Les appareils de reconnaissance et d'observation
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Les appareils de reconnaissance et d'observation
LEVASSEUR PL10-PL101
Le prototype du Levasseur PL 10 effectua son vol initial au cours du printemps de 1929. L'appareil de la firme française se présentait comme un avion de reconnaissance biplan triplace aux ailes repliables et au fuselage de section triangulaire. La production du PL10 atteignit une trentaine de machines, dont les premières entrèrent en service avec l'escadrille embarquée 7S1 dont une partie servait à bord du porte-avions BEARN. Outre le pilote, l'équipage était composé d'un observateur qui se trouvait derrière le pilote et qui était chargé d'effectuer les opérations de bombardement, puis d'un mitrailleur placé à l'arrière.
En mars 1933, le PL 101 quitta le sol pour la première fois. Un trentaine d'appareils sortirent des chaînes d'assemblages afin de prendre la relève du PL 10 sur le porte-avions BEARN au cours de 1935. Il se différenciait du PL 10 par un train d'atterrissage à large voie et par sa voilure à la flèche peu accentuée. Cet appareil donna lieu à de nombreux projets qui n'aboutirent pas, mais au début de la seconde guerre mondiale, cinq PL 10 volaient encore.
Type : avion de reconnaissance
Moteur : 1 Hispano-Suiza L2Lb de 600 ch
Performances : vitesse maximale : 200 km/h
Masse : 2 800 kg
Dimensions : envergure 14,20 m; longueur 9,57 m; surface alaire 60 m2
Le prototype du Levasseur PL 10 effectua son vol initial au cours du printemps de 1929. L'appareil de la firme française se présentait comme un avion de reconnaissance biplan triplace aux ailes repliables et au fuselage de section triangulaire. La production du PL10 atteignit une trentaine de machines, dont les premières entrèrent en service avec l'escadrille embarquée 7S1 dont une partie servait à bord du porte-avions BEARN. Outre le pilote, l'équipage était composé d'un observateur qui se trouvait derrière le pilote et qui était chargé d'effectuer les opérations de bombardement, puis d'un mitrailleur placé à l'arrière.
En mars 1933, le PL 101 quitta le sol pour la première fois. Un trentaine d'appareils sortirent des chaînes d'assemblages afin de prendre la relève du PL 10 sur le porte-avions BEARN au cours de 1935. Il se différenciait du PL 10 par un train d'atterrissage à large voie et par sa voilure à la flèche peu accentuée. Cet appareil donna lieu à de nombreux projets qui n'aboutirent pas, mais au début de la seconde guerre mondiale, cinq PL 10 volaient encore.
Type : avion de reconnaissance
Moteur : 1 Hispano-Suiza L2Lb de 600 ch
Performances : vitesse maximale : 200 km/h
Masse : 2 800 kg
Dimensions : envergure 14,20 m; longueur 9,57 m; surface alaire 60 m2
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
BREGUET 27 et 270
Conçu dans le cadre d'un programma officiel de 1928 réclamant un avion d'observation biplace, le Breguet 27 effectua son vol initial, sous la forme d'un prototype, le 23 février 1929. La principale caractéristique de cet appareil sesquiplan (envergure des deux plans de voilure inégales) était sa poutre fuselage en acier portant des empennages classiques. La machine de base allait donner lieu à neuf autres prototypes du tout acier, comme le Breguet 27 fut appalé.
En dépit de ses performances médiocres, le tout acier fut commandé, au cours de l'année 1930, par les forces aériennes de terre, branche terrestre de l'aviation militaire française, à raison de 85 exemplaires. Un autre marché, relatif à 45 machines désignées Breguet 271, fut conclu en 1932. Plusieurs de ces appareils furent transformés par la suite en avions de transport de hautes personnalités, et le Breguet 27 fut exporté au Vénézuela, au Brésil et même en Chine.
Le Breguet 27 fit une assez longue carrière au sein de l'armée de l'air française, mise sur pied en avril 1933, et il équipait pas moins de 11 groupes aériens d'observation lorsque débuta la seconde guerre mondiale, en septembre 1939. Les appareils de ce type, totalement démodés, accomplirent plusieurs missions au-dessus des lignes, mais, confrontés à une chasse adverse puissante, ils furent rapidement retirés du service remplacés par des Potez 63.11.
Type : avion d'observation
Moteur : 1 Hispano-Suiza 12 Hb en ligne de 500 ch
Performances : vitesse maximale : 235 km/h
Distance franchissable : 1 000 km
Masse : 2 395 kg
Dimensions : envergure 17,01 m; longueur 9,76 m
Armement : 3 mitrailleuses de 7,7 mm et éventuellement des bombes.
Conçu dans le cadre d'un programma officiel de 1928 réclamant un avion d'observation biplace, le Breguet 27 effectua son vol initial, sous la forme d'un prototype, le 23 février 1929. La principale caractéristique de cet appareil sesquiplan (envergure des deux plans de voilure inégales) était sa poutre fuselage en acier portant des empennages classiques. La machine de base allait donner lieu à neuf autres prototypes du tout acier, comme le Breguet 27 fut appalé.
En dépit de ses performances médiocres, le tout acier fut commandé, au cours de l'année 1930, par les forces aériennes de terre, branche terrestre de l'aviation militaire française, à raison de 85 exemplaires. Un autre marché, relatif à 45 machines désignées Breguet 271, fut conclu en 1932. Plusieurs de ces appareils furent transformés par la suite en avions de transport de hautes personnalités, et le Breguet 27 fut exporté au Vénézuela, au Brésil et même en Chine.
Le Breguet 27 fit une assez longue carrière au sein de l'armée de l'air française, mise sur pied en avril 1933, et il équipait pas moins de 11 groupes aériens d'observation lorsque débuta la seconde guerre mondiale, en septembre 1939. Les appareils de ce type, totalement démodés, accomplirent plusieurs missions au-dessus des lignes, mais, confrontés à une chasse adverse puissante, ils furent rapidement retirés du service remplacés par des Potez 63.11.
Type : avion d'observation
Moteur : 1 Hispano-Suiza 12 Hb en ligne de 500 ch
Performances : vitesse maximale : 235 km/h
Distance franchissable : 1 000 km
Masse : 2 395 kg
Dimensions : envergure 17,01 m; longueur 9,76 m
Armement : 3 mitrailleuses de 7,7 mm et éventuellement des bombes.
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
POTEZ 39
C'est au début de 1934 que la toute jeune armée de l'air française, la loi organique ne devait d'ailleurs être promulguée que quelques mois plus tard, prit en compte les premiers exemplaires de biplace d'observation Potez 39, afin de remplacer ses vieux Potez 25.
Le Potez 39 était apparu en 1930, en même temps que son grand frère, le Potez 37, avec lequel il avait de nombreux points communs. Ces deux monoplans à ailes parasol contreventée, de construction entièrement métallique, différaient par la forme du fuselage, et la mission qui leur était assignée. le 37 était destiné à la chasse-reconnaissance, le 39 à l'observation.
Le Potez 37 ne devait faire l'objet d'aucune production de série. En revanche, le Potez 39 fut adopté par les autorités militaires et fut l'objet d'améliorations successives, principalement dans les deux versions de base 390 et 391. La configuration de base resta toutefois la même. Au total, l'armée de l'air reçut 232 Potez 390et 391, qui se répartirent dans les unités de la 34° escadre.
les principales versions Potez 390 et 391 moteurs différents; Potez 39/10 version de reconnaissance biplace, non développé; Potez 49 TOE, non développé.
Type : avion biplace d'observation
Moteur : 1 Hispano-Suiza 12 Hb en V de 580 ch
Performances : vitesse maximale : 240 km/h
Plafond pratique : 7 000 m
Distance franchissable : 700 km
Masse : à vide équipé : 1 490 kg; maximale au décollage : 2 650 kg
Dimensions : envergure 16 m; longueur 10 m; surface alaire 35 m2
Armement : 1 mitrailleuse Darne de 7,5 mm montée dans le nez et synchronisée avec l'hélice, 2 mitrailleuses Lewis de 7,7 mm; charge de bombes de 120 kg sur des râteliers d'intrados
C'est au début de 1934 que la toute jeune armée de l'air française, la loi organique ne devait d'ailleurs être promulguée que quelques mois plus tard, prit en compte les premiers exemplaires de biplace d'observation Potez 39, afin de remplacer ses vieux Potez 25.
Le Potez 39 était apparu en 1930, en même temps que son grand frère, le Potez 37, avec lequel il avait de nombreux points communs. Ces deux monoplans à ailes parasol contreventée, de construction entièrement métallique, différaient par la forme du fuselage, et la mission qui leur était assignée. le 37 était destiné à la chasse-reconnaissance, le 39 à l'observation.
Le Potez 37 ne devait faire l'objet d'aucune production de série. En revanche, le Potez 39 fut adopté par les autorités militaires et fut l'objet d'améliorations successives, principalement dans les deux versions de base 390 et 391. La configuration de base resta toutefois la même. Au total, l'armée de l'air reçut 232 Potez 390et 391, qui se répartirent dans les unités de la 34° escadre.
les principales versions Potez 390 et 391 moteurs différents; Potez 39/10 version de reconnaissance biplace, non développé; Potez 49 TOE, non développé.
Type : avion biplace d'observation
Moteur : 1 Hispano-Suiza 12 Hb en V de 580 ch
Performances : vitesse maximale : 240 km/h
Plafond pratique : 7 000 m
Distance franchissable : 700 km
Masse : à vide équipé : 1 490 kg; maximale au décollage : 2 650 kg
Dimensions : envergure 16 m; longueur 10 m; surface alaire 35 m2
Armement : 1 mitrailleuse Darne de 7,5 mm montée dans le nez et synchronisée avec l'hélice, 2 mitrailleuses Lewis de 7,7 mm; charge de bombes de 120 kg sur des râteliers d'intrados
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
ANF les Mureaux 113
Conçu à partir du Mureaux 110 qui lui servit de prototype, le Mureaux 113 R.2 fut commandé en 1931 par le ministère de l'air. D'après le système de désignation alors en usage en France pour les avions militaires, la lettre R signifiait qu'il s'agissait d'un appareil de reconnaissance et le chiffre 2, que l'avion était biplace.
Le pilote et l'observateur étaient installés l'un derrière l'autre, dans des habitacles ouverts, celui de l'observateur étant pourvu de vitrages sur les côtés. Le moteur Hispano-Suiza 12 Ybrs était équipé d'un radiateur de grandes dimensions. Quarante-neuf exemplaires de série de cette machine furent fabriqués.
En 1934, quarante-neuf Mureaux 113 entrèrent en service dans l'armée de l'air; en 1938, un tiers seulement de ces appareils, qui étaient encore en état de vol, furent évalués en tant que biplaces de chasse de nuit, en compagnie de quatre Mureaux 114 Cn.2 d'expérimentation. Les Mureaux 113 furent adaptés à cette mission par le montage de projecteurs sous les ailes. Il faut encore mentionner l'existence du Mureaux 113 GR n° 8 qui, équipé d'un moteur Hispano-Suiza 12 Ybrs à compresseur, remporta la coupe Bibesco disputée en juillet 1934 par des avions militaires français et roumains. Quant au Mureaux 115, réalisé en même temps que le Mureaux 113, il était doté d'un radiateur monté à l'avant du moteur et fut fabriqué à raison de 119 exemplaires : 97 de reconnaissance et 22 chasseurs-bombardiers armés d'un canon.
Type : avion biplace de reconnaissance ou de chasse de nuit
Moteur : 1 Hispano-Suiza 12 Ybrs en ligne de 650 ch
Performances : vitesse maximale à 4 000 m : 290 km/h
Plafond pratique : 10 400 m
Distance franchissable : 920 km
Masse : à vide équipé : 1 680 kg; maximale au décollage : 2 570 kg
Dimensions : envergure 10 m; longueur 3,81 m; envergure 15,40 m
Armement : 2 mitrailleuses fixes MAC de 7,5 mm synchronisées et 3 autres mitrailleuses de même type.
Conçu à partir du Mureaux 110 qui lui servit de prototype, le Mureaux 113 R.2 fut commandé en 1931 par le ministère de l'air. D'après le système de désignation alors en usage en France pour les avions militaires, la lettre R signifiait qu'il s'agissait d'un appareil de reconnaissance et le chiffre 2, que l'avion était biplace.
Le pilote et l'observateur étaient installés l'un derrière l'autre, dans des habitacles ouverts, celui de l'observateur étant pourvu de vitrages sur les côtés. Le moteur Hispano-Suiza 12 Ybrs était équipé d'un radiateur de grandes dimensions. Quarante-neuf exemplaires de série de cette machine furent fabriqués.
En 1934, quarante-neuf Mureaux 113 entrèrent en service dans l'armée de l'air; en 1938, un tiers seulement de ces appareils, qui étaient encore en état de vol, furent évalués en tant que biplaces de chasse de nuit, en compagnie de quatre Mureaux 114 Cn.2 d'expérimentation. Les Mureaux 113 furent adaptés à cette mission par le montage de projecteurs sous les ailes. Il faut encore mentionner l'existence du Mureaux 113 GR n° 8 qui, équipé d'un moteur Hispano-Suiza 12 Ybrs à compresseur, remporta la coupe Bibesco disputée en juillet 1934 par des avions militaires français et roumains. Quant au Mureaux 115, réalisé en même temps que le Mureaux 113, il était doté d'un radiateur monté à l'avant du moteur et fut fabriqué à raison de 119 exemplaires : 97 de reconnaissance et 22 chasseurs-bombardiers armés d'un canon.
Type : avion biplace de reconnaissance ou de chasse de nuit
Moteur : 1 Hispano-Suiza 12 Ybrs en ligne de 650 ch
Performances : vitesse maximale à 4 000 m : 290 km/h
Plafond pratique : 10 400 m
Distance franchissable : 920 km
Masse : à vide équipé : 1 680 kg; maximale au décollage : 2 570 kg
Dimensions : envergure 10 m; longueur 3,81 m; envergure 15,40 m
Armement : 2 mitrailleuses fixes MAC de 7,5 mm synchronisées et 3 autres mitrailleuses de même type.
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
BLOCH MB.170
Vers la fin de l'année 1936, la SNCASO se lança dans l'étude et la réalisation d'un bombardier polyvalent multiplace qui reçut la désignation de Bloch MB.170. Le prototype MB.170.01, qui réalisa son premier vol le 15 février 1938, était un monoplan dont la voilure basse cantilever, de même que l'empennage horizontal, accusait un fort dièdre positif.
Le Bloch 170 était équipé d'un train d'atterrissage escamotable de type classique, à roulette de queue, et de deux moteurs Gnome-Rhône 14 N6/7 en étoile de 950 ch. Le prototype était en outre doté d'une coupole inhabituelle monté sous le fuselage et destinée à renfermer soit un appareil photographique, utilisé pour les missions de reconnaissance, soit une mitrailleuse augmentant l'armement défensif.
Quand le prototype MB.170.01 fut endommagé lors d'un accident à l'atterrissage, une seconde machine, très différente, poursuivit le programme d'essais en vol. Cet appareil, désigné MB.170.02, qui devait servir essentiellement comme bombardier rapide, avait été délesté de sa coupole sous le fuselage. Le nez de l'avion ainsi que l'avant intérieur du fuselage étaient largement vitrés, tandis que les surfaces des dérives et des gouvernes de direction avaient été augmentées.
Type : avion monoplan triplace de reconnaissance et de bombardement léger
Moteur : 2 moteurs Gnome-Rhône 14 N 6/7 en étoile de 950 ch
Performances : vitesse maximale à 5 200 m : 500 km/h
Plafond pratique : 10 500 m
Distance franchissable : 1 600 km
Masse : à vide équipé : 5 600 kg; maximale au décollage : 7 150 kg
Dimensions : envergure 17,90 m; longueur 12,25 m; surface alaire 38 m2
Armement : 2 mitrailleuses de 7,5 mm tirant vers lavant, 2 mitrailleuses de 7,5 mm en position dorsale et 3 mitrailleuses de 7,5 mm dans des support ventraux amovibles; charge offensive 400 kg.
Vers la fin de l'année 1936, la SNCASO se lança dans l'étude et la réalisation d'un bombardier polyvalent multiplace qui reçut la désignation de Bloch MB.170. Le prototype MB.170.01, qui réalisa son premier vol le 15 février 1938, était un monoplan dont la voilure basse cantilever, de même que l'empennage horizontal, accusait un fort dièdre positif.
Le Bloch 170 était équipé d'un train d'atterrissage escamotable de type classique, à roulette de queue, et de deux moteurs Gnome-Rhône 14 N6/7 en étoile de 950 ch. Le prototype était en outre doté d'une coupole inhabituelle monté sous le fuselage et destinée à renfermer soit un appareil photographique, utilisé pour les missions de reconnaissance, soit une mitrailleuse augmentant l'armement défensif.
Quand le prototype MB.170.01 fut endommagé lors d'un accident à l'atterrissage, une seconde machine, très différente, poursuivit le programme d'essais en vol. Cet appareil, désigné MB.170.02, qui devait servir essentiellement comme bombardier rapide, avait été délesté de sa coupole sous le fuselage. Le nez de l'avion ainsi que l'avant intérieur du fuselage étaient largement vitrés, tandis que les surfaces des dérives et des gouvernes de direction avaient été augmentées.
Type : avion monoplan triplace de reconnaissance et de bombardement léger
Moteur : 2 moteurs Gnome-Rhône 14 N 6/7 en étoile de 950 ch
Performances : vitesse maximale à 5 200 m : 500 km/h
Plafond pratique : 10 500 m
Distance franchissable : 1 600 km
Masse : à vide équipé : 5 600 kg; maximale au décollage : 7 150 kg
Dimensions : envergure 17,90 m; longueur 12,25 m; surface alaire 38 m2
Armement : 2 mitrailleuses de 7,5 mm tirant vers lavant, 2 mitrailleuses de 7,5 mm en position dorsale et 3 mitrailleuses de 7,5 mm dans des support ventraux amovibles; charge offensive 400 kg.
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
LIORE-ET-OLIVIER LEO C.302
En 1934, dans le cadre d'un accord passé avec la compagnie britannique Cierva Autogire, la société Lioré-et Olivier fit l'acquisition de l'autogire C.30 qu'elle souhaitait produire dans ses propre usines. En 1935-1936, LeO, ayant reçu des commandes de cet appareil de la part de l'armée de l'air et de l'aéronavale, construisit soixante-quatre C.30 équipés d'un moteur Salmson 9 Nc de 135 ch.
La plupart de ces machines servaient en première ligne, dans les unités de liaison et de reconnaissance de l'aviation militaire française, au début de la seconde guerre mondiale. En outre, la marine employa ses LeO C.30 au sein de l'escadrille 3S2, chargé d'effectuer des missions de patrouille et de lutte anti-sous-marine au dessus de l'estuaire de la seine. Tous les appareils de ce type furent placés en entrepôt de stockage après l'entrée en vigueur de l'armistice de juin 1940. L'aéronavale réceptionna également cinq C.301, caractérisés par un moteur Salmson 9 Ne développant une puissance de 175 ch.
Parmi les nombreuses versions auxquelles donna naissance le C.30 figurait le LeO c.302, baptisé le sauteur, machine expérimentale caractérisée par un moteur Salmson 9 Ne, un rotor monté au sommet d'un tripode, un train d'atterrissage classique fixe à roulette de queue et un habitacle biplace. Le premier C.302 fut produit à partir du C.30S, de 1936, et se distinguait par un dispositif automatique de variation de pas du rotor qui lui permettait de s'envoler verticalement. outre cet appareil, qui vola en 1944, deux autres C.302 furent réalisés à partir de C.30, avec le moteur Salmson 9 Ng de 175 ch, en 1939. Un seul vola en 1946.
Type : autogire expérimental
Moteur : 1 Salmson 9 Ne de 175 ch
Performances : vitesse maximale 170 km/h
Plafond pratique : 4 000 m
Autonomie : 2 h 45 mn
Masse : maximale au décollage 885 kg
Dimensions : diamètre du rotor libre 11,30 m; longueur 7,40 m; hauteur 3,05 m
Armement : sans
En 1934, dans le cadre d'un accord passé avec la compagnie britannique Cierva Autogire, la société Lioré-et Olivier fit l'acquisition de l'autogire C.30 qu'elle souhaitait produire dans ses propre usines. En 1935-1936, LeO, ayant reçu des commandes de cet appareil de la part de l'armée de l'air et de l'aéronavale, construisit soixante-quatre C.30 équipés d'un moteur Salmson 9 Nc de 135 ch.
La plupart de ces machines servaient en première ligne, dans les unités de liaison et de reconnaissance de l'aviation militaire française, au début de la seconde guerre mondiale. En outre, la marine employa ses LeO C.30 au sein de l'escadrille 3S2, chargé d'effectuer des missions de patrouille et de lutte anti-sous-marine au dessus de l'estuaire de la seine. Tous les appareils de ce type furent placés en entrepôt de stockage après l'entrée en vigueur de l'armistice de juin 1940. L'aéronavale réceptionna également cinq C.301, caractérisés par un moteur Salmson 9 Ne développant une puissance de 175 ch.
Parmi les nombreuses versions auxquelles donna naissance le C.30 figurait le LeO c.302, baptisé le sauteur, machine expérimentale caractérisée par un moteur Salmson 9 Ne, un rotor monté au sommet d'un tripode, un train d'atterrissage classique fixe à roulette de queue et un habitacle biplace. Le premier C.302 fut produit à partir du C.30S, de 1936, et se distinguait par un dispositif automatique de variation de pas du rotor qui lui permettait de s'envoler verticalement. outre cet appareil, qui vola en 1944, deux autres C.302 furent réalisés à partir de C.30, avec le moteur Salmson 9 Ng de 175 ch, en 1939. Un seul vola en 1946.
Type : autogire expérimental
Moteur : 1 Salmson 9 Ne de 175 ch
Performances : vitesse maximale 170 km/h
Plafond pratique : 4 000 m
Autonomie : 2 h 45 mn
Masse : maximale au décollage 885 kg
Dimensions : diamètre du rotor libre 11,30 m; longueur 7,40 m; hauteur 3,05 m
Armement : sans
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
ANF les Mureaux 117
En 1931, la Société des Ateliers de Construction du Nord et des Mureaux réalisa un appareil qui répondait à un programme émis par le ministère de l'air en 1928. Mis en production sous l'appellation de Mureaux 113R2, cet avion fut commandé à près d'une cinquantaine d'exemplaires. Appareil biplace de reconnaissance, ce monoplan métallique à aile haute et au train d'atterrissage fixe et robuste était incapable de performances de haut niveau mais bénéficiait d'un atout capital : la faiblesse des projets proposés par l'industrie française.
De nombreuses versions furent ainsi extrapolées du modèle de base. Le Mureaux 117, également biplace à postes à l'air libre, reçut un moteur plus puissant que son prédécesseur, sa mâture fut renforcée, la capacité de ses réservoirs fut accrue. Mis au point en janvier 1935, il fut construit en cent quinze exemplaires. Appareil de chasse R2 (reconnaissance biplace), il servit également au bombardement sous les ailes permettant d'emporter 400 kilos de bombes.
Deux cent vigt-huit Mureaux de tous types servaient dans l'armée de l'air en 1939. Ils subirent des pertes importantes dès les premières semaines de la guerre. Les survivants de la campagne de France, après avoir servi à l'entraînement et aux liaisons, furent ferraillés.
Les principales versions sont Mureaux 117 R2, version de reconnaissance; Mureaux 117 R2/B2, version équipée pour les bombardement.
Type : avion biplace de reconnaissance
Moteur : 1 Hispano-Suiza 12 Ybrs de 860 ch
Performances : vitesse maximale à 3 500 m : 316,5 km/h
Plafond pratique : 10 500 m
Autonomie : 1 500 km
Masse : maximale au décollage 3 200 kg
Dimensions : envergure 15,40 m; longueur 10,18 m; surface alaire 34,90 m2
Armement : 2 mitrailleuses Vickers de capot; 2 mitrailleuses Lewis sur tourelle et 1 Lewis au pied; charge offensive 4 bombes de 100 kg.
En 1931, la Société des Ateliers de Construction du Nord et des Mureaux réalisa un appareil qui répondait à un programme émis par le ministère de l'air en 1928. Mis en production sous l'appellation de Mureaux 113R2, cet avion fut commandé à près d'une cinquantaine d'exemplaires. Appareil biplace de reconnaissance, ce monoplan métallique à aile haute et au train d'atterrissage fixe et robuste était incapable de performances de haut niveau mais bénéficiait d'un atout capital : la faiblesse des projets proposés par l'industrie française.
De nombreuses versions furent ainsi extrapolées du modèle de base. Le Mureaux 117, également biplace à postes à l'air libre, reçut un moteur plus puissant que son prédécesseur, sa mâture fut renforcée, la capacité de ses réservoirs fut accrue. Mis au point en janvier 1935, il fut construit en cent quinze exemplaires. Appareil de chasse R2 (reconnaissance biplace), il servit également au bombardement sous les ailes permettant d'emporter 400 kilos de bombes.
Deux cent vigt-huit Mureaux de tous types servaient dans l'armée de l'air en 1939. Ils subirent des pertes importantes dès les premières semaines de la guerre. Les survivants de la campagne de France, après avoir servi à l'entraînement et aux liaisons, furent ferraillés.
Les principales versions sont Mureaux 117 R2, version de reconnaissance; Mureaux 117 R2/B2, version équipée pour les bombardement.
Type : avion biplace de reconnaissance
Moteur : 1 Hispano-Suiza 12 Ybrs de 860 ch
Performances : vitesse maximale à 3 500 m : 316,5 km/h
Plafond pratique : 10 500 m
Autonomie : 1 500 km
Masse : maximale au décollage 3 200 kg
Dimensions : envergure 15,40 m; longueur 10,18 m; surface alaire 34,90 m2
Armement : 2 mitrailleuses Vickers de capot; 2 mitrailleuses Lewis sur tourelle et 1 Lewis au pied; charge offensive 4 bombes de 100 kg.
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
POTEZ 63-11
En 1934 le ministère de l'air demanda la construction d'un bimoteur monoplan à aile basse destiné, à l'origine, aux missions d'interception et de chasse de nuit. Le prototype du Potez 63 vola en avril 1936. Rapidement une gamme de variantes fut créée à partir du projet initial,, répondant aux missions les plus variées. La famille des Potez 63 comptait, en 1939, des chasseurs lourds, des bombardiers ou des avions d'appui au sol et des appareils de reconnaissance. En 1940, la France avait produit 1 100 exemplaires de ces différentes versions.
Le Potez 63-11 était conçu pour la reconnaissance et la coopération. Le prototype, qui vola le 31 décembre 1938, était doté d'un nez vitré où prenait place l'observateur; l'habitacle, vitré également, comportait un poste de mitrailleur qui défendait les arrières de l'appareil. Le premier 63-11 de série vola le 10 juillet 1939.
Cet avion devaient être la version majeure de la lignée. 702 machines avaient quitté les chaînes de production au 31 mai 1939. Dotation principale des escadrilles de reconnaissance de l'armée de l'air, il fut également engagé, au prix de lourdes pertes dans des missions d'attaques au sol, en particulier contre les colonnes de chars allemands.
La production du Potez 63-11 se poursuivit après la capitulation de la France. La Luftwaffe réquisitionna une centaine d'exemplaires qu'elle utilisa pour des missions de liaison ou d'entraînement. L'Italie et la Roumanie mirent également en oeuvre quelques soixante-dix appareils.
Type : avion triplace de reconnaissance et de coopération.
Moteur : 2 moteurs Gnome-Rhône 14 M04/05 de 700 ch
Performances : vitesse maximale : 425 km/h
Plafond pratique : 8 500 m
Autonomie : 1 500 km
Masse : maximale au décollage 3 900 kg
Dimensions : envergure 16 m; longueur 10,93 m; surface alaire 32,70 m2
Armement : 3 mitrailleuses de 7,5 mm tirant vers l'avant; 2 mitrailleuses de même calibre tirant vers l'arrière, en 1940 cet armement fut renforcé par quatre mitrailleuses de 7,5 mm logées dans la voilure; charge offensive 4 bombes de 50 kg pouvaient également être emportées.
En 1934 le ministère de l'air demanda la construction d'un bimoteur monoplan à aile basse destiné, à l'origine, aux missions d'interception et de chasse de nuit. Le prototype du Potez 63 vola en avril 1936. Rapidement une gamme de variantes fut créée à partir du projet initial,, répondant aux missions les plus variées. La famille des Potez 63 comptait, en 1939, des chasseurs lourds, des bombardiers ou des avions d'appui au sol et des appareils de reconnaissance. En 1940, la France avait produit 1 100 exemplaires de ces différentes versions.
Le Potez 63-11 était conçu pour la reconnaissance et la coopération. Le prototype, qui vola le 31 décembre 1938, était doté d'un nez vitré où prenait place l'observateur; l'habitacle, vitré également, comportait un poste de mitrailleur qui défendait les arrières de l'appareil. Le premier 63-11 de série vola le 10 juillet 1939.
Cet avion devaient être la version majeure de la lignée. 702 machines avaient quitté les chaînes de production au 31 mai 1939. Dotation principale des escadrilles de reconnaissance de l'armée de l'air, il fut également engagé, au prix de lourdes pertes dans des missions d'attaques au sol, en particulier contre les colonnes de chars allemands.
La production du Potez 63-11 se poursuivit après la capitulation de la France. La Luftwaffe réquisitionna une centaine d'exemplaires qu'elle utilisa pour des missions de liaison ou d'entraînement. L'Italie et la Roumanie mirent également en oeuvre quelques soixante-dix appareils.
Type : avion triplace de reconnaissance et de coopération.
Moteur : 2 moteurs Gnome-Rhône 14 M04/05 de 700 ch
Performances : vitesse maximale : 425 km/h
Plafond pratique : 8 500 m
Autonomie : 1 500 km
Masse : maximale au décollage 3 900 kg
Dimensions : envergure 16 m; longueur 10,93 m; surface alaire 32,70 m2
Armement : 3 mitrailleuses de 7,5 mm tirant vers l'avant; 2 mitrailleuses de même calibre tirant vers l'arrière, en 1940 cet armement fut renforcé par quatre mitrailleuses de 7,5 mm logées dans la voilure; charge offensive 4 bombes de 50 kg pouvaient également être emportées.
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
Bonjour avz94,
je ne pense pas qu'il s'agisse d'un ANF 117 les Mureaux.
Car la série des mureaux possèdent une aile Monoplan parasol sur le haut et ce sont des avions d'observation biplace, voir photo ci-dessous :
A.N.F. Les Mureaux 117 R2B2
aviafrance
Pour l'appareil biplan ci-je trouve le nom je fais passer la photo.
à plus mike
je ne pense pas qu'il s'agisse d'un ANF 117 les Mureaux.
Car la série des mureaux possèdent une aile Monoplan parasol sur le haut et ce sont des avions d'observation biplace, voir photo ci-dessous :
A.N.F. Les Mureaux 117 R2B2
aviafrance
Pour l'appareil biplan ci-je trouve le nom je fais passer la photo.
à plus mike
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
BLOCH MB-174
Fin 1936, la SNACSO lança le projet de réalisation d'un bombardier polyvalent multiplace. Version dérivée du premier prototype baptisé MB-170, le MB-174 n'effectua son premier vol que le 5 janvier 1939.
La mise en service des appareils de série commandés par le ministère de l'air fut assez longue. Les essais en vol prirent beaucoup de temps et l'armement défensif fut modifié tardivement en fonction des premiers combats. Les unités opérationnelles ne prirent en compte les MB-174 quen mars 1940.
L'appareil se révéla particulièrement bien adapté aux missions de reconnaissance. Doté d'une bonne maniabilité et d'une vitesse suffisante, il échappait régulièrement à la Luftwaffe. En juin 40, certains MB-174 en service furent détruits pour éviter qu'ils ne tombent aux mains des allemands.
Type : avion triplace de reconnaissance et de bombardement léger
Moteur : 2 moteurs Gnome-Rhône 14 N48/49 en étoile de 1 100 ch
Performances : vitesse maximale : 530 km/h
Plafond pratique : 11 000 m
Autonomie : 1 650 km
Masse : 7 160 kg
Dimensions : envergure 17,90 m; longueur 12,25 m; surface alaire 38 m2
Armement : 3 mitrailleuses de 7,5 mm; charge offensive de bombes maximale 400 kg
Fin 1936, la SNACSO lança le projet de réalisation d'un bombardier polyvalent multiplace. Version dérivée du premier prototype baptisé MB-170, le MB-174 n'effectua son premier vol que le 5 janvier 1939.
La mise en service des appareils de série commandés par le ministère de l'air fut assez longue. Les essais en vol prirent beaucoup de temps et l'armement défensif fut modifié tardivement en fonction des premiers combats. Les unités opérationnelles ne prirent en compte les MB-174 quen mars 1940.
L'appareil se révéla particulièrement bien adapté aux missions de reconnaissance. Doté d'une bonne maniabilité et d'une vitesse suffisante, il échappait régulièrement à la Luftwaffe. En juin 40, certains MB-174 en service furent détruits pour éviter qu'ils ne tombent aux mains des allemands.
Type : avion triplace de reconnaissance et de bombardement léger
Moteur : 2 moteurs Gnome-Rhône 14 N48/49 en étoile de 1 100 ch
Performances : vitesse maximale : 530 km/h
Plafond pratique : 11 000 m
Autonomie : 1 650 km
Masse : 7 160 kg
Dimensions : envergure 17,90 m; longueur 12,25 m; surface alaire 38 m2
Armement : 3 mitrailleuses de 7,5 mm; charge offensive de bombes maximale 400 kg
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
HANRIOT NC-510
Abondant est le mot qui vient à l'esprit quand on regarde le NC-510. Abondance des missions qu'il devait effectuer : l'entraînement, l'observation, la coopération avec l'armée, la reconnaissance et le bombardement léger. Abondance de concepts nouveaux; confort de l'équipage, simplicité de construction, économie de matériaux stratégiques. Développé sur la demande du général Vuillemin dans la catégorie T3, il retenait des solutions de fabrication originales. Ainsi le fuselage était-il divisé en deux parties; l'avant avait une structure métallique recouverte de bois tandis que l'arrière était entièrement en bois.
La rusticité était poussée à l'extrême, et son train d'atterrissage était fixe; de plus, ses hélices bipales étaient en bois sans pas variable. C'est en 1938 que NC-510 fit son premier vol où se manifesta une certaine instabilité qui fut à l'origine de l'essai d'une douzaine d'empennages différents. Si un deuxième prototype fut assemblé, le programme n'en fut pas moins abandonné car, si on lui reprochait surtout un manque de protection des trois hommes d'équipage, on ne se faisait guère d'illusions quant à ses capacités de survie au dessus d'un champ de bataille. Avec une vitesse maximale de 350 kilomètres/heures, il était une proie facile pour le redoutable Messerscmitt 109E aussi bien que pour le biplan Fiat CR-42.
Type : avion bombardement léger
Moteur : 2 moteurs Gnome-Rhône 9 Kjr de 750 ch
Performances : vitesse maximale à 3 000 m : 350 km/h
Plafond pratique : 7 000 m
Autonomie : 1 350 km
Masse : à vide : 2 757 kg
Masse : maximale au décollage 3 823 kg
Dimensions : envergure 15 m; longueur 10,12 m; hauteur 2,91 m; surface alaire 31,50 m2
Armement : 3 mitrailleuses de 7,5 mm; charge offensive de bombes maximale 300 kg
Abondant est le mot qui vient à l'esprit quand on regarde le NC-510. Abondance des missions qu'il devait effectuer : l'entraînement, l'observation, la coopération avec l'armée, la reconnaissance et le bombardement léger. Abondance de concepts nouveaux; confort de l'équipage, simplicité de construction, économie de matériaux stratégiques. Développé sur la demande du général Vuillemin dans la catégorie T3, il retenait des solutions de fabrication originales. Ainsi le fuselage était-il divisé en deux parties; l'avant avait une structure métallique recouverte de bois tandis que l'arrière était entièrement en bois.
La rusticité était poussée à l'extrême, et son train d'atterrissage était fixe; de plus, ses hélices bipales étaient en bois sans pas variable. C'est en 1938 que NC-510 fit son premier vol où se manifesta une certaine instabilité qui fut à l'origine de l'essai d'une douzaine d'empennages différents. Si un deuxième prototype fut assemblé, le programme n'en fut pas moins abandonné car, si on lui reprochait surtout un manque de protection des trois hommes d'équipage, on ne se faisait guère d'illusions quant à ses capacités de survie au dessus d'un champ de bataille. Avec une vitesse maximale de 350 kilomètres/heures, il était une proie facile pour le redoutable Messerscmitt 109E aussi bien que pour le biplan Fiat CR-42.
Type : avion bombardement léger
Moteur : 2 moteurs Gnome-Rhône 9 Kjr de 750 ch
Performances : vitesse maximale à 3 000 m : 350 km/h
Plafond pratique : 7 000 m
Autonomie : 1 350 km
Masse : à vide : 2 757 kg
Masse : maximale au décollage 3 823 kg
Dimensions : envergure 15 m; longueur 10,12 m; hauteur 2,91 m; surface alaire 31,50 m2
Armement : 3 mitrailleuses de 7,5 mm; charge offensive de bombes maximale 300 kg
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
DEWOITINE D.720
En 1937, le misistère de l'air avait émis la demande d'un bimoteur léger polyvalent. Cet avion assurer des missions de bombardement comme de reconnaissance et , éventuellement, servir d'appareil d'entraînement. L'avion original mis au point par la firme Dewoitine, le D.700, s'avéra non conforme aux exigences du service. Un première version améliorée vint le supplanter; cet avion désigné D.710 ne dépassa pas le stade de la maquette. Enfin la firme opta pour un développement du D.700 qui conservait ses fuseaux moteurs renfermant des Renault 12R, son aile haute, et son train escamotable. Cet avion, baptisé Dewoitine D.720, se distinguait du D.700 par son fuselage métallique nouveau et plus long d'un mètre.
La maquette fut présentée pour la première fois en janvier 1939. Le prototype eut, dès lors, la faveur des services officiels au détriment des appareils concurrents de la SNCAC, jugés peu fiable structurellement. Le premier vol du D.720.01, en juillet 1939, fut un succès. L'armée de l'air envisageait alors de combler un vide de mill-deux-cent-vingt-quatre avions par des D.720 exclusivement. Un premier exemplaire de série était prévu pour janvier 1940 et , en août, la production aurait dû fournir un quota mensuel de quatre-vingt appareils jusqu'en septembre 1941.
Le D.720, promis à un bel avenir, souffrit d'un perfectionnisme résultant de son triomphe initial. Sa structure de base s'alourdit, avec des incidences inévitables sur ses performances. Des avions plus modernes envahirent le marché, et le D.720 ne fut jamais produit en série.
Type : avion de reconnaissance, de bombardement et d'entraînement
Moteur : 2 moteurs Renault 12R de 12 cylindres en V de 500 ch.
Performances : vitesse maximale : 360 km/h
Plafond pratique : 8 400 m
Autonomie : 1 530 km
Masse : maximale au décollage 3 817 kg
Dimensions : envergure 14,90 m; longueur 10,49 m; hauteur 3,73 m
Armement : 3 mitrailleuses; charge offensive de bombes maximale 200 kg
En 1937, le misistère de l'air avait émis la demande d'un bimoteur léger polyvalent. Cet avion assurer des missions de bombardement comme de reconnaissance et , éventuellement, servir d'appareil d'entraînement. L'avion original mis au point par la firme Dewoitine, le D.700, s'avéra non conforme aux exigences du service. Un première version améliorée vint le supplanter; cet avion désigné D.710 ne dépassa pas le stade de la maquette. Enfin la firme opta pour un développement du D.700 qui conservait ses fuseaux moteurs renfermant des Renault 12R, son aile haute, et son train escamotable. Cet avion, baptisé Dewoitine D.720, se distinguait du D.700 par son fuselage métallique nouveau et plus long d'un mètre.
La maquette fut présentée pour la première fois en janvier 1939. Le prototype eut, dès lors, la faveur des services officiels au détriment des appareils concurrents de la SNCAC, jugés peu fiable structurellement. Le premier vol du D.720.01, en juillet 1939, fut un succès. L'armée de l'air envisageait alors de combler un vide de mill-deux-cent-vingt-quatre avions par des D.720 exclusivement. Un premier exemplaire de série était prévu pour janvier 1940 et , en août, la production aurait dû fournir un quota mensuel de quatre-vingt appareils jusqu'en septembre 1941.
Le D.720, promis à un bel avenir, souffrit d'un perfectionnisme résultant de son triomphe initial. Sa structure de base s'alourdit, avec des incidences inévitables sur ses performances. Des avions plus modernes envahirent le marché, et le D.720 ne fut jamais produit en série.
Type : avion de reconnaissance, de bombardement et d'entraînement
Moteur : 2 moteurs Renault 12R de 12 cylindres en V de 500 ch.
Performances : vitesse maximale : 360 km/h
Plafond pratique : 8 400 m
Autonomie : 1 530 km
Masse : maximale au décollage 3 817 kg
Dimensions : envergure 14,90 m; longueur 10,49 m; hauteur 3,73 m
Armement : 3 mitrailleuses; charge offensive de bombes maximale 200 kg
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
DEWOITINE D.750
En 1938, dans le programme technique A47, le ministère de l'air définissait les caractéristique d'un projet d'avion bimoteur destiné à l'aéronautique navale. Cet appareil de la classe Sb devait effectuer des missions de surveillance et de bombardement au profit de la marine. Il devait opérer à partir du BEARn et des futurs porte-avions JOFFRE et PAINLEVE qui ne furent jamais construits. Les études furent confiées à Emile Dewoitine, administrateur délégué de la SNCAM.
La SNCAM présenta deux projets dérivés de D.720 : le D.750 propulsé par des moteurs Renault de 450 ch et le D.751 équipé de moteurs "papier" de la CMB de 700 ch. Les deux appareil avaient une voilure basse cantilever monolongeron se repliant aux extrémités; le fuselage présentait plusieurs décrochements successifs équipés de pare-brise et se terminait par un empennage vertical à double dérive.
L'équipage, selon les missions, se compasait de deux ou trois personnes.
C'est le Dewoitine D.750 qui fut retenu mais équipé avec des moteurs de 500 ch. La réalisation du projet prit du retard. Alors que les prototypes auraient dû être livrés depuis le 15 juin 1939, un premier vol de 40 minutes ne fut effectué que le 6 mai 1940 par le pilote d'essai Marcel Doret. Lorsque l'armistice intervint, le D.750 n'avait pas encore rejoint le centre d'essais de l'aéronavale de Saint-Raphaël et fut à jamais immobilisé.
Type : avion bimoteur embarqué de surveillance et de bombardement
Moteur : 2 moteurs Renault 12R de 12 cylindres en V de 500 ch.
Performances : vitesse maximale à 1 500 m : 360 km/h
Plafond pratique : 7 000 m
Masse : maximale au décollage 5 115 kg
Dimensions : envergure 15,92 m; longueur 10,38 m;surface alaire 36,12 m2
En 1938, dans le programme technique A47, le ministère de l'air définissait les caractéristique d'un projet d'avion bimoteur destiné à l'aéronautique navale. Cet appareil de la classe Sb devait effectuer des missions de surveillance et de bombardement au profit de la marine. Il devait opérer à partir du BEARn et des futurs porte-avions JOFFRE et PAINLEVE qui ne furent jamais construits. Les études furent confiées à Emile Dewoitine, administrateur délégué de la SNCAM.
La SNCAM présenta deux projets dérivés de D.720 : le D.750 propulsé par des moteurs Renault de 450 ch et le D.751 équipé de moteurs "papier" de la CMB de 700 ch. Les deux appareil avaient une voilure basse cantilever monolongeron se repliant aux extrémités; le fuselage présentait plusieurs décrochements successifs équipés de pare-brise et se terminait par un empennage vertical à double dérive.
L'équipage, selon les missions, se compasait de deux ou trois personnes.
C'est le Dewoitine D.750 qui fut retenu mais équipé avec des moteurs de 500 ch. La réalisation du projet prit du retard. Alors que les prototypes auraient dû être livrés depuis le 15 juin 1939, un premier vol de 40 minutes ne fut effectué que le 6 mai 1940 par le pilote d'essai Marcel Doret. Lorsque l'armistice intervint, le D.750 n'avait pas encore rejoint le centre d'essais de l'aéronavale de Saint-Raphaël et fut à jamais immobilisé.
Type : avion bimoteur embarqué de surveillance et de bombardement
Moteur : 2 moteurs Renault 12R de 12 cylindres en V de 500 ch.
Performances : vitesse maximale à 1 500 m : 360 km/h
Plafond pratique : 7 000 m
Masse : maximale au décollage 5 115 kg
Dimensions : envergure 15,92 m; longueur 10,38 m;surface alaire 36,12 m2
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
Mike est notre grand spécialiste de l'aviation 'est bon d'avoir un gars comme lui sur le forum...tant d'autres comme moi n'étant spécialistes en rien!!!!!
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Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
SALMSON D2P3 PHRYGANE
Le triplace de tourisme Salmson D2 P3 Phrygane, construit par le motoriste Salmson, se présentait comme un monoplan à voilure haute haubannée, propulsé par un moteur Salmson 9 Ne de 135 ch. Le premier appareil de cette série, immatriculé F-ANIB, qui effectua son vol initial le 6 juin 1934, était extrapolé du prototype Salmson D1 T3, doté d'un Salmson 7 Aca de 105 ch qui prit l'air, quand à lui, le 3 octobre 1933. Le Salmson D2 P3 fut produit en série à raison de vingt-trois exemplaires.
En 1939, à la déclaration de guerre, les Phrygane encore en état de vol, tout comme la majorité des appareils de tourisme, furent réquisitionnés par l'armée de l'air (la marine française s'en attribua une demi-douzaine) et utilisés comme avions-estafettes sous les cocardes tricolores. Toujours en 1939, la marine française eut des entretiens avec la firme Salmson dans le dessein de commander des D2 en version liaison. C'est ainsi qu'à plusieurs reprises, le lieutenant de vaisseau Korfmat vint à cet effet à Orly tester le Phrygane en vol.
Un des phrygane servi en 1941 d'avion de liaison au colonel commandant la base d'Alger-Maison Blanche. Après la libération, seul trois Phrygane purent être récupérés, remis en état de vol et, après avoir été examinés et inspectés par le bureau Veritas, pourvus de nouveaux certificats de navigabilité et de nouvelles lettres d'immatriculation.
Type : avion estafette triplace
Moteur : 1 moteur Salmson 9 Nc de 135 ch
Performances : vitesse maximale 195 ch
Plafond pratique : 5 800 m
Autonomie : 1 000 km
Masse : à vide 650 kg; maximale au décollage 1 100 kg
Dimensions : envergure 11,70 m; longueur 7,83 m; hauteur 2,35; surface alaire 22,50 m2
Armement : aucun
Le triplace de tourisme Salmson D2 P3 Phrygane, construit par le motoriste Salmson, se présentait comme un monoplan à voilure haute haubannée, propulsé par un moteur Salmson 9 Ne de 135 ch. Le premier appareil de cette série, immatriculé F-ANIB, qui effectua son vol initial le 6 juin 1934, était extrapolé du prototype Salmson D1 T3, doté d'un Salmson 7 Aca de 105 ch qui prit l'air, quand à lui, le 3 octobre 1933. Le Salmson D2 P3 fut produit en série à raison de vingt-trois exemplaires.
En 1939, à la déclaration de guerre, les Phrygane encore en état de vol, tout comme la majorité des appareils de tourisme, furent réquisitionnés par l'armée de l'air (la marine française s'en attribua une demi-douzaine) et utilisés comme avions-estafettes sous les cocardes tricolores. Toujours en 1939, la marine française eut des entretiens avec la firme Salmson dans le dessein de commander des D2 en version liaison. C'est ainsi qu'à plusieurs reprises, le lieutenant de vaisseau Korfmat vint à cet effet à Orly tester le Phrygane en vol.
Un des phrygane servi en 1941 d'avion de liaison au colonel commandant la base d'Alger-Maison Blanche. Après la libération, seul trois Phrygane purent être récupérés, remis en état de vol et, après avoir été examinés et inspectés par le bureau Veritas, pourvus de nouveaux certificats de navigabilité et de nouvelles lettres d'immatriculation.
Type : avion estafette triplace
Moteur : 1 moteur Salmson 9 Nc de 135 ch
Performances : vitesse maximale 195 ch
Plafond pratique : 5 800 m
Autonomie : 1 000 km
Masse : à vide 650 kg; maximale au décollage 1 100 kg
Dimensions : envergure 11,70 m; longueur 7,83 m; hauteur 2,35; surface alaire 22,50 m2
Armement : aucun
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
POTEZ 58
Dernier développement de la lignée des avions de tourisme de liaison et d'observation à voilure haute réalisée par la firme française Potez, le Potez 58 effectua son vol initial sous la forme d'un prototype au cours du mois de septembre 1934. A l'instar de son prédécesseur immédiat, le Potez 43, le Potez 58 disposait d'une cabine fermée dans laquelle pouvaient prendre place un pilote et deux passagers.
Le Potez 58 était doté d'une voilure contreventé par des mâts en V et cette voilure était équipée de becs de bord d'attaque et d'une emplanture agrandie par rapport aux machines précédentes. Quant au train d'atterrissage, il était pourvu de deux jambes indépendantes et les roues étaient pantalonnées.
Le Potez 58 donna naissance à plusieurs versions de série : Potez 580 (première version de série) dont 80 exemplaires furent construits à partir de l'automne 1934, doté d'un moteur Potez 6B de 120 ch; le Potez 580 d'évacuation sanitaire, qui ne dépassa pas le stade des essais; le Potez 584 en 4 exemplaires, réalisé en 1935 avec un moteur De Havilland Gipsy Major I de 120 ch et une roulette de queue; le Potez 585 en 108 exemplaires, doté d'un capot de moteur annulaire Townend, fabriqué entre 1935 et 1938 et dont 99 exemplaires furent livrés à l'armée de l'air qui en avait d'abord commandé 120; et le Potez 586 en 10 exemplaires construits entre 1936 et 1937, qui se présentait comme une version identique au Potez 585, mais équipée d'une cabine modifiée en vue d'accueillir trois passagers et un pilote.
Type : avion triplace de liaison et d'observation
Moteur : 1 moteur Potez 6 Ba en étoile de 130 ch
Performances : vitesse maximale 190 km/h; vitesse de croisière 160 km/h
Autonomie : 750 km
Masse : à vide 515 kg; maximale au décollage 905 kg
Dimensions : envergure 11,30 m; longueur 7,44 m; hauteur 2,36; surface alaire 19 m2
Armement : aucun
Dernier développement de la lignée des avions de tourisme de liaison et d'observation à voilure haute réalisée par la firme française Potez, le Potez 58 effectua son vol initial sous la forme d'un prototype au cours du mois de septembre 1934. A l'instar de son prédécesseur immédiat, le Potez 43, le Potez 58 disposait d'une cabine fermée dans laquelle pouvaient prendre place un pilote et deux passagers.
Le Potez 58 était doté d'une voilure contreventé par des mâts en V et cette voilure était équipée de becs de bord d'attaque et d'une emplanture agrandie par rapport aux machines précédentes. Quant au train d'atterrissage, il était pourvu de deux jambes indépendantes et les roues étaient pantalonnées.
Le Potez 58 donna naissance à plusieurs versions de série : Potez 580 (première version de série) dont 80 exemplaires furent construits à partir de l'automne 1934, doté d'un moteur Potez 6B de 120 ch; le Potez 580 d'évacuation sanitaire, qui ne dépassa pas le stade des essais; le Potez 584 en 4 exemplaires, réalisé en 1935 avec un moteur De Havilland Gipsy Major I de 120 ch et une roulette de queue; le Potez 585 en 108 exemplaires, doté d'un capot de moteur annulaire Townend, fabriqué entre 1935 et 1938 et dont 99 exemplaires furent livrés à l'armée de l'air qui en avait d'abord commandé 120; et le Potez 586 en 10 exemplaires construits entre 1936 et 1937, qui se présentait comme une version identique au Potez 585, mais équipée d'une cabine modifiée en vue d'accueillir trois passagers et un pilote.
Type : avion triplace de liaison et d'observation
Moteur : 1 moteur Potez 6 Ba en étoile de 130 ch
Performances : vitesse maximale 190 km/h; vitesse de croisière 160 km/h
Autonomie : 750 km
Masse : à vide 515 kg; maximale au décollage 905 kg
Dimensions : envergure 11,30 m; longueur 7,44 m; hauteur 2,36; surface alaire 19 m2
Armement : aucun
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
BLOCH MB-80 MB-81
Au début des années trente, la société des avions Marcel Bloch, qui venait à peine d'être constituée, se lança dans la réalisation d'un avion d'évacuation sanitaire s'inscrivant dans un concours qu'organisait le ministère de l'air. L'appareil mis au point à cette fin, le Bloch MB-81 était un avion à l'esthétique quelque peu douteuse, avec des ailes basses, un train d'atterrissage fixe à roulette de queue et un moteur Lorraine EPc de 120 ch.
Le MB-80, dont le pilote était assis à l'air libre et qui comportait une cabine dans laquelle était placé un seul brancard, donna naissance au Bloch MB-81. Le prototype de cet appareil, qui effectua son premier vol en octobre 1982, était propulsé par un moteur plus puissant, un Salmson 9 Nc de 135 ch. Le MB-81 fut commandé à raison d'une vingtaine d'exemplaires dont certains furent livrés à l'armée de l'air.
La plupart de ces avions furent employés de manière intensive dans l'empire colonial français, en particulier en Afrique et au Moyen-Orient. La robustesse du MB-81 fut telle que certains exemplaires de cet appareil volèrent pendant la seconde guerre mondiale. Quelques-uns prirent notamment part à la campagne de Syrie, de mai à juillet 1941.
Type : avion d'évacuation sanitaire
Moteur : 1 moteur Salmson 9 Nd en étoile de 175 ch
Performances : vitesse maximale 190 km/h
Autonomie : 655 km
Masse : maximale au décollage 880 kg
Dimensions : envergure 12,59 m; longueur 8,40 m; hauteur 2,90
Armement : aucun
Au début des années trente, la société des avions Marcel Bloch, qui venait à peine d'être constituée, se lança dans la réalisation d'un avion d'évacuation sanitaire s'inscrivant dans un concours qu'organisait le ministère de l'air. L'appareil mis au point à cette fin, le Bloch MB-81 était un avion à l'esthétique quelque peu douteuse, avec des ailes basses, un train d'atterrissage fixe à roulette de queue et un moteur Lorraine EPc de 120 ch.
Le MB-80, dont le pilote était assis à l'air libre et qui comportait une cabine dans laquelle était placé un seul brancard, donna naissance au Bloch MB-81. Le prototype de cet appareil, qui effectua son premier vol en octobre 1982, était propulsé par un moteur plus puissant, un Salmson 9 Nc de 135 ch. Le MB-81 fut commandé à raison d'une vingtaine d'exemplaires dont certains furent livrés à l'armée de l'air.
La plupart de ces avions furent employés de manière intensive dans l'empire colonial français, en particulier en Afrique et au Moyen-Orient. La robustesse du MB-81 fut telle que certains exemplaires de cet appareil volèrent pendant la seconde guerre mondiale. Quelques-uns prirent notamment part à la campagne de Syrie, de mai à juillet 1941.
Type : avion d'évacuation sanitaire
Moteur : 1 moteur Salmson 9 Nd en étoile de 175 ch
Performances : vitesse maximale 190 km/h
Autonomie : 655 km
Masse : maximale au décollage 880 kg
Dimensions : envergure 12,59 m; longueur 8,40 m; hauteur 2,90
Armement : aucun
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
POTEZ 29
Version de transport de passagers du Potez 25, un avion dont le succès commercial avait été considérable, le Potez 29 disposait du même moteur que son prédécesseur et comportait un fuselage, des ailes et un train d'atterrissage nouveau. L'une des principales caractéristiques de ce nouvel appareil, qui prit l'air sous la forme d'un prototype au cours de l'année 1927, résidait dans sa cabine fermée, où pouvaient prendre place deux membres d'équipage et cinq passagers.
Appareil aux grandes qualités pour son époque, le Potez 29 connut d'emblée un important succès. Le prototype et les six premières machines de série, désignés Potez 29, furent utilisés à des fins civiles, notamment par la firme française CIDNA et la compagnie Yougoslave Aeroput. La version militaire de cet avion fut le Potez 29/2, qui fut construit à raison de 123 exemplaires. Sur ce total, 120 furent attribués à l'aéronautique militaire française, qui les répartit entre ses escadrilles coloniales, lesquelles les employèrent pour l'évacuation sanitaire.
Disposant d'une charge utile conséquente, le Potez 29, dont les performances ne furent pas, par ailleurs, très élevées, fut un avion marquant de la fin des années vingt et du début des années trente dans l'aéronautique militaire française puis dans l'armée de l'air. Certains de ces appareils volaient encore au début de la seconde guerre mondiale, quelques-uns d'entre eux étant même utilisés par les forces aériennes francaise libres au cours du conflit.
Type : avion de transport et de liaison
Moteur : 1 moteur Salmson de 230 ch
Performances : vitesse maximale 180 km/h
Masse : à vide 1 100 kg
Version de transport de passagers du Potez 25, un avion dont le succès commercial avait été considérable, le Potez 29 disposait du même moteur que son prédécesseur et comportait un fuselage, des ailes et un train d'atterrissage nouveau. L'une des principales caractéristiques de ce nouvel appareil, qui prit l'air sous la forme d'un prototype au cours de l'année 1927, résidait dans sa cabine fermée, où pouvaient prendre place deux membres d'équipage et cinq passagers.
Appareil aux grandes qualités pour son époque, le Potez 29 connut d'emblée un important succès. Le prototype et les six premières machines de série, désignés Potez 29, furent utilisés à des fins civiles, notamment par la firme française CIDNA et la compagnie Yougoslave Aeroput. La version militaire de cet avion fut le Potez 29/2, qui fut construit à raison de 123 exemplaires. Sur ce total, 120 furent attribués à l'aéronautique militaire française, qui les répartit entre ses escadrilles coloniales, lesquelles les employèrent pour l'évacuation sanitaire.
Disposant d'une charge utile conséquente, le Potez 29, dont les performances ne furent pas, par ailleurs, très élevées, fut un avion marquant de la fin des années vingt et du début des années trente dans l'aéronautique militaire française puis dans l'armée de l'air. Certains de ces appareils volaient encore au début de la seconde guerre mondiale, quelques-uns d'entre eux étant même utilisés par les forces aériennes francaise libres au cours du conflit.
Type : avion de transport et de liaison
Moteur : 1 moteur Salmson de 230 ch
Performances : vitesse maximale 180 km/h
Masse : à vide 1 100 kg
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
DYLE et BACALAN DB-70
En 1926 naquit un des projets les plus grandioses conçu en France durant l'entre deux guerres : le DB-70. Réalisé à une époque où l'extension du trafic aérien allait croissant, le Db-70 était prévu pour l'accueil de 28 passagers dans des conditions de confort optimum. L'énorme trimoteur possédait dans ce but un fuselage porteur, qui, non seulement augmentait considérablement ses capacités d'emport mais aussi conférait à l'appareil des qualités de planaeur exceptionnelles. Cette section, de 2,40 m d'épaisseur, 10,20 m de profondeur et 8,56 m d'envergure, renfermait les salons, la cuisine et les lavabos.
Le DB-70 prit l'air le 15 novembre 1929 et entama une longue série d'essais.
L'utilisation militaire du DB-70 fut rapidement envisagée par ses constructeurs. En version d'évacuation sanitaire, il pouvait transporter 20 blessés couchés, 4 blessés assis et 2 médecins. En septembre 1931, le DB-70 fut réquisitionné pour participer aux manoeuvres. Durant ces opérations il fut utilisé, grâce à ses possibilités de décollage et atterrissage extrêmement courts, pour le transport de commandos chargés de missions de destruction derrière les lignes adverses. Le seul exemplaire jamais construit de cet appareil fut confié en janvier 1932 aux pilotes militaires du groupe des avions nouveaux de Villacoublay. Il participa encore aux manoeuvres de Champagne en 1932, puis fut versé au centre de formation de Versailles.
Type : avion de transport
Moteur : 3 moteurs Hispano-Suiza 12 Lbr de 600ch.
Performances : vitesse maximale 200 km/h
Plafond pratique : 3 800 m
Rayon d'action : 1 000 km
Masse : maximale au décollage 13 000 kg
Dimensions : envergure 36,95 m; longueur 19,81 m; hauteur 6,16; surface alaire 218 m2
En 1926 naquit un des projets les plus grandioses conçu en France durant l'entre deux guerres : le DB-70. Réalisé à une époque où l'extension du trafic aérien allait croissant, le Db-70 était prévu pour l'accueil de 28 passagers dans des conditions de confort optimum. L'énorme trimoteur possédait dans ce but un fuselage porteur, qui, non seulement augmentait considérablement ses capacités d'emport mais aussi conférait à l'appareil des qualités de planaeur exceptionnelles. Cette section, de 2,40 m d'épaisseur, 10,20 m de profondeur et 8,56 m d'envergure, renfermait les salons, la cuisine et les lavabos.
Le DB-70 prit l'air le 15 novembre 1929 et entama une longue série d'essais.
L'utilisation militaire du DB-70 fut rapidement envisagée par ses constructeurs. En version d'évacuation sanitaire, il pouvait transporter 20 blessés couchés, 4 blessés assis et 2 médecins. En septembre 1931, le DB-70 fut réquisitionné pour participer aux manoeuvres. Durant ces opérations il fut utilisé, grâce à ses possibilités de décollage et atterrissage extrêmement courts, pour le transport de commandos chargés de missions de destruction derrière les lignes adverses. Le seul exemplaire jamais construit de cet appareil fut confié en janvier 1932 aux pilotes militaires du groupe des avions nouveaux de Villacoublay. Il participa encore aux manoeuvres de Champagne en 1932, puis fut versé au centre de formation de Versailles.
Type : avion de transport
Moteur : 3 moteurs Hispano-Suiza 12 Lbr de 600ch.
Performances : vitesse maximale 200 km/h
Plafond pratique : 3 800 m
Rayon d'action : 1 000 km
Masse : maximale au décollage 13 000 kg
Dimensions : envergure 36,95 m; longueur 19,81 m; hauteur 6,16; surface alaire 218 m2
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
SPCA 90 COLONIAL
Le programme de 1930 concernant des avions trimoteurs destinés à être mis en oeuvre dans les colonies engendra la mise au point d'appareils de configuration et de caractéristiques assez similaires. Les spécifications de ce programme prévoyaient que ces machines auraient une puissance minimale de 1 000 ch répartis sur les trois moteurs et qu'elles pourraient évoluer à 2 000 m en vol horizontal sur deux moteurs seulement. En outre, les avions devaient être dotés d'une voilure haute pour faciliter la visibilité vers le bas et construits en métal, les terrains des colonies ne disposant pas suffisamment de batiments de protection pour les appareils.
A l'instar des monomoteurs coloniaux, les trimoteurs de cette catégorie devaient également pouvoir effectuer divers types de missions. Tous les constructeurs (à l'exception de Weymann avec son biplan type 56) présentèrent des monoplans à voilure haute propulsés par trois moteurs en étoile, plus robuste, moins lourds et d'une maintenance moins délicate que ceux à refroidissement par eau. Parmi les neufs prototypes fabriqués en réponse à l'appel d'offre lancé par le ministère des colonies, la machines qui remporta le concours fut le SPCA IX type 90 Col 3 conçu par l'ingénieur Redon.
Outre ses missions de caractère strictement colonial, le SPCA 90 pouvait être utilisé comme avion de transport de troupes en emportant 14 soldats avec armes et bagages ou encore, dans sa version sanitaire, six bléssés sur civières et quatre assis. Le vol initial du prototype du SPCA 90 intervint le 8 décembre 1932 à Istres. Le 23 décembre, l'appareil reçut l'immatriculation F-AKFJ puis fut conduit à Villacoublay en avril 1933 où il fut reçu au STAé début mai. Les essais officiels furent terminés en trois jours et il passa alors au GAN (groupe d'avions nouveaux). Le SPCA 90 était propulsé par trois moteurs Gnome-Rhône Titan de 350 ch.
Type : avion colonial et de transport de troupes.
Moteur : 3 moteurs Gnome-Rhône Titan 7 Kd de 350 ch.
Performances : vitesse maximale 250 km/h
Plafond pratique : 6 500 m
Rayon d'action : 1 200 km
Masse : à vide 3 680 kg; maximale au décollage 5 250 kg
Dimensions : envergure 22,35 m; longueur 15,63 m; hauteur 5,03; surface alaire 63 m2
Le programme de 1930 concernant des avions trimoteurs destinés à être mis en oeuvre dans les colonies engendra la mise au point d'appareils de configuration et de caractéristiques assez similaires. Les spécifications de ce programme prévoyaient que ces machines auraient une puissance minimale de 1 000 ch répartis sur les trois moteurs et qu'elles pourraient évoluer à 2 000 m en vol horizontal sur deux moteurs seulement. En outre, les avions devaient être dotés d'une voilure haute pour faciliter la visibilité vers le bas et construits en métal, les terrains des colonies ne disposant pas suffisamment de batiments de protection pour les appareils.
A l'instar des monomoteurs coloniaux, les trimoteurs de cette catégorie devaient également pouvoir effectuer divers types de missions. Tous les constructeurs (à l'exception de Weymann avec son biplan type 56) présentèrent des monoplans à voilure haute propulsés par trois moteurs en étoile, plus robuste, moins lourds et d'une maintenance moins délicate que ceux à refroidissement par eau. Parmi les neufs prototypes fabriqués en réponse à l'appel d'offre lancé par le ministère des colonies, la machines qui remporta le concours fut le SPCA IX type 90 Col 3 conçu par l'ingénieur Redon.
Outre ses missions de caractère strictement colonial, le SPCA 90 pouvait être utilisé comme avion de transport de troupes en emportant 14 soldats avec armes et bagages ou encore, dans sa version sanitaire, six bléssés sur civières et quatre assis. Le vol initial du prototype du SPCA 90 intervint le 8 décembre 1932 à Istres. Le 23 décembre, l'appareil reçut l'immatriculation F-AKFJ puis fut conduit à Villacoublay en avril 1933 où il fut reçu au STAé début mai. Les essais officiels furent terminés en trois jours et il passa alors au GAN (groupe d'avions nouveaux). Le SPCA 90 était propulsé par trois moteurs Gnome-Rhône Titan de 350 ch.
Type : avion colonial et de transport de troupes.
Moteur : 3 moteurs Gnome-Rhône Titan 7 Kd de 350 ch.
Performances : vitesse maximale 250 km/h
Plafond pratique : 6 500 m
Rayon d'action : 1 200 km
Masse : à vide 3 680 kg; maximale au décollage 5 250 kg
Dimensions : envergure 22,35 m; longueur 15,63 m; hauteur 5,03; surface alaire 63 m2
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
DEWOITINE D.338
Après le vol initial du prototype baptisé "Clémence Isaure", le Dewoitine D.338 reçut son certificat de navigabilité le 2 juillet 1936. Cet appareil qui possédait un train semi rétractable, une envergure légèrement augmentée et un fuselage allongé par rapport à celui du D.332 fut équipé, dans le courant de l'année 1938, de dégivreurs de bords d'attaque sur l'aile et les empennages. Les trente exemplaire acquis par Air France servirent sur des distances courtes et moyennes du type Paris-Londres ou Paris-Berlin, mais aussi sur des lignes plus importantes comme Marseille-Damas ou Marseille-Hanoï; sur douze sièges luxueux que comprenaient les engins destinés aux longs trajets, six pouvaient être transformés en couchettes.
L'armée de l'air, démunie d'avions de transport en 1939-1940, improvisa une solution d'urgence en réquisitionnant une quinzaine de machines. Celles-ci furent affectées à cinq unités créées pour la circonstance, les sections d'avions longs-courriers. L'armistice de juin 1940 mit un terme à l'exploitation régulière des Dewoitine D.338 qui continuèrent cepandant à voler en zone libre et sur le réseau d'Afrique. Utilisé par le gouvernement de Vichy et par la Deutsche Lufthansa, il intégra aussi les Forces Françaises Libres en 1943-1944. Neuf d'entre eux encore en état de vol à la fin du conflit furent employés quelques mois avant de disparaître des registres en août 1949.
Type : avion de transport
Moteur : 3 moteurs Hispano-suiza 9V 16/17 en étoile à 9 cylindres refroidis par air de 650 ch.
Performances : vitesse maximale 301 km/h
Plafond opérationnelle maximale : 4 900 m
Rayon d'action : 1 950 km
Masse : maximale au décollage 11 150 kg
Dimensions : envergure 29,35 m; longueur 22,13 m
Après le vol initial du prototype baptisé "Clémence Isaure", le Dewoitine D.338 reçut son certificat de navigabilité le 2 juillet 1936. Cet appareil qui possédait un train semi rétractable, une envergure légèrement augmentée et un fuselage allongé par rapport à celui du D.332 fut équipé, dans le courant de l'année 1938, de dégivreurs de bords d'attaque sur l'aile et les empennages. Les trente exemplaire acquis par Air France servirent sur des distances courtes et moyennes du type Paris-Londres ou Paris-Berlin, mais aussi sur des lignes plus importantes comme Marseille-Damas ou Marseille-Hanoï; sur douze sièges luxueux que comprenaient les engins destinés aux longs trajets, six pouvaient être transformés en couchettes.
L'armée de l'air, démunie d'avions de transport en 1939-1940, improvisa une solution d'urgence en réquisitionnant une quinzaine de machines. Celles-ci furent affectées à cinq unités créées pour la circonstance, les sections d'avions longs-courriers. L'armistice de juin 1940 mit un terme à l'exploitation régulière des Dewoitine D.338 qui continuèrent cepandant à voler en zone libre et sur le réseau d'Afrique. Utilisé par le gouvernement de Vichy et par la Deutsche Lufthansa, il intégra aussi les Forces Françaises Libres en 1943-1944. Neuf d'entre eux encore en état de vol à la fin du conflit furent employés quelques mois avant de disparaître des registres en août 1949.
Type : avion de transport
Moteur : 3 moteurs Hispano-suiza 9V 16/17 en étoile à 9 cylindres refroidis par air de 650 ch.
Performances : vitesse maximale 301 km/h
Plafond opérationnelle maximale : 4 900 m
Rayon d'action : 1 950 km
Masse : maximale au décollage 11 150 kg
Dimensions : envergure 29,35 m; longueur 22,13 m
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
CAUDRON C.401 NORD
Aux côtés des Luciole en service dans les écoles de l'armée de l'air entrèrent en service, en avril 1932, les C.286 Phalène à moteur Gipsy de 105 ch, conçus par l'ingénieur Paul Deville. Le Phalène se présentait comme un monoplan triplace ou quadriplace à voilure haute, la formule monoplane étant apparue en juin 1928 avec le C.109. Le Phalène donna naissance à de nombreuse versions, dont le C.286/2 avec un moteur Salmson de 135 ch et le C.282 à moteur Renault de 120 ch. Son succès fut tel que l'état-major en commanda plus tard quarante exemplaires, désignés C.400 et C.401 Nord, pour ses missions de liaison.
Le C.401 se présentait comme un monoplan léger à cabine triplace doté d'une voilure haute pourvue de quatre mâts (deux par aile) en duralumin prenant appui sur le fuselage. La structure des ailes était constituée de tubes d'acier; elles étaient revêtues de toile à l'exception des bords d'attaque recouverts de contreplaqué. Quant au fuselage, il était de section rectangulaire. L'avion était équipé de deux réservoirs de carburant de 65 l chacun installés dans les emplantures de la voilure.
Les C.401 Nord commandés par l'armée de l'air furent réceptionnés en juillet et en août 1934 et servirent surtout comme avion estafettes dans les sections d'entraînement des unités. D'autres furent réquisitionnés en 1939 et 1940 dans les aéro-clubs et utilisés dans les sections d'avions légers (SAL).
Type : avion triplace monoplan léger de transport et de liaison
Moteur : 1 De Havilland Gipsy III à quatre cylindres en ligne de 120 ch.
Performances : vitesse maximale 185 km/h; vitesse de croisière 155 km/h
Plafond pratique : 4 500 m
Rayon d'action standard : 750 km; 1 500 km en configuration biplace et avec des réservoirs supplémentaires.
Masse : à vide 535 kg; maximale au décollage 960 kg
Dimensions : envergure 11,62 m; longueur 8,25 m; hauteur 2,05 m; surface alaire 22 m2.
Aux côtés des Luciole en service dans les écoles de l'armée de l'air entrèrent en service, en avril 1932, les C.286 Phalène à moteur Gipsy de 105 ch, conçus par l'ingénieur Paul Deville. Le Phalène se présentait comme un monoplan triplace ou quadriplace à voilure haute, la formule monoplane étant apparue en juin 1928 avec le C.109. Le Phalène donna naissance à de nombreuse versions, dont le C.286/2 avec un moteur Salmson de 135 ch et le C.282 à moteur Renault de 120 ch. Son succès fut tel que l'état-major en commanda plus tard quarante exemplaires, désignés C.400 et C.401 Nord, pour ses missions de liaison.
Le C.401 se présentait comme un monoplan léger à cabine triplace doté d'une voilure haute pourvue de quatre mâts (deux par aile) en duralumin prenant appui sur le fuselage. La structure des ailes était constituée de tubes d'acier; elles étaient revêtues de toile à l'exception des bords d'attaque recouverts de contreplaqué. Quant au fuselage, il était de section rectangulaire. L'avion était équipé de deux réservoirs de carburant de 65 l chacun installés dans les emplantures de la voilure.
Les C.401 Nord commandés par l'armée de l'air furent réceptionnés en juillet et en août 1934 et servirent surtout comme avion estafettes dans les sections d'entraînement des unités. D'autres furent réquisitionnés en 1939 et 1940 dans les aéro-clubs et utilisés dans les sections d'avions légers (SAL).
Type : avion triplace monoplan léger de transport et de liaison
Moteur : 1 De Havilland Gipsy III à quatre cylindres en ligne de 120 ch.
Performances : vitesse maximale 185 km/h; vitesse de croisière 155 km/h
Plafond pratique : 4 500 m
Rayon d'action standard : 750 km; 1 500 km en configuration biplace et avec des réservoirs supplémentaires.
Masse : à vide 535 kg; maximale au décollage 960 kg
Dimensions : envergure 11,62 m; longueur 8,25 m; hauteur 2,05 m; surface alaire 22 m2.
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
POTEZ 650TT
Peu après sa création en 1933, l'armée de l'air envisagea de se doter d'un avion de transport de troupes et émit une spécification concernant un multimoteur non armé capable de transporter 14 soldats et leurs bagages. La vitesse maximale de l'appareil devait être de 300 km/h à l'altitude d'utilisation de 2 000 m et la distance franchissable standard de 800 km. Quatre constructeurs présentèrent leurs projets, le premier étant Potez avec le P.65 TT, un prototype dérivé du Potez 621 de transport civil. Dix premières machines de série de ce type furent commandées en juin 1936 pour équiper des groupes de transport.
Les dix premiers Potez 650 de transport de troupes (n° d'immatriculation militaire X-601 à X-610) furent livrés entre les mois d'avril et de juillet 1937; les cinq derniers (X-510 à X-514) suivirent en septembre et en octobre. Huit allèrent au GIA-601, quatre au GIA-602, deux à l'escadrille ministérielle de Villacoublay et un au centre d'Avignon-Pujaut. Au printemps 1939, les GIA furent regroupés en Afrique du Nord puis, après la déclaration de guerre (une opération aéroportée étant envisagée pour occuper l'isthme de Flessingue) ils revinrent en Métropole.
Mais les avions de ces escadrilles ne rempliront que des missions de transport au profit de l'armée de l'air. Après mai 1940, les Potez 650 des GIA furent transférés en Afrique du Nord.
Les Potez 650 des groupes de transport effectuèrent quelques missions au sein de la 63° escadre puis furent stockés au parc de Blida. Par la suite, ils furent engagés dans l'affaire de Syrie en juin-juillet 1941 où trois appareils furent perdus. Les trois restants et trois autres remis en état de vol furent alors affectés au groupe de transport II/15.
Type : avion de transport de fret et de troupes
Moteur : 2 Hispano-Suiza 12 XirsI ou XbrsI/grsI de 720 ch
Performances : vitesse maximale à 2 000 : 300 km/h
Plafond pratique : 5 800 m
Rayon d'action : 1 200 km
Masse : à vide 4 630 kg; maximale au décollage 7 500 kg; charge utilie 1 870 kg
Dimensions : envergure 22,45 m; longueur 17,32 m; hauteur 3,90 m; surface alaire 76 m2.
Peu après sa création en 1933, l'armée de l'air envisagea de se doter d'un avion de transport de troupes et émit une spécification concernant un multimoteur non armé capable de transporter 14 soldats et leurs bagages. La vitesse maximale de l'appareil devait être de 300 km/h à l'altitude d'utilisation de 2 000 m et la distance franchissable standard de 800 km. Quatre constructeurs présentèrent leurs projets, le premier étant Potez avec le P.65 TT, un prototype dérivé du Potez 621 de transport civil. Dix premières machines de série de ce type furent commandées en juin 1936 pour équiper des groupes de transport.
Les dix premiers Potez 650 de transport de troupes (n° d'immatriculation militaire X-601 à X-610) furent livrés entre les mois d'avril et de juillet 1937; les cinq derniers (X-510 à X-514) suivirent en septembre et en octobre. Huit allèrent au GIA-601, quatre au GIA-602, deux à l'escadrille ministérielle de Villacoublay et un au centre d'Avignon-Pujaut. Au printemps 1939, les GIA furent regroupés en Afrique du Nord puis, après la déclaration de guerre (une opération aéroportée étant envisagée pour occuper l'isthme de Flessingue) ils revinrent en Métropole.
Mais les avions de ces escadrilles ne rempliront que des missions de transport au profit de l'armée de l'air. Après mai 1940, les Potez 650 des GIA furent transférés en Afrique du Nord.
Les Potez 650 des groupes de transport effectuèrent quelques missions au sein de la 63° escadre puis furent stockés au parc de Blida. Par la suite, ils furent engagés dans l'affaire de Syrie en juin-juillet 1941 où trois appareils furent perdus. Les trois restants et trois autres remis en état de vol furent alors affectés au groupe de transport II/15.
Type : avion de transport de fret et de troupes
Moteur : 2 Hispano-Suiza 12 XirsI ou XbrsI/grsI de 720 ch
Performances : vitesse maximale à 2 000 : 300 km/h
Plafond pratique : 5 800 m
Rayon d'action : 1 200 km
Masse : à vide 4 630 kg; maximale au décollage 7 500 kg; charge utilie 1 870 kg
Dimensions : envergure 22,45 m; longueur 17,32 m; hauteur 3,90 m; surface alaire 76 m2.
Re: Les appareils de reconnaissance et d'observation
DEWOITINE COLONIAL D-430
Le projet de création d'une aviation coloniale dotée d'appareil spécialement conçus à cet effet aboutit, en 1930, à l'émission du programme COL 3. Dès 1931, furent lancés neuf prototypes de multiplaces trimoteurs coloniaux étudiés pour remplir de jour comme de nuit des missions de reconnaissance, de bombardement, de transport de passagers et d'évacuations sanitaires.
L'appareil présenté par Dewoitine reprenait les études faites pour son trimoteur de transport civil D-31. Toutefois, un nouveau moteur fut choisi, le Lorraine 9 Na "Algol" de tois-cent chevaux. C'est à Toulouse, en avril 1931, que commança la construction du D-43 rebaptisé D-430. Le premier vol intervint dix-huit mois plus tard, le 2 octobre 1932. Bien que les essais se soient révélés satisfaisants, le D-430 ne fut pas commandé en série eu raison de son coût élevé.
En 1934, le prototype D-430-01 fut transformé en avion de transport ministériel. Equipé, en 1937, d'un moteur Clerget 9T l'appareil prit la nouvelle dénomination de D-432-01. Le D-430 Col se présentait sous la forme d'un monoplan à ailes hautes cantilever et était équipé d'un atterrisseur à roue indépendnates carénées et de quatre réservoirs d'essence largables. Selon les missions, à l'équipage de une à trois personnes pouvait s'ajouter trois ou quatre passagers.
Type : avion trimoteur multiplace colonial
Moteur : 3 Lorraine 9 Na Algol type D de 300 ch
Performances : vitesse maximale à 2 000 : 226 km/h
Plafond pratique : 2 000 m
Rayon d'action : 1 055 km
Masse : à vide 3 518 kg; maximale au décollage 5 373 kg;
Dimensions : envergure 25,05 m; longueur 15,38 m; hauteur 3,50 m; surface alaire 67 m2.
Armement (prévu) : 2 mitrailleuse Lewis, plus 24 bombes de 10 kg et 54 grenades de 1 kg (version bombardement)
Le projet de création d'une aviation coloniale dotée d'appareil spécialement conçus à cet effet aboutit, en 1930, à l'émission du programme COL 3. Dès 1931, furent lancés neuf prototypes de multiplaces trimoteurs coloniaux étudiés pour remplir de jour comme de nuit des missions de reconnaissance, de bombardement, de transport de passagers et d'évacuations sanitaires.
L'appareil présenté par Dewoitine reprenait les études faites pour son trimoteur de transport civil D-31. Toutefois, un nouveau moteur fut choisi, le Lorraine 9 Na "Algol" de tois-cent chevaux. C'est à Toulouse, en avril 1931, que commança la construction du D-43 rebaptisé D-430. Le premier vol intervint dix-huit mois plus tard, le 2 octobre 1932. Bien que les essais se soient révélés satisfaisants, le D-430 ne fut pas commandé en série eu raison de son coût élevé.
En 1934, le prototype D-430-01 fut transformé en avion de transport ministériel. Equipé, en 1937, d'un moteur Clerget 9T l'appareil prit la nouvelle dénomination de D-432-01. Le D-430 Col se présentait sous la forme d'un monoplan à ailes hautes cantilever et était équipé d'un atterrisseur à roue indépendnates carénées et de quatre réservoirs d'essence largables. Selon les missions, à l'équipage de une à trois personnes pouvait s'ajouter trois ou quatre passagers.
Type : avion trimoteur multiplace colonial
Moteur : 3 Lorraine 9 Na Algol type D de 300 ch
Performances : vitesse maximale à 2 000 : 226 km/h
Plafond pratique : 2 000 m
Rayon d'action : 1 055 km
Masse : à vide 3 518 kg; maximale au décollage 5 373 kg;
Dimensions : envergure 25,05 m; longueur 15,38 m; hauteur 3,50 m; surface alaire 67 m2.
Armement (prévu) : 2 mitrailleuse Lewis, plus 24 bombes de 10 kg et 54 grenades de 1 kg (version bombardement)
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