les personnages de l'aéronautique française
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La Bataille de France :: ::
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Re: les personnages de l'aéronautique française
Constructeur aéronautique et industriel français, en raison de sa tenacité et de son intransigeance il est surnomé "mimile-bras-de-fer".
Ingénieur de grande qualité il développe un grand nombres d'avions pour les civils et les militaires.
Il inaugure par le Dewoitine D.1 qui vol en novembre 1922.
à plus mike
Ingénieur de grande qualité il développe un grand nombres d'avions pour les civils et les militaires.
Il inaugure par le Dewoitine D.1 qui vol en novembre 1922.
à plus mike
Re: les personnages de l'aéronautique française
EMILE DEWOITINE
Né le 26 septembre 1892 à Crépy-en-Laonnois, Emile Dewoitine, après avoir effectué ses études à Reims et à Laon, entra à l'école Breguet. Mais c'est en février 1911 qu'il vola pour la première fois. De fait, il se porta volontaire pour l'aéronautique militaire et fit ses classes au 5° Régiment du Génie à Satory pour être affecté, plus tard, à l'école Blériot d'Etampes. Muté en Algérie, Emile Dewoitine participa à plusieurs raids en Afrique de Nord. Ainsi, en 1913, il exécutait un vol de 800 km entre Biskra et Ouargla. Démobilisé en 1914, il fut rappelé en août de la même année.
Expédié sur le front d'Orient en 1915, Emile Dewoitine fut chargé de l'assemblage des appareils Voisin à Odessa, puis, en relation avec un banquier, il tenta de constituer une usine de construction aéronautique près de Sébastopol : la révolution mit fin à cette expérience. Rappelé en France, Dewoitine fut placé à la Société des Forges Latécoère de Toulouse, où il assura la responsabilité de la fabrication de mille avions Salmson 2A2.
Démobilisé, Dewoitine travailla encore quelque temps pour Latécoère, mais son goût pour l'indépendance et la recherche le poussa, en 1920, à créer son propre bureau d'études. Partisan de la formule du monoplan métallique, sa première réalisation porta sur un monoplace de chasse baptisé D.1. Profitant d'une commande du STAé deux prototypes furent construits. Le D1.01, piloté par Barbot, exécuta son premier vol le 18 novembre 1922. Toutefois, le 23 décembre 1924, c'est le pilote Marcel Doret, sur le même type d'appareil, qui établissait trois records mondiaux de vitesse. La saga des avions Dewoitine commançait. Appareil militaires, aviettes, planeurs, avions de transport, machines de records, Emile Dewoitine explora tous les domaines techniques de l'aéronautique. L'armée de l'air naissante lui doit, au début des années trente, son premier chasseur à aile basse entièrement métallique: le Dewoitine D.500. De cet ancêtre, fut dérivé le meilleur intercepteur français de 1940: le Dewoitine D.520.
Refusant l'armistice, Emile Dewoitine gagna les Etats-Unis et proposa ses services à la cause alliée, mais pour des motifs politico-économiques, il fut considéré comme un traître. Arrêté à son retour en France, Dewoitine fut révoqué de toutes ses fonctions et vit ses bien confisqués. Plusieurs fois jugé et acquitté, il quitta la France en 1944 pour revenir en 1952, où il fut encore jugé et acquitté une dernière fois en février 1953. Emile Dewoitine devait mourir le 5 juillet 1979 à Toulouse.
Né le 26 septembre 1892 à Crépy-en-Laonnois, Emile Dewoitine, après avoir effectué ses études à Reims et à Laon, entra à l'école Breguet. Mais c'est en février 1911 qu'il vola pour la première fois. De fait, il se porta volontaire pour l'aéronautique militaire et fit ses classes au 5° Régiment du Génie à Satory pour être affecté, plus tard, à l'école Blériot d'Etampes. Muté en Algérie, Emile Dewoitine participa à plusieurs raids en Afrique de Nord. Ainsi, en 1913, il exécutait un vol de 800 km entre Biskra et Ouargla. Démobilisé en 1914, il fut rappelé en août de la même année.
Expédié sur le front d'Orient en 1915, Emile Dewoitine fut chargé de l'assemblage des appareils Voisin à Odessa, puis, en relation avec un banquier, il tenta de constituer une usine de construction aéronautique près de Sébastopol : la révolution mit fin à cette expérience. Rappelé en France, Dewoitine fut placé à la Société des Forges Latécoère de Toulouse, où il assura la responsabilité de la fabrication de mille avions Salmson 2A2.
Démobilisé, Dewoitine travailla encore quelque temps pour Latécoère, mais son goût pour l'indépendance et la recherche le poussa, en 1920, à créer son propre bureau d'études. Partisan de la formule du monoplan métallique, sa première réalisation porta sur un monoplace de chasse baptisé D.1. Profitant d'une commande du STAé deux prototypes furent construits. Le D1.01, piloté par Barbot, exécuta son premier vol le 18 novembre 1922. Toutefois, le 23 décembre 1924, c'est le pilote Marcel Doret, sur le même type d'appareil, qui établissait trois records mondiaux de vitesse. La saga des avions Dewoitine commançait. Appareil militaires, aviettes, planeurs, avions de transport, machines de records, Emile Dewoitine explora tous les domaines techniques de l'aéronautique. L'armée de l'air naissante lui doit, au début des années trente, son premier chasseur à aile basse entièrement métallique: le Dewoitine D.500. De cet ancêtre, fut dérivé le meilleur intercepteur français de 1940: le Dewoitine D.520.
Refusant l'armistice, Emile Dewoitine gagna les Etats-Unis et proposa ses services à la cause alliée, mais pour des motifs politico-économiques, il fut considéré comme un traître. Arrêté à son retour en France, Dewoitine fut révoqué de toutes ses fonctions et vit ses bien confisqués. Plusieurs fois jugé et acquitté, il quitta la France en 1944 pour revenir en 1952, où il fut encore jugé et acquitté une dernière fois en février 1953. Emile Dewoitine devait mourir le 5 juillet 1979 à Toulouse.
Re: les personnages de l'aéronautique française
LOUIS BREGUET
Né à Paris le 2 janvier 1880 au sein d'une famille de scientifique, Louis Breguet effectua de brillantes études, affichant un très grand intérêt pour tout ce qui avait trait à la physique et la mécanique. Ayant échoué au coucours d'entrée à Polytechnique, il se dirigea vers l'Ecole Supérieure d'Electicité et se consacra par la suite à la réalisation de moteurs électriques. A partir de 1905, le jeune homme se passionna pour l'aéronautique naissante, et, avec l'aide de l'ingénieur Volumard, il réalisa un giroplane, sorte d'hélicoptère, qui s'éleva sur une soixantaine de centimètres en 1907.
Abandonnant ses projets de vol vertical, Louis Breguet se mit à construire des aéroplanes qui connurent un important succès et furent acquis non seulement par l'aviation militaire française mais aussi par diverses aéronautique étrangères. Mobilisé en août 1914, le pionnier participa aux reconnaissances aériennes qui permirent au Général Joffre de remporter la bataille de la Marne. Pendant la Grande Guerre, il devait réaliser des avions de qualité, dont le principal, le Breguet 14, fut utilisé en très grandes quantités pour le bombardement et le renseignement.
Les hostilités terminées, Breguet fonda la Compagnie des Messageries Aériennes, et poursuivant ses travaux, mit au point le Breguet 19, qui devait connaître une réussite éclatante. Puis vinrent divers appareils, dont des hydravions, et surtout la lignée du Breguet 690, dont plusieurs dérivés furent utilisés pour des missions d'assaut dans la bataille de France de 1940. Après la Libération, le constructeur conçut d'autre projets, parmi lesquels le Deux-Ponts et le Vultur, qui devait donner naissance à l'Alizé. Le pionnier de l'aviation mourut le 4 mai 1955, victime d'une crise cardiaque, alors que la firme qu'il avait créée se débattait dans des difficultés financières qui allaient provoquer sa disparition quelque temps plus tard.
Né à Paris le 2 janvier 1880 au sein d'une famille de scientifique, Louis Breguet effectua de brillantes études, affichant un très grand intérêt pour tout ce qui avait trait à la physique et la mécanique. Ayant échoué au coucours d'entrée à Polytechnique, il se dirigea vers l'Ecole Supérieure d'Electicité et se consacra par la suite à la réalisation de moteurs électriques. A partir de 1905, le jeune homme se passionna pour l'aéronautique naissante, et, avec l'aide de l'ingénieur Volumard, il réalisa un giroplane, sorte d'hélicoptère, qui s'éleva sur une soixantaine de centimètres en 1907.
Abandonnant ses projets de vol vertical, Louis Breguet se mit à construire des aéroplanes qui connurent un important succès et furent acquis non seulement par l'aviation militaire française mais aussi par diverses aéronautique étrangères. Mobilisé en août 1914, le pionnier participa aux reconnaissances aériennes qui permirent au Général Joffre de remporter la bataille de la Marne. Pendant la Grande Guerre, il devait réaliser des avions de qualité, dont le principal, le Breguet 14, fut utilisé en très grandes quantités pour le bombardement et le renseignement.
Les hostilités terminées, Breguet fonda la Compagnie des Messageries Aériennes, et poursuivant ses travaux, mit au point le Breguet 19, qui devait connaître une réussite éclatante. Puis vinrent divers appareils, dont des hydravions, et surtout la lignée du Breguet 690, dont plusieurs dérivés furent utilisés pour des missions d'assaut dans la bataille de France de 1940. Après la Libération, le constructeur conçut d'autre projets, parmi lesquels le Deux-Ponts et le Vultur, qui devait donner naissance à l'Alizé. Le pionnier de l'aviation mourut le 4 mai 1955, victime d'une crise cardiaque, alors que la firme qu'il avait créée se débattait dans des difficultés financières qui allaient provoquer sa disparition quelque temps plus tard.
Re: les personnages de l'aéronautique française
MARCEL BLOCH (MARCEL DASSAULT)
Né le 22 janvier 1892 au sein d'une famille de cinq enfants, Marcel Bloch (qui allait adopter le patronyme de Dassault après la seconde guerre mondiale) s'intéressa très précocement à l'aviation. Devenu ingénieur électricien, il entra à l'Ecole Supérieure d'Aéronautique, qu'il quitta en 1913 pour effectuer son service militaire. La Grande Guerre permit à cet esprit toujours en éveil et inventif de s'affirmer, d'abord chez Caudron, où il se consacra au développement du Caudron G.3. Comme l'hélice de cet appareil ne donnait pas satisfaction, l'ingénieur décida d'en réaliser une meilleure, l'hélice Eclair, qui devait assurer son avenir.
De l'hélice, il passa aux avions et conçut, avec Henri Potez, le biplace de chasse SE.4A, de 1917. A la fin de la guerre, Bloch s'intéressa quelque temps à l'immobilier, puis revint à ses premières amours, l'aviation, en 1930. Dans ses ateliers de Boulogne-Billancourt, il réalisa plusieurs types d'appareils, la plupart destinés à l'armée de l'air, notamment les Bloch MB.130, MB.200, MB.151, MB.152, MB.210, qui servirent en grand nombre dans les unités aériennes françaises.
Déporté pendant la seconde guerre mondiale à Buchenwald, il fut libéré en 1945 et regagna la France, où il édifia une nouvelle société. La chance fut au rendez-vous à la fin des années quarante, lorsque l'armée de l'air décida d'acquérir le Dassault MD.450 Ouragan. Dès lors, la firme n'enregistra que des succès, avec le MD.315, la lignée des Mirage III et V, le Mirage F.1 et le Mirage 2000. Dassault s'aventura dans le monde de l'aviation commerciale, mais son Mercure ne fut guère produit en grandes quantités. Le grand pionnier de l'aviation française eut le temps, avant de mourir, en 1986, de se consacrer au développement de l'avion de combat qui équipe l'armée de l'air et la marine, le Rafale.
Né le 22 janvier 1892 au sein d'une famille de cinq enfants, Marcel Bloch (qui allait adopter le patronyme de Dassault après la seconde guerre mondiale) s'intéressa très précocement à l'aviation. Devenu ingénieur électricien, il entra à l'Ecole Supérieure d'Aéronautique, qu'il quitta en 1913 pour effectuer son service militaire. La Grande Guerre permit à cet esprit toujours en éveil et inventif de s'affirmer, d'abord chez Caudron, où il se consacra au développement du Caudron G.3. Comme l'hélice de cet appareil ne donnait pas satisfaction, l'ingénieur décida d'en réaliser une meilleure, l'hélice Eclair, qui devait assurer son avenir.
De l'hélice, il passa aux avions et conçut, avec Henri Potez, le biplace de chasse SE.4A, de 1917. A la fin de la guerre, Bloch s'intéressa quelque temps à l'immobilier, puis revint à ses premières amours, l'aviation, en 1930. Dans ses ateliers de Boulogne-Billancourt, il réalisa plusieurs types d'appareils, la plupart destinés à l'armée de l'air, notamment les Bloch MB.130, MB.200, MB.151, MB.152, MB.210, qui servirent en grand nombre dans les unités aériennes françaises.
Déporté pendant la seconde guerre mondiale à Buchenwald, il fut libéré en 1945 et regagna la France, où il édifia une nouvelle société. La chance fut au rendez-vous à la fin des années quarante, lorsque l'armée de l'air décida d'acquérir le Dassault MD.450 Ouragan. Dès lors, la firme n'enregistra que des succès, avec le MD.315, la lignée des Mirage III et V, le Mirage F.1 et le Mirage 2000. Dassault s'aventura dans le monde de l'aviation commerciale, mais son Mercure ne fut guère produit en grandes quantités. Le grand pionnier de l'aviation française eut le temps, avant de mourir, en 1986, de se consacrer au développement de l'avion de combat qui équipe l'armée de l'air et la marine, le Rafale.
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