Le plan jaune

Amicalement

Le plan Jaune de Manstein aspire et encercle litéralement les Français. Conformément au plan Dyle dicté par Gamelin, la septième armée française est au nord, aspirée par le groupe d'armées B (HGr B) de la WH qui a pris pied en Hollande et Belgique.
Dès lors les armées blindés, mécanisées du Heeresgrupe A percent par les Ardennes et se retrouvent dans le dos de la septième armée Française qui est désormé encerclée.
L'erreur d'Hitler de laisser carte blanche à Guering permettra aux anglais et aux français d'embarquer pour l'angleterre face à aux attaques virulentes des Allemands.

Un plan ambitieux qui à parfaitement exploité les faiblesses françaises. L'armée Française n'était pas plus faible ou moins nombreuses. Les alliés avaient plus de fantassins. Les B1 bis surclassaient les panzer I/II/III ou les modèles 35 et 38 tchèques, les Somua n'étaient également pas ridicules.
La pensée stratégique à vaincue. Nos stratèges croyaient en ce qui avait marché lors de bataile comme celle de Cambrai. Pourtant un certain général de brigade avait dans son livre "Vers l'armée de métier" averti des capacités dévastatrices des unités blindés":

" [Cet] instrument d'élite deviendrait, entre les mains du commandement un élément de manoeuvre et de surprise propre à créer l'événement dans une bataille générale. Il serait donc une "armée" susceptible d'un front, d'une profondeur, d'une articulation qui lui permettraient d'opérer en quelque sorte isolément "

Les allemands ont parfaitement maitrisé les airs et coordonnés leurs attaques au sol avec l'aviation. Les attaques en piquée des Stuka ont fait de gros dégats. Notre aviation a été clouée au sol.

Bref, une victoire total pour Manstein qui a permis aux armée allemandes de ne pas s'embourber dans une guerre qui aurait usée les hommes de la WH et WSS face à un ennemi supérieur et mieu armé.

Le 27 septembre 1939, Hitler prend la décision d'attaquer à l'Ouest et demande à son Haut Commandement de préparer l'offensive...



Le 19 octobre, Hadler présente un premier plan d'opération baptisé "Fall Gelb" (en allemand "le cas jaune", traduit en francais "le plan jaune").
Ce premier plan est décrit comme simple et reprend les bases du plan "Schlieffen" de la première guerre mondiale. Avec cette première ébauche, l'O.K.H. (Oberkommando des Heeres: état-major de l'armée de terre) "refuse" cette offensive, mais d'autres plans jaunes suivent...