bombardier lourd français bis
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bombardier lourd français bis
Le BREGUET 482
Peu avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale, le gouvernement français lança le programme de bombardier à long rayon d'action B4, Breguet y répondit avec différents projets numérotés de 480 à 483. Deux propotypes du 482 furent commandés mais n'étaient pas achévés lors de l'invasion allemande de mai-juin 1940. l'un deux fut évacué en AFN où il fut détruit en 1943 et l'autre resta à Biarritz durant tout le conflit. Remis en état après la libération, il devait, après remotorisation, afficher d'excellentes performances. une fois les hostilités achevées, l'armée de l'air renonça au bombardier lourd.
De constructionentièrement métallique, le Breguet 482 possédait une voilure trapézoîdale hypersustentée par des volets à fentes et dont l'un des trois longerons était en acier, fait assez rare pour un avion de cette époque.
type : Bombardier lourd
Moteurs : 4 Hispono-Suiza 12 Z de 1 350 ch
Performances : Vitesse maximale à 8 000 m : 560 km/h
Masse à vide : 10 450 kg
Masse en charge : 14 500 kg
Dimensions : envergure 24,10 m; longueur 18,86 m; hauteur 5,21 m; surface alaire 64,40 m2.
Armement : 4 mitrailleuses de 7,5 mm; 1 canon Hispono-Suiza HS 404 de 20mm et 2 500 kg de bombes
Peu avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale, le gouvernement français lança le programme de bombardier à long rayon d'action B4, Breguet y répondit avec différents projets numérotés de 480 à 483. Deux propotypes du 482 furent commandés mais n'étaient pas achévés lors de l'invasion allemande de mai-juin 1940. l'un deux fut évacué en AFN où il fut détruit en 1943 et l'autre resta à Biarritz durant tout le conflit. Remis en état après la libération, il devait, après remotorisation, afficher d'excellentes performances. une fois les hostilités achevées, l'armée de l'air renonça au bombardier lourd.
De constructionentièrement métallique, le Breguet 482 possédait une voilure trapézoîdale hypersustentée par des volets à fentes et dont l'un des trois longerons était en acier, fait assez rare pour un avion de cette époque.
type : Bombardier lourd
Moteurs : 4 Hispono-Suiza 12 Z de 1 350 ch
Performances : Vitesse maximale à 8 000 m : 560 km/h
Masse à vide : 10 450 kg
Masse en charge : 14 500 kg
Dimensions : envergure 24,10 m; longueur 18,86 m; hauteur 5,21 m; surface alaire 64,40 m2.
Armement : 4 mitrailleuses de 7,5 mm; 1 canon Hispono-Suiza HS 404 de 20mm et 2 500 kg de bombes
Re: bombardier lourd français bis
Le BREGUET 482
Après la libération, la construction du Bréguet 482 reprends avec avec des moteurs Hispano-Suiza 12Z de 1350 Ch.
Malgré de réel performances le projet est abandonné, le prototype terminé vole pour la première fois en novembre 1947.
à plus mike
ps: bonjour avz94 et bienvenu, afin de faire plus ample connaissance, présentez-vous aux membres du forum à la page d'accueil, merci d'avance.
Après la libération, la construction du Bréguet 482 reprends avec avec des moteurs Hispano-Suiza 12Z de 1350 Ch.
Malgré de réel performances le projet est abandonné, le prototype terminé vole pour la première fois en novembre 1947.
à plus mike
ps: bonjour avz94 et bienvenu, afin de faire plus ample connaissance, présentez-vous aux membres du forum à la page d'accueil, merci d'avance.
Re: bombardier lourd français bis
Celui-là, ce Bréguet 482, franchement, je ne le connaissais pas. Merci à avz 94 pour ses contributions, il semble être un vrai spécialiste du domaine aérien.
Quelle épicerie en tous cas l'aéronautique française à cette époque: des dizaines de modèles différents, en développement ou disponibles sous forme de prototypes ou de pré-séries, et pas un seul avion moderne présent en quantité "industrielle" dans notre arsenal le 10 mai 1940 sur le théâtre d'opérations du Nord-Est: une quarantaine de Dewoitine D 520 et une trentaine de LeO 45 incomplètement équipés, d'après mes lectures (je ne considère pas les Morane 406 et Bloch 152 comme vraiment modernes vu l'écart de perfo avec les Me109 E, malgré les exploits de nos pilotes avec ces appareils inférieurs).
Comment a-t-on pu en arriver là, alors que le général Vuillemin disait déjà en janvier 38 que notre aviation ne durerait pas 15 jours contre la Luftwaffe. On était donc au courant et de janvier 38 à mai 40, il y a quand même 28 mois!
J'ai lu que la nationalisation de notre aéronautique avait notamment pour but d'uniformiser et rationaliser justement notre arsenal. D'autres auteurs disent que ce fut une catastrophe supplémentaire car cela désorganisa durablement notre production. Le moins qu'on puisse dire est que le résultat au 10 mai 40 n'est pas concluant.
Cette panoplie de protos en tous genre révèle une incohérence totale dans l'effort de réarmement, une certaine indécision aussi, le manque de caractère semblant être le trait le plus dommageable de nos instances dans les années 30.
Quelle épicerie en tous cas l'aéronautique française à cette époque: des dizaines de modèles différents, en développement ou disponibles sous forme de prototypes ou de pré-séries, et pas un seul avion moderne présent en quantité "industrielle" dans notre arsenal le 10 mai 1940 sur le théâtre d'opérations du Nord-Est: une quarantaine de Dewoitine D 520 et une trentaine de LeO 45 incomplètement équipés, d'après mes lectures (je ne considère pas les Morane 406 et Bloch 152 comme vraiment modernes vu l'écart de perfo avec les Me109 E, malgré les exploits de nos pilotes avec ces appareils inférieurs).
Comment a-t-on pu en arriver là, alors que le général Vuillemin disait déjà en janvier 38 que notre aviation ne durerait pas 15 jours contre la Luftwaffe. On était donc au courant et de janvier 38 à mai 40, il y a quand même 28 mois!
J'ai lu que la nationalisation de notre aéronautique avait notamment pour but d'uniformiser et rationaliser justement notre arsenal. D'autres auteurs disent que ce fut une catastrophe supplémentaire car cela désorganisa durablement notre production. Le moins qu'on puisse dire est que le résultat au 10 mai 40 n'est pas concluant.
Cette panoplie de protos en tous genre révèle une incohérence totale dans l'effort de réarmement, une certaine indécision aussi, le manque de caractère semblant être le trait le plus dommageable de nos instances dans les années 30.
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