La guerre secrète
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La guerre secrète
missile Fusées
Caractéristiques de quelques engins allemands:
Nom Type Longueur Masse Ogive Poussée Vitesse Portée Guidage
Heinchel HS 117 Air-Sol 430/900 km/h -
X4 Air-Air 66 kg 22 kg 700 kg pendant 10 s 1000 km/h - fil / radio
Reintochter Sol-Air 1000 à 1300 km/h 20000 m
Rheinbote Sol-Sol 40 t pendant 1 s 6000 km/h 160 km
HS 293 Air-Surface
3 à 15 km
Wasserfall Sol-Air
3000 km/h 50 km
Nebelwerfer Sol-Sol
90 cm diam. 15 cm
40 kg 7 km sans
V1 (Fiesler ) Sol-Sol
4 t 580 km/h env. 400 km automatique
V2 (A4) Sol-Sol
14 m 1 t 26 t pendant 68 s 5500 km/h env. 300 km
http://cm1cm2.ceyreste.free.fr/
La guerre secrète
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Tobrouk- Admin
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Re: La guerre secrète
ne pas oublier la plus méconnu des armes secrètes le V3
sol-sol vitesse 1 500 mètre seconde
sol-sol vitesse 1 500 mètre seconde
V2
Merci pour ces photos superbes (peut-on parler de "superbe " quand il s'agit d'armes de guerre?)
En tout cas, Américains, Français et Russes ont fait main basse sur les ingénieurs allemands pour leurs programmes spatiaux!
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Re: La guerre secrète
avez vous des photos du V3 je ne connais pas,?
ROCO- Admin
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Re: La guerre secrète
Les Armes de représailles :
En opposition au célèbre V de la victoire, geste des deux doigts immortalisé par Winston Churchill, les Allemands baptisèrent leurs armes secrètes de la lettre V (Vergeltungswaffen) ou armes de représailles toutes destinées à anéantir Londres, un vieux rêve que caressait Adolf Hitler. Ce furent les V1, V2, V3 ...
De ces armes, on en parlait depuis plusieurs années sans trop y croire mais la rumer finit par devenir réalité au moment où le sort des armes commençait à tourner le dos aux troupe de l'Allemagne nazie sur la plupart des théâtre d'opération.
Avant le déclenchement des hostilités en Europe, les services de renseignement britanniques possédaient déjà quelques informations sur ces engins au programme élabore quelque années plus tôt.
Déclarée opérationnelle le 1er décembre 1943, le V1 ou bombe-volante avait 8 mètre de long, 5 mètres d'envergure et pesait à pleine charge environ 2 tonnes dont 850 kg d'explosif. Sa vitesse était, à proximité de sa zone d'arrivée, d'environ 500 à 550 km/h. L'engin était lancé à partir de rampes inclinées et d'ouvrages en forme de Ski en Seine-maritime, dans la Somme et dans le Nord Pas de Calais dans leur grande majorité. Les autres embarqués à bord de bombardiers Heinkel 111. Le premier tir eut lieu le 13 juin 1944. Vers 4 heures 05 du matin la première bombe volante passait au dessus des falaises anglaises. Entre 1944 et 1945, 24 000 V1 seront ainsi lancés. Vulnérable, le V1 n'atteignait pas toujours son objectif mais elle causa cependant de gros dommage et fit de nombreuses victimes civiles.
La deuxième arme de représaille autrement plus redoutable mise en service : le V2, mère des grands engins balistiques, d'une hauteur de 14 mètres et d'un poids total de 13 tonnes dont une tonne d'explosif, était capable d'atteindre la vitesse maximale de 5 760 km/h. Le premier de ces missiles toucha Paris le 8 septembre 1944 mais les frappes furent ensuite orientées sur Londres et Anvers. 3 200 fusées V2 seront ainsi lancées.
Au total, les armes V1 et V2 provoquèrent la mort de près de 9000 personnes en Angleterre et de 6 500 en Belgique.
Deux base secrètes de V2 étaient en construction dans le Pas-de-Calais, le Blockhaus d'Eperlecques et la coupole de Saint Omer.
En opposition au célèbre V de la victoire, geste des deux doigts immortalisé par Winston Churchill, les Allemands baptisèrent leurs armes secrètes de la lettre V (Vergeltungswaffen) ou armes de représailles toutes destinées à anéantir Londres, un vieux rêve que caressait Adolf Hitler. Ce furent les V1, V2, V3 ...
De ces armes, on en parlait depuis plusieurs années sans trop y croire mais la rumer finit par devenir réalité au moment où le sort des armes commençait à tourner le dos aux troupe de l'Allemagne nazie sur la plupart des théâtre d'opération.
Avant le déclenchement des hostilités en Europe, les services de renseignement britanniques possédaient déjà quelques informations sur ces engins au programme élabore quelque années plus tôt.
Déclarée opérationnelle le 1er décembre 1943, le V1 ou bombe-volante avait 8 mètre de long, 5 mètres d'envergure et pesait à pleine charge environ 2 tonnes dont 850 kg d'explosif. Sa vitesse était, à proximité de sa zone d'arrivée, d'environ 500 à 550 km/h. L'engin était lancé à partir de rampes inclinées et d'ouvrages en forme de Ski en Seine-maritime, dans la Somme et dans le Nord Pas de Calais dans leur grande majorité. Les autres embarqués à bord de bombardiers Heinkel 111. Le premier tir eut lieu le 13 juin 1944. Vers 4 heures 05 du matin la première bombe volante passait au dessus des falaises anglaises. Entre 1944 et 1945, 24 000 V1 seront ainsi lancés. Vulnérable, le V1 n'atteignait pas toujours son objectif mais elle causa cependant de gros dommage et fit de nombreuses victimes civiles.
La deuxième arme de représaille autrement plus redoutable mise en service : le V2, mère des grands engins balistiques, d'une hauteur de 14 mètres et d'un poids total de 13 tonnes dont une tonne d'explosif, était capable d'atteindre la vitesse maximale de 5 760 km/h. Le premier de ces missiles toucha Paris le 8 septembre 1944 mais les frappes furent ensuite orientées sur Londres et Anvers. 3 200 fusées V2 seront ainsi lancées.
Au total, les armes V1 et V2 provoquèrent la mort de près de 9000 personnes en Angleterre et de 6 500 en Belgique.
Deux base secrètes de V2 étaient en construction dans le Pas-de-Calais, le Blockhaus d'Eperlecques et la coupole de Saint Omer.
Re: La guerre secrète
Troisième arme secrète mise au point : le V3 ou super-canon à longue portée d'un type nouveau, était appelé, lui aussi, à déverser un déluge de feu et d'acier sur Londres. Cette pièce à tubes multiples devait expédier des projectiles en forme de flèche.
Des armes dites de représailles, le V3 est demeuré le moins connu. Conçu par August Coenders, un ingénieur spécialiste des obus spéciaux et répertorié sous le nom de code HDP, abréviation de Hochdruckpompe ou pompe à haute pression, les Allemands l'avaient également baptisé Tausendfussler ou Mille-pattes.
Cette arme secrète était en fait un canon à longue portée (environ 150 km) à charges multiples se présentant sous la forme d'un tube en acier spécial de 127 mètres de long et d'un calibre de 15 cm sur lequel s'ouvraient à intervalles réguliers tous les 3 mètres des chambres en forme de protubérance dans lesquelles des charges explosives étaient mises à feu électriquement et successivement pour imprimer à l'obus muni d'ailerons une accélération progressive décrit avec précision par Roland Hautefeuille dans son ouvrage "Constructions Spéciales ou l'histoire de la construction par l'organisation Todt dans le Pas-de-calais et le Cotentin des neufs grands sites protégés pour le tir des V1, V2 et V3 de la production d'oxygène liquide".
Les obus très spéciaux utilisés ressemblaient à des petites fusées. Ils étaient en mesure d'être expédiés à la vitesse de 1 500 mètres/seconds à la cadence de 600 projectiles par heure soit un toutes les six secondes.
Si le canon n'avait pu être utilisé à Mimoyesque (Pas-de-Calais) en raison de la destruction de la base secrète par l'aviation alliée, il le sera à la fin de l'année 1944 lors de la contre-offensive déclenchée par les Allemands dans les Ardennes. Le canon V3 tirera quelques obus sur les éléments de la 3ème armée US. Deux canons installés sur un flanc de colline avaient pour cible la ville de Luxembourg.
Mode d'emploi : Comme l'explique le croquis, la charge 1 propulsait le projectile qui passait ensuite devant les charges 2 et 3 mises à feu électriquement pour garder une accélération constante. Puis c'était au tour des charges 4 et 5, et ainsi de suite, tous les trois mètres.
Des armes dites de représailles, le V3 est demeuré le moins connu. Conçu par August Coenders, un ingénieur spécialiste des obus spéciaux et répertorié sous le nom de code HDP, abréviation de Hochdruckpompe ou pompe à haute pression, les Allemands l'avaient également baptisé Tausendfussler ou Mille-pattes.
Cette arme secrète était en fait un canon à longue portée (environ 150 km) à charges multiples se présentant sous la forme d'un tube en acier spécial de 127 mètres de long et d'un calibre de 15 cm sur lequel s'ouvraient à intervalles réguliers tous les 3 mètres des chambres en forme de protubérance dans lesquelles des charges explosives étaient mises à feu électriquement et successivement pour imprimer à l'obus muni d'ailerons une accélération progressive décrit avec précision par Roland Hautefeuille dans son ouvrage "Constructions Spéciales ou l'histoire de la construction par l'organisation Todt dans le Pas-de-calais et le Cotentin des neufs grands sites protégés pour le tir des V1, V2 et V3 de la production d'oxygène liquide".
Les obus très spéciaux utilisés ressemblaient à des petites fusées. Ils étaient en mesure d'être expédiés à la vitesse de 1 500 mètres/seconds à la cadence de 600 projectiles par heure soit un toutes les six secondes.
Si le canon n'avait pu être utilisé à Mimoyesque (Pas-de-Calais) en raison de la destruction de la base secrète par l'aviation alliée, il le sera à la fin de l'année 1944 lors de la contre-offensive déclenchée par les Allemands dans les Ardennes. Le canon V3 tirera quelques obus sur les éléments de la 3ème armée US. Deux canons installés sur un flanc de colline avaient pour cible la ville de Luxembourg.
Mode d'emploi : Comme l'explique le croquis, la charge 1 propulsait le projectile qui passait ensuite devant les charges 2 et 3 mises à feu électriquement pour garder une accélération constante. Puis c'était au tour des charges 4 et 5, et ainsi de suite, tous les trois mètres.
Canons
Merci pour tous ces documents et photos!
Des endroits que je ne connaissais pas et qui donnent envie d'y aller voir de plus près!
Les V2, fusée de Tintin dans j'irai marcher sur la Lune.........étonnant.
Quand au V3, il fallait l'esprit démoniaque des savants allemands pour le mettre au point!
Amitiés
Des endroits que je ne connaissais pas et qui donnent envie d'y aller voir de plus près!
Les V2, fusée de Tintin dans j'irai marcher sur la Lune.........étonnant.
Quand au V3, il fallait l'esprit démoniaque des savants allemands pour le mettre au point!
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Re: La guerre secrète
Supers ces documents, une véritable encyclopédie ce avz94.
Franchement je ne connaissais rien de ce super canon V3 à longue portée. Mais il n'est somme toute pas surprenant, les Allemands ayant déjà développé des canons à très longue portée lors de la première guerre mondiale, comme chacun sait (le V3 procède par contre d'une technologie bien plus avancée!)
Des armes de ce genre ont continué à être développées bien après la 2è guerre mondiale, on garde en tête cette fameuse affaire de canon géant irakien susceptible de tirer des charges chimiques sur Israël, projet démantelé avant aboutissement par les services secrets israéliens au cours d'aventures rocambolesques...
Franchement je ne connaissais rien de ce super canon V3 à longue portée. Mais il n'est somme toute pas surprenant, les Allemands ayant déjà développé des canons à très longue portée lors de la première guerre mondiale, comme chacun sait (le V3 procède par contre d'une technologie bien plus avancée!)
Des armes de ce genre ont continué à être développées bien après la 2è guerre mondiale, on garde en tête cette fameuse affaire de canon géant irakien susceptible de tirer des charges chimiques sur Israël, projet démantelé avant aboutissement par les services secrets israéliens au cours d'aventures rocambolesques...
Fusée
Malgré ces prouesses technologiques et la beauté de ces engins de mort, on oublie un peu vite de signaler la mort de milliers de prisonniers ou de détenus dans les usines de fabrication. Dora comme bien d'autres! les conditions inhumaines dans lesquels les faisaient vivre les Allemands au nom de la science!
Pas un de ces savants fous n'a émis la moindre protestation ni même demandé que soient améliorées les conditions de vie des "ouvriers".
Mon père, prisonnier en 1940 travaillait dans un laminoir et voyait jour après jour mourir les prisonniers russes affamés et maltraités.
A méditer avant toute chose.
Pas un de ces savants fous n'a émis la moindre protestation ni même demandé que soient améliorées les conditions de vie des "ouvriers".
Mon père, prisonnier en 1940 travaillait dans un laminoir et voyait jour après jour mourir les prisonniers russes affamés et maltraités.
A méditer avant toute chose.
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