extrait de Paris Normandie 10 juin 2008

En juin 1940, cent soixante-douze officiers, sous-officiers et soldats,
payèrent de leur vie leur sens du devoir, avec pour seul objectif,
remplir leur mission. Ce sont ces combats meurtriers des 10, 11 et 12
juin 1940 qui étaient commémorés à Douains et à Hardencourt-Cocherel,
sur le pont de Cocherel.
Pas moins de quinze régiments différents se sont illustrés, avec pour objectif de rejeter au nord de la Seine l'armée allemande.
Christian
Moison, président de l'amicale du 3e Rama et premier vice-président de
l'association des troupes de marine et organisateur de la
manifestation, rappelle que « la défaite, lourde de conséquences,
ne peut être imputée à ces combattants à l'honneur intact qui ont subi
le choc de l'attaque ennemie avec une résolution stoïque et un grand
sens de l'abnégation. Les oublier serait les faire mourir une seconde
fois ». Il ajoute : « Rendons hommage à ces soldats qui firent
leur devoir malgré les erreurs et les abandons commis aux échelons les
plus élevés de l'Etat, quoique vaincus, ils méritent que notre mémoire
leur garde une place de choix. »
Nombreux étaient les anciens
combattants qui ont assisté à cette commémoration. Des gerbes étaient
déposées au monument aux morts de Douains et à celui qui se trouve
proche du pont de Cocherel. Les noms des enfants de ces deux communes
tombés aux combats tant en 1914 qu'en 1918 étaient cités par Jean
Coulmiers, l'ancien président du comité local du Souvenir français de
Vernon.

La nuit du 8 juin 1940, le centre-ville a été détruit .Les combats du front de Seine qui ont eu lieu du 8 au 12 juin 1940
durant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que les bombardements subis
par la ville de Vernon, en particulier durant la nuit du samedi 8 juin
et qui ont laissé le centre-ville détruit, avec sept cents maisons
endommagées, deux cent cinquante détruites ont surtout fait quelque
deux cents victimes.