
Hauteur 2.82 m
Motorisation 1 moteur Hispano-Suiza 12 Y
Puissance totale 1 x 860 ch
Armement 1 canon de 20 mm 2 mitrailleuses de 7.7mm
Charge utile -
Poids en charge 2720 kg
Vitesse maximale 486 km/h à 5000 m
Plafond pratique 9400 m
Distance franchissable 800 km
Equipage 1
Re: Les patrouilles de défense
Le D.500/510 : le premier véritable monoplan français
Conçu dans le cadre d'un programme lancé par le ministère de l'Air français en vue d'obtenir un chasseur monoplace destiné à remplacer le Nieuport 62, le Dewoitine D.500 était un appareil prometteur qui donna lieu à plusieurs versions et qui préfigura à certains égards le D.520. Débarrassé des mâts et autres haubans des sesquiplans, qui engendraient une importante traînée, le nouvel avion disposait d'une aile basse cantilever bien profilée. . Les seuls mâts profilés étaient ceux du train d'atterrissage fixe, aux volumineux carénages de roues.
Le prototype D.500.01 effectua son vol initial le 19 juin 1932 avec un Hispano-Suiza de 660 ch. Il avait un habitacle ouvert, des ailerons courant sur toute la longueur du bord de fuite (à l'exception des deux échancrures d'emplanture, destinées à agrandir le champ de vision du pilote vers le bas) et un volumineux radiateur monté sous le moteur.
Les premiers D. 500 de série furent armés de quatre mitrailleuses Darne ou MAC 1934 de 7,5 mm, dont deux montées dans la voilure. D'autres reçurent des Colt-Browning, de trois calibres différents, des Vickers de 7,7 mm, et jusqu'à des canons Madsen de 23 mm et Oerlikon HS S7 de 20 mm logés entre les deux blocs de cylindres et tirant dans l'axe de l'hélice. Cette formule, dite du " moteur-canon", fut retenue pour la production en série, l'avion étant alors désigné D. 501.
Les dérivés, D.501 et D.510, furent utilisés en grande quantité par le ministère de l'Air. En 1934, le D.510 se caractérisait par un moteur de 860 ch, un avant de fuselage rallongé, des réservoirs plus grands et un train d'atterrissage affiné. En septembre 1939, plusieurs groupes de chasse volaient encore sur D.501 et D.510, mais ces avions furent retirés des premières lignes peu avant l'invasion allemande du 10 mai 1940. L'armée de l'air reçut 97 D.500, ainsi que 143 D. 500 et 29 D.510 furent recus.
odèle Dewoitine D.500 C1
Envergure 12.00 m
Longueur 7.74 m
Hauteur 3.63 m
Motorisation 1 moteur Hispano-Suiza 12 Kbrs en V
Puissance totale 1 x 690 ch
Armement 4 mitrailleuses de 7.5 mm ]
Charge utile -
Poids en charge 1710 kg
Vitesse maximale 359 km/h à 4000 m
Plafond pratique 11000 m
Distance franchissable 860 km
Equipage 1
Conçu dans le cadre d'un programme lancé par le ministère de l'Air français en vue d'obtenir un chasseur monoplace destiné à remplacer le Nieuport 62, le Dewoitine D.500 était un appareil prometteur qui donna lieu à plusieurs versions et qui préfigura à certains égards le D.520. Débarrassé des mâts et autres haubans des sesquiplans, qui engendraient une importante traînée, le nouvel avion disposait d'une aile basse cantilever bien profilée. . Les seuls mâts profilés étaient ceux du train d'atterrissage fixe, aux volumineux carénages de roues.
Le prototype D.500.01 effectua son vol initial le 19 juin 1932 avec un Hispano-Suiza de 660 ch. Il avait un habitacle ouvert, des ailerons courant sur toute la longueur du bord de fuite (à l'exception des deux échancrures d'emplanture, destinées à agrandir le champ de vision du pilote vers le bas) et un volumineux radiateur monté sous le moteur.
Les premiers D. 500 de série furent armés de quatre mitrailleuses Darne ou MAC 1934 de 7,5 mm, dont deux montées dans la voilure. D'autres reçurent des Colt-Browning, de trois calibres différents, des Vickers de 7,7 mm, et jusqu'à des canons Madsen de 23 mm et Oerlikon HS S7 de 20 mm logés entre les deux blocs de cylindres et tirant dans l'axe de l'hélice. Cette formule, dite du " moteur-canon", fut retenue pour la production en série, l'avion étant alors désigné D. 501.
Les dérivés, D.501 et D.510, furent utilisés en grande quantité par le ministère de l'Air. En 1934, le D.510 se caractérisait par un moteur de 860 ch, un avant de fuselage rallongé, des réservoirs plus grands et un train d'atterrissage affiné. En septembre 1939, plusieurs groupes de chasse volaient encore sur D.501 et D.510, mais ces avions furent retirés des premières lignes peu avant l'invasion allemande du 10 mai 1940. L'armée de l'air reçut 97 D.500, ainsi que 143 D. 500 et 29 D.510 furent recus.
odèle Dewoitine D.500 C1
Envergure 12.00 m
Longueur 7.74 m
Hauteur 3.63 m
Motorisation 1 moteur Hispano-Suiza 12 Kbrs en V
Puissance totale 1 x 690 ch
Armement 4 mitrailleuses de 7.5 mm ]
Charge utile -
Poids en charge 1710 kg
Vitesse maximale 359 km/h à 4000 m
Plafond pratique 11000 m
Distance franchissable 860 km
Equipage 1
Re: Les patrouilles de défense
Le D.520 : trop tardif pour empêcher l'invasion de la France
Conçu en 1936 et réalisé sur ses fonds propres par le constructeur Émile Dewoitine, le premier prototype du D.520 effectua son vol initial le 2 octobre 1938; il fut suivi d'une seconde machine qui prit l'air en avril 1939. En dépit de certains problèmes, les prototypes du D.520 réalisèrent des performances remarquables, notamment dans les domaines de la vitesse en palier, de la vitesse ascensionnelle et de la maniabilité. Ce fut de loin le meilleur chasseur produit par la France avant l'armistice de 1940.
Monoplan à ailes basses et train d'atterrissage escamotable, le D.520 fut commandé en grandes quantités, mais, en janvier 1940, 13 exemplaires seulement avaient quitté les chaînes de montage. Le 10 mai de la même année, un unique groupe de l'armée de l'Air volait sur ce type d'appareil. Arrivé dans les escadrilles à partir du 1°février 1940, seuls 36 étaient en service le 10 mai 1940, un nombre tout à fait insuffisant pour faire face à la toute puissante Luftwaffe. Il abbatit néanmoins près de 150 avions ennemis pour une perte de 85. La production de l'avion continua sous le régime de Vichy et atteignit plus de 700 appareils.
Ce chasseur monoplace moderne et brillant, produit jusqu'en décembre 1942, fut également utilisé par les Allemands et pour équiper l'aviation de ses alliés roumains, italiens et bulgares. En effet quand les Allemands envahirent en novembre 1942 la zone non occupée en France, ils saisirent plus de 400 Dewoitine D.520. La plupart de ces appareils furent utilisés par la Luttwaffe en tant que chasseurs d'entraînement, mais 60 D.520 furent livrés à l'Italie. Cette dernière, manquant d'avions à moteurs en ligne, prit aussitôt en compte ces machines, qui entrèrent en service comme chasseurs de seconde ligne au sein des Gruppi 13, 22, 24 et 167, qui participèrent activement à la défense de Naples et de l'Italie centrale.
En 1944 le Groupe de Chasse 1/8 fut reformé et s'équipa d'une quarantaine de ces "Dewoitine à croix noires". Inaptes à combattre des appareils de derniére génération, ils furent utilisés contre les poches allemandes de l'Atlantique. Produit à 907 exemplaires pour l'Armée de l'Air française dont 403 avant l'armistice, le D 520 fut donc l'un des rares appareils à avoir été utilisé du début à la fin de la guerre.
odèle Dewoitine D.520
Envergure 10.18 m
Longueur 8.76 m
Hauteur 2.56 m
Motorisation 1 moteur Hispano-Suiza 12Y en V
Puissance totale 1 x 910 ch
Armement 1 canon de 20 mm
4 mitrailleuses de 7.7mm
Charge utile -
Poids en charge 2780 kg
Vitesse maximale 529 km/h à 6000 m
Plafond pratique 11000 m
Distance franchissable 998 km
Equipage 1
Conçu en 1936 et réalisé sur ses fonds propres par le constructeur Émile Dewoitine, le premier prototype du D.520 effectua son vol initial le 2 octobre 1938; il fut suivi d'une seconde machine qui prit l'air en avril 1939. En dépit de certains problèmes, les prototypes du D.520 réalisèrent des performances remarquables, notamment dans les domaines de la vitesse en palier, de la vitesse ascensionnelle et de la maniabilité. Ce fut de loin le meilleur chasseur produit par la France avant l'armistice de 1940.
Monoplan à ailes basses et train d'atterrissage escamotable, le D.520 fut commandé en grandes quantités, mais, en janvier 1940, 13 exemplaires seulement avaient quitté les chaînes de montage. Le 10 mai de la même année, un unique groupe de l'armée de l'Air volait sur ce type d'appareil. Arrivé dans les escadrilles à partir du 1°février 1940, seuls 36 étaient en service le 10 mai 1940, un nombre tout à fait insuffisant pour faire face à la toute puissante Luftwaffe. Il abbatit néanmoins près de 150 avions ennemis pour une perte de 85. La production de l'avion continua sous le régime de Vichy et atteignit plus de 700 appareils.
Ce chasseur monoplace moderne et brillant, produit jusqu'en décembre 1942, fut également utilisé par les Allemands et pour équiper l'aviation de ses alliés roumains, italiens et bulgares. En effet quand les Allemands envahirent en novembre 1942 la zone non occupée en France, ils saisirent plus de 400 Dewoitine D.520. La plupart de ces appareils furent utilisés par la Luttwaffe en tant que chasseurs d'entraînement, mais 60 D.520 furent livrés à l'Italie. Cette dernière, manquant d'avions à moteurs en ligne, prit aussitôt en compte ces machines, qui entrèrent en service comme chasseurs de seconde ligne au sein des Gruppi 13, 22, 24 et 167, qui participèrent activement à la défense de Naples et de l'Italie centrale.
En 1944 le Groupe de Chasse 1/8 fut reformé et s'équipa d'une quarantaine de ces "Dewoitine à croix noires". Inaptes à combattre des appareils de derniére génération, ils furent utilisés contre les poches allemandes de l'Atlantique. Produit à 907 exemplaires pour l'Armée de l'Air française dont 403 avant l'armistice, le D 520 fut donc l'un des rares appareils à avoir été utilisé du début à la fin de la guerre.
odèle Dewoitine D.520
Envergure 10.18 m
Longueur 8.76 m
Hauteur 2.56 m
Motorisation 1 moteur Hispano-Suiza 12Y en V
Puissance totale 1 x 910 ch
Armement 1 canon de 20 mm
4 mitrailleuses de 7.7mm
Charge utile -
Poids en charge 2780 kg
Vitesse maximale 529 km/h à 6000 m
Plafond pratique 11000 m
Distance franchissable 998 km
Equipage 1
Re: Les patrouilles de défense
Le H.75 Hawk : un chasseur sans puissance de feu
Dénomination française du fameux P. 36 américain, le Curtiss H.75 était l'avion le plus populaire auprès des pilotes français durant la période 1939 - 1940. Mais contre son principal adversaire, le Messerschmitt Bf 109 E, le Curtiss souffrait d'un grave déficit de vitesse (presque 100 Km/h !). La puissance des "Messer" leur permettait de se dégager facilement d'une situation difficile ou bien d'effectuer des passes à répétition.
Autre point faible du Curtiss était son armement. 4 ou 6 mitrailleuses d'un trop faible calibre (7,5 mm) et de plus capricieuses à haute altitude et des munitions très inefficace. L'absence d'un canon de 20mm comme sur le Bloch 152 et le Dewoitine 520 faisait défaut. le pilote devait donc s'approcher à l'extrème : 150 mètres étaient tout juste suffisants pour s'assurer d'abattre son adversaire. Ceci était très dangereux contre les bombardiers en formation serré et qui de plus ne souffrait pas vraiment des impacts légères des munitions sauf de bien viser les moteurs. La passe frontale n'était pas utilisée en raison d'une trop faible différence vitesse avec les bombardiers alors modernes de la Luftwaffe, He111 et Ju 88. Le temps de faire demi-tour et la cible était déjà loin avec peu d'espoir de la rattrapper.
Par contre le point fort du Curtiss était par contre son "extrème manoeuvrabilité" lorsque les pilotes ennemis consentaient à se laisser entraîner dans des combats tournoyants. D'ailleurs des tests de l'armée de l'air donnaient les résultats suivants : 12 secondes pour faire un 360°, contre 18" pour MS406 et 15 " pour le D-520. Cette maniabilité était donc un bénéfice important dans les vastes cirques aériens dans lesquels les chasseurs français se retrouvaient trop souvent impliqués face à un adversaire en sur nombre. La capacité du Curtiss à encaisser les coups sauva aussi plus d'un pilote. Le Curtiss disposait également d'une bonne vitesse de piqué (+ 700 km/h) qui lui permettait le cas échéant de disparaître rapidement, en espérant ne pas être pris en chasse.
Modèle Curtiss Hawk 75A-4
Envergure 11.35 m
Longueur 8.71 m
Hauteur 2.81 m
Motorisation 1 moteur Wright GR-1820-G205A
Puissance totale 1 x 1200 ch
Armement 4 mitrailleuses de 7.5mm
Charge utile -
Poids en charge 2608 kg
Vitesse maximale 520 km/h à 4600 m
Plafond pratique 10000 m
Distance franchissable 1614 km
Equipage 1
Dénomination française du fameux P. 36 américain, le Curtiss H.75 était l'avion le plus populaire auprès des pilotes français durant la période 1939 - 1940. Mais contre son principal adversaire, le Messerschmitt Bf 109 E, le Curtiss souffrait d'un grave déficit de vitesse (presque 100 Km/h !). La puissance des "Messer" leur permettait de se dégager facilement d'une situation difficile ou bien d'effectuer des passes à répétition.
Autre point faible du Curtiss était son armement. 4 ou 6 mitrailleuses d'un trop faible calibre (7,5 mm) et de plus capricieuses à haute altitude et des munitions très inefficace. L'absence d'un canon de 20mm comme sur le Bloch 152 et le Dewoitine 520 faisait défaut. le pilote devait donc s'approcher à l'extrème : 150 mètres étaient tout juste suffisants pour s'assurer d'abattre son adversaire. Ceci était très dangereux contre les bombardiers en formation serré et qui de plus ne souffrait pas vraiment des impacts légères des munitions sauf de bien viser les moteurs. La passe frontale n'était pas utilisée en raison d'une trop faible différence vitesse avec les bombardiers alors modernes de la Luftwaffe, He111 et Ju 88. Le temps de faire demi-tour et la cible était déjà loin avec peu d'espoir de la rattrapper.
Par contre le point fort du Curtiss était par contre son "extrème manoeuvrabilité" lorsque les pilotes ennemis consentaient à se laisser entraîner dans des combats tournoyants. D'ailleurs des tests de l'armée de l'air donnaient les résultats suivants : 12 secondes pour faire un 360°, contre 18" pour MS406 et 15 " pour le D-520. Cette maniabilité était donc un bénéfice important dans les vastes cirques aériens dans lesquels les chasseurs français se retrouvaient trop souvent impliqués face à un adversaire en sur nombre. La capacité du Curtiss à encaisser les coups sauva aussi plus d'un pilote. Le Curtiss disposait également d'une bonne vitesse de piqué (+ 700 km/h) qui lui permettait le cas échéant de disparaître rapidement, en espérant ne pas être pris en chasse.
Modèle Curtiss Hawk 75A-4
Envergure 11.35 m
Longueur 8.71 m
Hauteur 2.81 m
Motorisation 1 moteur Wright GR-1820-G205A
Puissance totale 1 x 1200 ch
Armement 4 mitrailleuses de 7.5mm
Charge utile -
Poids en charge 2608 kg
Vitesse maximale 520 km/h à 4600 m
Plafond pratique 10000 m
Distance franchissable 1614 km
Equipage 1
Re: Les patrouilles de défense
Le MB.152 : adversaire malheureux du Bf 109
Le prototype du Bloch MB.152, dérivé du Bloch MB.151, vola pour la première fois à la fin de l'année 1938. Monoplan à ailes basses de construction entièrement métallique, armé de deux canons et de deux mitrailleuses (ou de quatre mitrailleuses)
Le MB.152 fut un des chasseurs français les plus utilisés pendant la campagne de mai-juin 1940. Nettement surclassé par le Messerschmittt Bf 109E, son principal adversaire, cet appareil fut produit à raison de 614 exemplaires, dont un certain nombre furent employés par l'armée de l'Air d'armistice. Le MB.152 donna naissance à plusieurs dérivés, comme les MB.155 et MB.157, qui ne furent pas produits en série.
Le prototype du Bloch MB.152, dérivé du Bloch MB.151, vola pour la première fois à la fin de l'année 1938. Monoplan à ailes basses de construction entièrement métallique, armé de deux canons et de deux mitrailleuses (ou de quatre mitrailleuses)
Le MB.152 fut un des chasseurs français les plus utilisés pendant la campagne de mai-juin 1940. Nettement surclassé par le Messerschmittt Bf 109E, son principal adversaire, cet appareil fut produit à raison de 614 exemplaires, dont un certain nombre furent employés par l'armée de l'Air d'armistice. Le MB.152 donna naissance à plusieurs dérivés, comme les MB.155 et MB.157, qui ne furent pas produits en série.
Re: Les patrouilles de défense
Le C.714 Cyclone : un chasseur français pour les pilotes polonais
Le Caudron Renault C.714 fut déssiné par Marcel Riffard qui élabora des avions qui gagneront la coupe Deutsch de la Meurthe en 1934, 1935 et 1936. Il créa d'abord un chasseur léger C.710 qui fera son vol inaugural le 18 juillet 1936. Malgré son poids léger, il fut armé de deux canons de 20mm. et les performances de ce modèle menèrent au développement du C.713 Cyclone qui vola en décembre 1937.
Le premier C.714 effectua son vol inaugural le 6 juillet 1938 et les premiers appareils de série furent achevés par Caudron-Renault le 10 juin 1939, après qu'une commande de 100 appareils soit passée par le Ministère de l'Air. Par rapport au prototype, l'appareil de série se distinguait par la structure de ses ailes, dont la section aérodynamique présentait une courbure réduite. La structure était en bois et les ailes trop minces ne pouvait accueillir les mitrailleuses logées sous les ailes. Les volets hypersustentateurs présentaient quant à eux avaient une corde réduite et les amortisseurs une course plus longue. Quant au moteur 12R 03, il se distinguait du 12R 01 par son carburateur qui permettait des passages en G négatif.
L'armée de l'Air considéra le C 714 comme inapte au combat, mais le gouvernement français décida de faire cadeau des 50 premiers exemplaires à la Finlande et seulement 6 de ces appareils furent livrés à l'armée finlandaise. Bien qu'affectés au 30e LLv, les C.714 finlandais ne reçurent jamais le baptême du feu.
Il n'y aura finalement qu'une quarantaine d'appareils livrés aux forces françaises et ils furent affectés aux escadrons polonais de formation de pilotes de chasse à Lyon-Bron, et ils effectuèrent finalement de véritables missions opérationnelles au sein de l'escadrille entièrement polonaise connu sous le nom de Groupe Varsovie GC I/145. Cette escadrille entrera en action contre les Allemands entre le 2 et 13 juin 1940 et ils auront 12 victoires confirmées avec cet avion.
À la chute de la France, 20 avions serviront le gouvernement de Vichy et la balance sera confisquée par la Luftwaffe pour être utilisée comme avion d'entraînement. Environ 90 C.714 furent achevés au jour de l'Armistice, et la production s'arrêta.
Modèle Caudron-Renault C.714 Cyclone
Envergure 8.96 m
Longueur 8.50 m
Hauteur 2.87 m
Motorisation 1 moteur Renault 12 R 03
Puissance totale 1 x 450 ch
Armement 4 mitrailleuses MAC de 7.5 mm
Charge utile -
Poids en charge 1880 kg
Vitesse maximale 487 km/h à 4000 m
Plafond pratique 9100 m
Distance franchissable 900 km
Equipage 1
Le Caudron Renault C.714 fut déssiné par Marcel Riffard qui élabora des avions qui gagneront la coupe Deutsch de la Meurthe en 1934, 1935 et 1936. Il créa d'abord un chasseur léger C.710 qui fera son vol inaugural le 18 juillet 1936. Malgré son poids léger, il fut armé de deux canons de 20mm. et les performances de ce modèle menèrent au développement du C.713 Cyclone qui vola en décembre 1937.
Le premier C.714 effectua son vol inaugural le 6 juillet 1938 et les premiers appareils de série furent achevés par Caudron-Renault le 10 juin 1939, après qu'une commande de 100 appareils soit passée par le Ministère de l'Air. Par rapport au prototype, l'appareil de série se distinguait par la structure de ses ailes, dont la section aérodynamique présentait une courbure réduite. La structure était en bois et les ailes trop minces ne pouvait accueillir les mitrailleuses logées sous les ailes. Les volets hypersustentateurs présentaient quant à eux avaient une corde réduite et les amortisseurs une course plus longue. Quant au moteur 12R 03, il se distinguait du 12R 01 par son carburateur qui permettait des passages en G négatif.
L'armée de l'Air considéra le C 714 comme inapte au combat, mais le gouvernement français décida de faire cadeau des 50 premiers exemplaires à la Finlande et seulement 6 de ces appareils furent livrés à l'armée finlandaise. Bien qu'affectés au 30e LLv, les C.714 finlandais ne reçurent jamais le baptême du feu.
Il n'y aura finalement qu'une quarantaine d'appareils livrés aux forces françaises et ils furent affectés aux escadrons polonais de formation de pilotes de chasse à Lyon-Bron, et ils effectuèrent finalement de véritables missions opérationnelles au sein de l'escadrille entièrement polonaise connu sous le nom de Groupe Varsovie GC I/145. Cette escadrille entrera en action contre les Allemands entre le 2 et 13 juin 1940 et ils auront 12 victoires confirmées avec cet avion.
À la chute de la France, 20 avions serviront le gouvernement de Vichy et la balance sera confisquée par la Luftwaffe pour être utilisée comme avion d'entraînement. Environ 90 C.714 furent achevés au jour de l'Armistice, et la production s'arrêta.
Modèle Caudron-Renault C.714 Cyclone
Envergure 8.96 m
Longueur 8.50 m
Hauteur 2.87 m
Motorisation 1 moteur Renault 12 R 03
Puissance totale 1 x 450 ch
Armement 4 mitrailleuses MAC de 7.5 mm
Charge utile -
Poids en charge 1880 kg
Vitesse maximale 487 km/h à 4000 m
Plafond pratique 9100 m
Distance franchissable 900 km
Equipage 1
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