Somua

Le char moyen français SOMUA .S35

Poids :19.5 tonnes
Equipage :3 hommes
Armement :un canon de 47mm de 118 coups,une mitrailleuse Reibel de 7.5mm à 3000 coups
Blindage :tourelle 56mm,ceinture 40mm,toit tourelle 40mm,parquet et toit 20mm
Moteur :un SOMUA 8 cylindres,190 chevaux
Vitesse :40 km /h
Autonomie :260 km
Longueur :5.40m
Largeur :2.16 m
Hauteur :2.62m

Construit à 261 exemplaires ,il ne fut pas capable de stopper les Panzers.Considéré comme le meilleur char français et mondiale,il ne fut pas utilisé convenablement,mais comme accompagnement d’infanterie.

Oui le meilleur char français en 40 fabriqué par la Société d'Outillage Mécanique et d'Usinage d'Artillerie (SOMUA cqfd ) !! Un grave défaut tout de même la tourelle à 1 homme (comme tous les chars français de l'époque) et pas de moyens radio.

Le SOMUA est un char de "cavalerie", je veux dire par là qu'il est accepté pour être LE char de combat des DLM ( Divisions Légères mécanisées) mais l'infanterie n'en veut pas (dommage) et lui préfére le B1-bis. Oui les différentes "armes" opérent leur propre choix dans les matériels.

Unités équipées de SOMUA :

1e DLM : 4e Bat de Cuirassiers, 18e Bat de Dragons.
2e DLM : 13e et 29e Bat de Dragons.
3e DLM : 1e et 2 Bat de Cuirassiers.

D'autres unités auront des SOMUA comme le 8e RAM, 3e et 7e Cuirassier...

Pour ma part j'ai des chiffres différents quant au nombre de chars fabriqués (désolé ) entre 430 et 450 attention tous ne verront pas les combats et les allemands vont en capturer un peu moins de 300 !!

il ne fut pas utilisé convenablement,mais comme accompagnement d’infanterie.

Pas du tout, les chars de CAVALERIE n'accompagnaient pas l'infanterie, c'était le rôle des chars d'INFANTERIE !
Quant aux unités d'emploi, c'étaient des régiments et non des bataillons.
Le SOMUA disposait d'une radio, sinon expliquez moi pourquoi il sont tous munis d'une antenne (voire deux pour les chars de commandement). Seul gros défaut, le poste radio installé sur la trajectoire d'éjection des douilles... Au premier coup de canon, plus de radio

TOUS les chars francais au début de la guerre etait employé comme soutient d'infanterie alors ne dis pas le contraire antonio!!!

Tu n'as pas tout à fait tort.
L'appellation officielle du SOMUA S-35 est AMC 35 ; c'est à dire une AutoMitrailleuse de Combat (à chenilles). Ce terme a été employé par la Cavalerie pour se doter d'un engin de combat à chenilles et contourner la mainmise de l'Infanterie sur la construction des chars.
Mais personne n'est dupe, il s'agit bien d'un char.

Mea culpa !! Dans ma précipitation j'ai utilisé Bat à la place de Rgt. Les DLM ont bien 2 régiments de chars voici la correction et j'y ajoute d'autres unités dont les découvertes (reconaissances) et les unités d'accompagnements d'infanterie les dragons portés :

1e DLM : 1e BLM - 4e RC - 18e RD
2e BLM - 6e RC (découverte) - 4e RDP (dragons portés)

2e DLM : 3e BLM - 13e RD - 29e RD
4e BLM - 8e RC (découverte) - 1e RDP

3e DLM : 5e BLM - 1e RC - 2e RC
6e BLM - 12e RC (découverte) - 11e RDP

Sont utilisés les chars de bataille SOMUA S-35 et chars dits "légers" H-39 !!

Quant aux moyens radios le "pas" est excusez moi du terme a remplacer par peu !! Mais il ne faut pas non plus se masquer la face avoir une radio à bord ne veut pas dire qu'elle fonctionne tout comme le fait d'avoir une antenne ne veut pas dire radio à l'intérieur !! Sur l'ensemble de mes sources (françaises, allemandes, britaniques et américaines) ont peu admettre que les radios françaises "si" elles sont présentes ce qui n'est pas systématique sont pour 90% d'entre elles hors d'état ou fonctionant mal !! Ce qui revient à dire à "pas" de radios sur le terrain, le principal probléme les batteries des radios (qu'il faut recharger) ont une autonomie trés insuffisante, les problémes de logistique francais dépannage, réparation, ravitaillement en essence et en munitions, recharge des batteries radios ect.. sera en dessous de tout !! Le regroupement des unités en vue "d'attaques coordonnées" transmis par radios est un euphémisme en mai-juin 40. La distribution des ordres sera pour le moins catastrophique rien qu'entre les différents PCs reposant "principalement" sur le réseau civil de télèphone sera pour le moins aléatoire vu les événements, et le fonctionement des radios sur le terrain pour le moins inexistant !! En 40 c'est le génie (si je ne me trompe) qui contrôle les moyens radios qui dispatche ses véhicules au sein des différentes unités !! Sans parler de la fameuse "coordination" infanterie/blindés qui lors de certaines opérations n'utilisera pas les mêmes fréquences. Bref les exemples de chefs de chars descendant de leur véhicules ou sortant en tourelle pour contrôler ou diriger la manoeuvre sont légion !! Donc si ma sémantique semble mal appropriée lorsque j'utilise le "pas" de moyens radios, je devrais plutôt dire que si ils y en avaient (peu de toute façon et encore moins en état de marche convenable) elles n'ont pas été d'une grande utilité sur le champ de bataille! Je dirais même que les troupes blindées françaises ont utilisé le seul systéme d'ordre et de commandement possible celui de " attacking by instinct ". Voilà comment les chars ont attaqué avec une fougue qui n'avait d'égale que l'incoordination, au petit bonheur des opérations !!

super Hugontu nous as bien éclairé,bien sur que les chars français avaient des radios défaillantes voire inutilisable c'est ce qui fesait leur faiblesse face aux panzerdivision.
Voilà Antoine tu as eus une réponses clair et précise,alors tu vois que tu ne connais pas tous
A+

on parle de moi ?

Il vous manque deux regiments de Cuirassiers qui ont été equippés de Somua S35 , le 3e et le 7e .
voir :
http://alain.adam.perso.cegetel.net/chars%20fran%E7ais.html#chars_cavalerie

Somua

le Somua S 35 était un très bon char, le meuilleur en 1940 mais il n'était pas exempt de défaut car outre la tourelle monoplace, les parties inférieures et supérieures du char étaient soudées ce qui permettait un gain de poids mais cela avait comme inconvenient que si un obus était tiré sur cette ligne, le char s'ouvrait en deux ! mais cela n'enlève rien aux qualités d'un char que les allemands ont utilisé ensuite en Russie

Désolé de devoir contredire Clausewitz mais comme vous pouvez le constater sur les dessins ci-dessous le S-35 SOMUA était composé de pièces moulées assemblées par boulonnage.
Quant à voir des chars ouverts en deux je pense que cela a pu se produire en cas d'explosion interne mais je doute qu'un impact d'obus soit suffisant.

Voici une vidéo de SOMUA (merci Dailymotion, )

https://www.dailymotion.com/visited/search/SOMUA/video/xp1yl_somua-s35-en-1940

les SOMUA S35 du 13ème Dragon étaient numéroté
de 1 à 20 pour le 1er escadron et de
21 à 40 pour le 2ème escadron
l'As de pique 1er peloton
coeur 2ème
carreau 3ème
tréfle 4ème
la couleur de l'As bleu 1er escadron
blanc 2ème
rouge 3ème
vert 4ème

ce sont mes informations OK ou NON

C'est correct , sauf que c'etait de 1 a 24 et 25 a 49 pour les numeros .

bien les vidéo sur le somua

les vidéos sur nos chars sont géniales

Son nom vient de la Société d'Outillage Mécanique et d'Usinage d'Artillerie de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). C'est en 1935 que cette société produisit le prototype avec un tout nouveau concept nommé par l'armée française : Automitrailleuse de Combat (AMC) modèle 1935 Somua.

D’une conception innovante pour l'époque, le Somua avait une coque moulée, boulonnée, qui en faisait un char modulaire. Toutefois, en raison des errements de l'époque, seul le char du chef de peloton était équipé d'une radio (ER 29) et ne pouvait correspondre avec ses subordonnés qu'à l'aide de fanions. Un ER 28 était bien à l'étude pour équiper les chars subordonnés mais il ne put entrer en service avant le 10 mai 1940.

Sa fabrication en série fut limitée par les demandes de l'État-Major (une centaine par an) entre 1938 et 1939 alors que les capacités de production de SOMUA étaient supérieures. Aussi, à peine plus de 400 Somua ont été produits, tous étant engagés au combat en mai-juin 1940 y compris ceux sortants d'usine et remis aux mains d'équipages inexpérimentés comme à la 4e DCR du général de Gaulle.

Les S-35 étaient concentrés dans les Divisions Légères Mécaniques, comme le firent les Allemands avec leurs divisions de Panzer. Néanmoins ils furent pratiquement tous détruits ou sabordés et à la défaite de la France, les Allemands en saisirent le plus qu'ils purent (environ 297) et pensèrent les utiliser aux côtés des Pz III trop peu nombreux. Toutefois la tourelle monoplace du S 35 fut rejetée et ils les reconvertirent en char d'entraînement ou pour le combat contre les partisans sous l'appellation Panzerkampfwagen 35 S 739. Certains furent envoyés sur le front de l'Est, d’autres furent cédés à l'armée italienne.

Amitiés

profil couleur Somua S-35


Somua S-35 du 18° Régiment de Dragons

Venant à contrario de nombreux posts concernant le matériel français, les Allemands surent tirer partie au mieux du matériel de récupération.

Soit le matériel français n'est pas aussi nul soit les forces allemandes manquaient singulièrement de blindés.

Ici un Somua 2 de la 21è Panzerdivision en juin 1944


photo 6 juin 1944-mon débarquement

Amitiés

Le matériel français était en règle général bon, les engins récupérés par les Allemands montre la qualité de notre matériel, bon nombre de véhicules sont partis sur le front de l'Est avec pour seul changement l'installation d'une radio.
D'autres parts beaucoups d'autres (les chassis de chars) telle que FCM, H-35 et 39 B1bis ont reçu des transformations pour devenir des canons automoteur, des chasseurs de chars...
Vers la fin 44, les allemands manquaient de matériel et là, ils récupéraient à tour de bras.

à plus mike

Le SOMUA S35 était le meilleur char français en mai 1940: bon canon pour 1940 (47 mm SA35), bonne vitesse (40 km/h), bon blindage (maxi coque 40mm). C'était un char de cavalerie, (reconnaissance, couverture, combat anti-chars) conçu à partir d'un cahier des charges de la cavalerie, pas un char d'accompagnement d'infanterie (d'où sa vitesse de 40 km/h, les chars d'accompagnement d'infanterie ayant une Vmax d'environ 25 km/h). Il était aussi conçu pour accueillir une radio, même si sur le terrain la plupart d'entre eux n'en avaient pas en mai 40.
Il ne faudrait pas croire pour autant qu'il était très bon: il faut bien comprendre à quel point la tourelle monoplace est un défaut pénalisant, quasi rédhibitoire dans le combat anti-char (voir mon post sur "bon soldats, mauvais chefs"). Pour cette raison notamment, après l'invasion de la France, les équipages allemands qui s'y connaissaient quand même un peu en matière de chars refusèrent qu'ils soient intégrés aux panzerdivisionnen pour les opérations de première ligne, malgré la pénurie en Panzers III. Rappelons que tel ne fut pas le cas par exemple avec les chars tchèques 35 (t) et 38 (t), intégrés en masse dans les panzerdivisionnen dès la prise de contrôle de la Tchécoslovaquie par les Allemands et que les équipages allemands considéraient comme au moins équivalents au Panzer III.
L'utilisation de quelques SOMUA en première ligne à la fin de la guerre est tout à fait anecdotique et ne démontre pas la valeur du char, les Allemands étant obligés à ce moment là d'utiliser à peu près tout ce qui roule (n'avions nous pas utilisé nos vieux FT17 dans une situation analogue?). D'ailleurs nos pauvres SOMUA ne devaient plus percer grand chose en 1944 (à titre indicatif, le canon de 47 mm SA35 perce 35 mm de blindage à 400m sous incidence 30°, un sherman avait un blindage de 50 mm...)

Quant aux autres chars français, ils avaient les défauts du SOMUA et n'en avaient même pas les qualités:
* FCM36, R35, H35: vitesse faible, canon de 37 mm SA18 inutilisable comme anti-char...
* B1: cauchemar logistique, inaptitude complète à la guerre de mouvement, concept de canon de 75 en casemate très mauvais...
(je ne parle pas des autres chars, présents en quantités dérisoires).
Dire qu'ils fournirent de bons chassis pour des canons automoteurs (ce qui est exact) c'est aussi dire que comme chars ils ne valaient pas grand chose (sans quoi ils eussent été utilisés comme tels)...

Il est vrai qu'ils avaient fière allure, nos chars. On aimerait pouvoir dire que c'était du bon matériel. Leurs fiches techniques et leur carrière sur le terrain sont là pour nous rappeler que ce n'était pas exactement le cas.
Pour autant, ce n'était point là la faute de nos constructeurs qui ont fait ce que les cahiers des charges de l'armée leur demandaient de faire, alors qu'ils avaient évidemment le potentiel pour faire bien mieux. Nos chars étaient le résultat bâtard et inadapté d'une stratégie tâtonnante qui s'appuya longtemps sur des crédits de misère.