Le début de la résistance
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Le début de la résistance
Dès l'appel du 18 juin, dès la signature de l'armistice, des manifestations spontanées de résistance prouvent que les Français commencent à réagir après le choc et la stupeur de la défaite et de l'occupation.
Le 24 juin, 130 hommes, habitant l'île de Sein décident avant l'arrivée des Allemands, de gagner l'Angleterre. Le plus jeune a 12 ans, le plus agé 60. Ils débarquent à Portsmouth et entreront dans les Forces navales françaises libres, en train de naître.
On se transmet des anecdotes de bouche à oreille: le freinage du travail ouvrier dans les entreprises travaillant pour l'ennemi est recommandé par tracts manuscrits, messages: certains procèdent au dangereux ramassage et stockage des armes abandonnées en juin 1940.
Le 22 juin, les armées de l'Est avaient capitulé. Le 24 les Allemands étaient entrées à Angoulême, à Grenoble. à Menton... Lorsqu'ils pénètrèrent dans Bordeaux, des tracts communistes condamnant la trahison et en appelant au sentiment national contre l'occupant, à l'union des travailleurs pour résister à l'hitlérisme apporté avec les baïonnettes allemandes, furent encartés dans les journaux du jour avec l'approbation de plusieurs tenanciers des kiosques, et distribués à la main dans les faubourgs. Trois jours après l'occupation de Bordeaux par les Allemands, des dizaines de personnes suspectes de communisme étaient raflées dans l'agglomération.
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Le 24 juin, 130 hommes, habitant l'île de Sein décident avant l'arrivée des Allemands, de gagner l'Angleterre. Le plus jeune a 12 ans, le plus agé 60. Ils débarquent à Portsmouth et entreront dans les Forces navales françaises libres, en train de naître.
On se transmet des anecdotes de bouche à oreille: le freinage du travail ouvrier dans les entreprises travaillant pour l'ennemi est recommandé par tracts manuscrits, messages: certains procèdent au dangereux ramassage et stockage des armes abandonnées en juin 1940.
Le 22 juin, les armées de l'Est avaient capitulé. Le 24 les Allemands étaient entrées à Angoulême, à Grenoble. à Menton... Lorsqu'ils pénètrèrent dans Bordeaux, des tracts communistes condamnant la trahison et en appelant au sentiment national contre l'occupant, à l'union des travailleurs pour résister à l'hitlérisme apporté avec les baïonnettes allemandes, furent encartés dans les journaux du jour avec l'approbation de plusieurs tenanciers des kiosques, et distribués à la main dans les faubourgs. Trois jours après l'occupation de Bordeaux par les Allemands, des dizaines de personnes suspectes de communisme étaient raflées dans l'agglomération.
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Tobrouk- Admin
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Date d'inscription : 10/01/2006
Re: Le début de la résistance
Les prémices de résistance de l’armée. Juillet 1940
Au lendemain de la défaite et de la signature de l’armistice, un certain nombre d’officiers de l’Armée française, réduite à un corps de 100.000 hommes, considère que tout n’est pas perdu. Les forces de l’empire sont intactes et la reconquête de la France avec l’appui des alliés reste possible.
Des juillet 1940 certains services préparent la revanche.
C’est ainsi que le colonel Rivet, chef du 2e Bureau réunit ses collaborateurs et leur dit : « La mission continue sur l’Allemagne et l’Italie ». L’Etat-major, avant que les commissions d’armistice ne se mettent en place, s’efforce d’expédier en Afrique du Nord le plus possible d’armes et de matériel, et effectue des études sur l’hypothèse d’un débarquement allié en France.
Le général Colson envoie une lettre personnelle manuscrite aux commandants des régions militaires les invitant à camoufler du matériel. Plus discrètement le commandant Mollard crée un service clandestin de camouflage de matériel (CDM).
Le colonel Du Vigier met sur pied des unités de réservistes mobilisés sur place, les groupes autodéfense (GAD) chargés de surveiller les mouvements des troupes allemandes en zone occupée.
Enfin le général Verneau envisage pour la première fois la tactique de la guérilla en cas de rupture de l’armistice et l’invasion de la zone sud, avec repli de l’armée de l’armistice dans les zones montagneuses.
Ceci deviendra après l'invasion de la zone libre, en novembre 1942, l'O.R.A. .
Au lendemain de la défaite et de la signature de l’armistice, un certain nombre d’officiers de l’Armée française, réduite à un corps de 100.000 hommes, considère que tout n’est pas perdu. Les forces de l’empire sont intactes et la reconquête de la France avec l’appui des alliés reste possible.
Des juillet 1940 certains services préparent la revanche.
C’est ainsi que le colonel Rivet, chef du 2e Bureau réunit ses collaborateurs et leur dit : « La mission continue sur l’Allemagne et l’Italie ». L’Etat-major, avant que les commissions d’armistice ne se mettent en place, s’efforce d’expédier en Afrique du Nord le plus possible d’armes et de matériel, et effectue des études sur l’hypothèse d’un débarquement allié en France.
Le général Colson envoie une lettre personnelle manuscrite aux commandants des régions militaires les invitant à camoufler du matériel. Plus discrètement le commandant Mollard crée un service clandestin de camouflage de matériel (CDM).
Le colonel Du Vigier met sur pied des unités de réservistes mobilisés sur place, les groupes autodéfense (GAD) chargés de surveiller les mouvements des troupes allemandes en zone occupée.
Enfin le général Verneau envisage pour la première fois la tactique de la guérilla en cas de rupture de l’armistice et l’invasion de la zone sud, avec repli de l’armée de l’armistice dans les zones montagneuses.
Ceci deviendra après l'invasion de la zone libre, en novembre 1942, l'O.R.A. .
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