les avions de l'Aéronautique navale française
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les avions de l'Aéronautique navale française
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Le Latécoère 298
Une spécification de la marine fut émise en 1933 afin de remplacer l'hydravion torpilleur Laté 290, en service à partir de 1934. Cette demande concernait un nouveau bombardier torpilleur et la firme Latécoère développa le modèle 298, une version plus moderne.
Le prototype du Latécoère 298 (N°01) fut construit à l'usine de Toulouse-Montaudran et se termina en mars 1936, et effectua son premier vol le 08 mai 1936 sur l'étang de Leucate.
Le prototype se révéla réussi et une commande de plusieurs exemplaires de série fut passée par les autorités françaises.
Air Magazine n°11
Le Latécoère 298
Une spécification de la marine fut émise en 1933 afin de remplacer l'hydravion torpilleur Laté 290, en service à partir de 1934. Cette demande concernait un nouveau bombardier torpilleur et la firme Latécoère développa le modèle 298, une version plus moderne.
Le prototype du Latécoère 298 (N°01) fut construit à l'usine de Toulouse-Montaudran et se termina en mars 1936, et effectua son premier vol le 08 mai 1936 sur l'étang de Leucate.
Le prototype se révéla réussi et une commande de plusieurs exemplaires de série fut passée par les autorités françaises.
Air Magazine n°11
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
CAMS 55
Extrapoléde l'avion de grand raid CAMS 54 GR, qui avait échoué dans une traversée de l'Atlantique Nord en 1928, le CAMS 55 effectua son vol initial, sous la forme d'un prototype, au cours de la même année. Destiné à la reconnaissance et au bombardement, cet hydravion à coque se caractérisait par sa voilure biplane et par ses deux moteurs montés en push-pull. Au CAMS 55.001 succérèrent deux CAMS 55J à moteurs en étoile et deux CAMS 55H à propulseurs en ligne.
Les essais s'étant révélés très satisfaisants, l'aéronautique navale française passa commande d'un nombre important de CAMS 55/1, 55/2 et 55/10 qui allaient servir dans une quinzaine d'escadrilles, où ils prirent en partie la relève du Latham 47, un appareil assez médiocre. Le CAMS 55 fut à son tour remplacé par le Breguet Bizerte à partir de 1936, mais quelques exemplaires volaient encore en première ligne au début de la seconde guerre mondiale.
Parmi les nombreuses versions auxquelles le CAMS 55 donna lieu figuraient le CAMS 55/1 à moteur Hispano-Suiza 12 Lbr de 600 ch, réalisé à raison de 43 exemplaires, et le CAMS 55/2 pourvu d'un Gnome-Rhône 9 Akx réalisé à 29 exemplaires, le CAMS 55/10 pourvu de Gnome-Rhône Mistral 9 Kbr réalisé à 32 exemplaires. Par ailleurs, deux variantes qui ne dépassèrent pas le stade de prototype furent réalisées, le CAMS 55/3, détruit dans un accident en janvier 1932, et le CAMS 55/4, équipé d'une coque métallique et de flotteurs en bois.
Type : Hydravion de bombardement et de reconnaissance
Moteur : 2 Gnome-Rhône 9 Kbr de 500 ch
Performances : vitesse maximale : 195 km/h;
Distance franchissable : 1 900 km
Masse : maximale au déjaugeage : 6 900 kg
Dimensions : envergure 20,40 m; longueur 15,03 m; hauteur : 5,41 m
Armement : 2 mitrailleuse de 7,7 mm et bombes.
Extrapoléde l'avion de grand raid CAMS 54 GR, qui avait échoué dans une traversée de l'Atlantique Nord en 1928, le CAMS 55 effectua son vol initial, sous la forme d'un prototype, au cours de la même année. Destiné à la reconnaissance et au bombardement, cet hydravion à coque se caractérisait par sa voilure biplane et par ses deux moteurs montés en push-pull. Au CAMS 55.001 succérèrent deux CAMS 55J à moteurs en étoile et deux CAMS 55H à propulseurs en ligne.
Les essais s'étant révélés très satisfaisants, l'aéronautique navale française passa commande d'un nombre important de CAMS 55/1, 55/2 et 55/10 qui allaient servir dans une quinzaine d'escadrilles, où ils prirent en partie la relève du Latham 47, un appareil assez médiocre. Le CAMS 55 fut à son tour remplacé par le Breguet Bizerte à partir de 1936, mais quelques exemplaires volaient encore en première ligne au début de la seconde guerre mondiale.
Parmi les nombreuses versions auxquelles le CAMS 55 donna lieu figuraient le CAMS 55/1 à moteur Hispano-Suiza 12 Lbr de 600 ch, réalisé à raison de 43 exemplaires, et le CAMS 55/2 pourvu d'un Gnome-Rhône 9 Akx réalisé à 29 exemplaires, le CAMS 55/10 pourvu de Gnome-Rhône Mistral 9 Kbr réalisé à 32 exemplaires. Par ailleurs, deux variantes qui ne dépassèrent pas le stade de prototype furent réalisées, le CAMS 55/3, détruit dans un accident en janvier 1932, et le CAMS 55/4, équipé d'une coque métallique et de flotteurs en bois.
Type : Hydravion de bombardement et de reconnaissance
Moteur : 2 Gnome-Rhône 9 Kbr de 500 ch
Performances : vitesse maximale : 195 km/h;
Distance franchissable : 1 900 km
Masse : maximale au déjaugeage : 6 900 kg
Dimensions : envergure 20,40 m; longueur 15,03 m; hauteur : 5,41 m
Armement : 2 mitrailleuse de 7,7 mm et bombes.
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
LATECOERE 294
Ayant remporté la compétition organisée par la marine française en 1928 concernant le choix d'un nouveau bombardier torpilleur, le Laté 29.0 fut développé à partir du Laté 28.3 sur lequel Mermoz traversa l'Atlantique sud. Effectuant son vol initial le 3 octobre 1931 avec un train d'atterrissage provisoire à roues, l'avion fut doté, quelque temps plus tard, de flotteurs. En 1932, vingt machines de série furent commandées ainsi que dix autres en 1933, et l'appareil servit au sein des escadrilles 4T1 et 1T1, basées respectivement à Berre et à Cherbourg.
Parmi les dérivés auxquels donna naissance le Laté 290 figurèrent le Laté 293, doté d'un moteur Gnome-Rhône 14 Kdrs en étoile de 725 ch et à l'empennage vertical rallongé; le LAté 294, équipé d'un 14 Kdrs en étoile et d'un empennage modifié; et le Laté 296 pourvu d'un Hispano-Suiza 12 Ydrs-1 de douze cylindres en V de 860 ch. Réalisés en un seul exemplaire, ces trois avions expérimentaux volèrent tout d'abord avec un atterrisseur à roues, puis ils reçurent des flotteurs. Le Laté 298 étant alors en développement, aucun de ces appareils ne fit l'objet d'une production en série.
Affecté à l'entraînement des équipages de l'aéronavale au début de l'année 1939, le Laté 290 réapparut dans les unités de première ligne en septembre 1939, après la déclaration de guerre, quatre de ces hydravions volant au sein de l'escadrille 1S2 formée à Cherbourg.
Type : Hydravion triplace à flotteurs de bombardement et de torpillage.
Moteur : 1 Gnome-Rhône 14 Kdrs en étoile de 750 ch
Performances : vitesse maximale : 250 km/h;
Plafond pratique : 5 000 m
Distance franchissable : 800 km
Masse à vide équipé : 3 000 kg
Masse : maximale au déjaugeage : 4 800 kg
Dimensions : envergure 19,25 m; longueur 14,62 m; hauteur : 6,06 m surface alaire : 58,20 m2
Armement : 1 mitrailleuse Vickers de 7,7 mm tirant vers l'avant et 2 mitrailleuses Lewis de 7,7 mm dans une tourelle dorsale; Charge offensive : 1 torpille DA ou 2 bombes de 150 kg.
Ayant remporté la compétition organisée par la marine française en 1928 concernant le choix d'un nouveau bombardier torpilleur, le Laté 29.0 fut développé à partir du Laté 28.3 sur lequel Mermoz traversa l'Atlantique sud. Effectuant son vol initial le 3 octobre 1931 avec un train d'atterrissage provisoire à roues, l'avion fut doté, quelque temps plus tard, de flotteurs. En 1932, vingt machines de série furent commandées ainsi que dix autres en 1933, et l'appareil servit au sein des escadrilles 4T1 et 1T1, basées respectivement à Berre et à Cherbourg.
Parmi les dérivés auxquels donna naissance le Laté 290 figurèrent le Laté 293, doté d'un moteur Gnome-Rhône 14 Kdrs en étoile de 725 ch et à l'empennage vertical rallongé; le LAté 294, équipé d'un 14 Kdrs en étoile et d'un empennage modifié; et le Laté 296 pourvu d'un Hispano-Suiza 12 Ydrs-1 de douze cylindres en V de 860 ch. Réalisés en un seul exemplaire, ces trois avions expérimentaux volèrent tout d'abord avec un atterrisseur à roues, puis ils reçurent des flotteurs. Le Laté 298 étant alors en développement, aucun de ces appareils ne fit l'objet d'une production en série.
Affecté à l'entraînement des équipages de l'aéronavale au début de l'année 1939, le Laté 290 réapparut dans les unités de première ligne en septembre 1939, après la déclaration de guerre, quatre de ces hydravions volant au sein de l'escadrille 1S2 formée à Cherbourg.
Type : Hydravion triplace à flotteurs de bombardement et de torpillage.
Moteur : 1 Gnome-Rhône 14 Kdrs en étoile de 750 ch
Performances : vitesse maximale : 250 km/h;
Plafond pratique : 5 000 m
Distance franchissable : 800 km
Masse à vide équipé : 3 000 kg
Masse : maximale au déjaugeage : 4 800 kg
Dimensions : envergure 19,25 m; longueur 14,62 m; hauteur : 6,06 m surface alaire : 58,20 m2
Armement : 1 mitrailleuse Vickers de 7,7 mm tirant vers l'avant et 2 mitrailleuses Lewis de 7,7 mm dans une tourelle dorsale; Charge offensive : 1 torpille DA ou 2 bombes de 150 kg.
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
LATECOERE 38.1
Le Latécoère 38.0, dont le premier vol survint le 24 août 1930, était un hydravion à coque et à voilure parasol destiné à servir sur la route aéropostale de l'Atlantique sud, alors en pleine expansion. Servi par un équipage de trois membres, le premier des deux exemplaires produits (avec l'immatriculation F-ACKS) était propulsé par deux moteurs push-pull montés en tadem.
Comme son prédécesseur, le second Laté 38.0, réalisé à la fin de l'année 1930, n'entra pas en service en raison des problèmes auxquels était confrontée la compagnie aéropostale, pour le compte de laquelle il avait été produit. Tandis que le F-ACKS établissait des records, le second Latécoère 38.0, devenu Laté 38.1, disparut dans un accident intervenu en mars 1933.
La marine de guerre française, intéressée par les capacités du Laté 38.0, décida d'en commander trois exemplaires qui entrèrent en service opérationnel en février 1934 sous l'appellation de Latécoère 38.1. Ces appareils furent employés au-dessus de la Méditerranée, à partir de la base aéronavale de Saint-Raphaël.
Type : Hydravion à coque de reconnaissance
Moteur : 2 Hispano-Suiza 12 Nbr
Performances : vitesse maximale : 200 km/h;
Distance franchissable : 1 800 km
Dimensions : envergure 31,40 m
Armement : 6 mitrailleuses de 7,7 mm; Charge offensive : 300 kg.
Le Latécoère 38.0, dont le premier vol survint le 24 août 1930, était un hydravion à coque et à voilure parasol destiné à servir sur la route aéropostale de l'Atlantique sud, alors en pleine expansion. Servi par un équipage de trois membres, le premier des deux exemplaires produits (avec l'immatriculation F-ACKS) était propulsé par deux moteurs push-pull montés en tadem.
Comme son prédécesseur, le second Laté 38.0, réalisé à la fin de l'année 1930, n'entra pas en service en raison des problèmes auxquels était confrontée la compagnie aéropostale, pour le compte de laquelle il avait été produit. Tandis que le F-ACKS établissait des records, le second Latécoère 38.0, devenu Laté 38.1, disparut dans un accident intervenu en mars 1933.
La marine de guerre française, intéressée par les capacités du Laté 38.0, décida d'en commander trois exemplaires qui entrèrent en service opérationnel en février 1934 sous l'appellation de Latécoère 38.1. Ces appareils furent employés au-dessus de la Méditerranée, à partir de la base aéronavale de Saint-Raphaël.
Type : Hydravion à coque de reconnaissance
Moteur : 2 Hispano-Suiza 12 Nbr
Performances : vitesse maximale : 200 km/h;
Distance franchissable : 1 800 km
Dimensions : envergure 31,40 m
Armement : 6 mitrailleuses de 7,7 mm; Charge offensive : 300 kg.
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
LATECOERE 300-301-302
Premier hydravion quatrimoteur conçu par la firme française, le Latécoère 300.01 (F-AKCU) s'écrasa en mer lors de son initial du 17 décembre 1931. Après un essai avec un appareil trimoteur dénommé Laté 50, la société décida de revenir à l'ancienne formule et construisit le Laté 300 n° 1, baptisé Croix-du-Sud. Destiné au transport du courrier entre Dakar et Natal, ce dernier déjaugea pour la première fois en septembre 1932. Modifié peu après, il fit d'autre traversées de l'Atlantique sud avant de disparaître en décembre 1936 avec, à son bord, Jean Mermoz.
Les trois Laté 301 assemblés en 1935 avaient une configuration identique à celle du Laté 300 et pouvaient accueillir un équipage de quatre personnes. L'un deux, tout d'abord employé par les lignes Air France pour le fret postal, fut réceptionné, en 1938, par l'aéronavale afin de servir pour l'entaînement. Rattache à l'escadrille E.4 au début de la seconde guerre mondiale, il effectua des patrouilles anti sous-marines.
Trois exemplaires du Laté 302, une version militarisée du précédent, entrèrent au service de l'escadrille E.4 de l'aéronavale en 1936. Aménagés pour recevoir huit hommes, ils menèrent des patrouilles de reconnaissance lointaine jusqu'à leur transfert à Dakar et leur ferraillage en 1941.
Type : Hydravion de reconnaissance maritime lointaine
Moteur : 4 Hispano-Suiza 12 Y drs de 12 cylindres en V de 860 ch
Performances : vitesse maximale : 215 km/h;
Plafond pratique : 5 500 m
Distance franchissable : 3 250 km
Masse à vide équipé : 13 230 kg
Masse : maximale au déjaugeage : 24 000 kg
Dimensions : envergure 44 m; longueur 26,15 m; hauteur : 7,98 m
Armement : 1 mitrailleuses Darne de 7,5 mm dans la proue et 2 tirant par les sabords latéraux; Charge offensive : 4 bombes de 75 kg montées sur des râteliers placés sur les mâts de contreventement des ailes.
Premier hydravion quatrimoteur conçu par la firme française, le Latécoère 300.01 (F-AKCU) s'écrasa en mer lors de son initial du 17 décembre 1931. Après un essai avec un appareil trimoteur dénommé Laté 50, la société décida de revenir à l'ancienne formule et construisit le Laté 300 n° 1, baptisé Croix-du-Sud. Destiné au transport du courrier entre Dakar et Natal, ce dernier déjaugea pour la première fois en septembre 1932. Modifié peu après, il fit d'autre traversées de l'Atlantique sud avant de disparaître en décembre 1936 avec, à son bord, Jean Mermoz.
Les trois Laté 301 assemblés en 1935 avaient une configuration identique à celle du Laté 300 et pouvaient accueillir un équipage de quatre personnes. L'un deux, tout d'abord employé par les lignes Air France pour le fret postal, fut réceptionné, en 1938, par l'aéronavale afin de servir pour l'entaînement. Rattache à l'escadrille E.4 au début de la seconde guerre mondiale, il effectua des patrouilles anti sous-marines.
Trois exemplaires du Laté 302, une version militarisée du précédent, entrèrent au service de l'escadrille E.4 de l'aéronavale en 1936. Aménagés pour recevoir huit hommes, ils menèrent des patrouilles de reconnaissance lointaine jusqu'à leur transfert à Dakar et leur ferraillage en 1941.
Type : Hydravion de reconnaissance maritime lointaine
Moteur : 4 Hispano-Suiza 12 Y drs de 12 cylindres en V de 860 ch
Performances : vitesse maximale : 215 km/h;
Plafond pratique : 5 500 m
Distance franchissable : 3 250 km
Masse à vide équipé : 13 230 kg
Masse : maximale au déjaugeage : 24 000 kg
Dimensions : envergure 44 m; longueur 26,15 m; hauteur : 7,98 m
Armement : 1 mitrailleuses Darne de 7,5 mm dans la proue et 2 tirant par les sabords latéraux; Charge offensive : 4 bombes de 75 kg montées sur des râteliers placés sur les mâts de contreventement des ailes.
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
LOIRE 50
Conçu comme un hydravion triplace d'entraînement et de liaison à voilure parasol, le prototype Loire 50-01 prit l'air pour la première fois le 7 septembre 1931. Après avoir coulé, à la suite d'un accident, il fut renfloué, réparé et vola de nouveau le 24 mars 1932, en configuration amphibie. En effet, cet hydravion était équipé d'un système d'atterrisseur réalisé de telle manière que les deux roues principales pouvaient se relever à l'horizontale au dessus de la ligne de flottaison.
Au cours de l'été 1933, le moteur en étoile Salmson 9 Ab de 230 ch du Loire 50-01 fut remplacé par un autre moteur en étoile Hispano-Suiza 9 Qd de 350 ch. L'appareil fut alors rebaptisé Loire 50 bis. Les caractéristiques les plus remarquables du Loire 50 bis étaient son train d'atterrissage escamotable ( un dispositif assez inhabituel sur les hydravions de l'entre deux guerres ) et son moteur à hélice propulsive, cette dernière caractéristique étant quant à elle beaucoup plus fréquente.
Le Loire 50 bis donna naissance à une seule version de série, désignée Loire 501. Au total, seuls six exemplaires du Loire 501 furent fabriqués. Cet hydravion, assez similaire au Loire 50 bis, conservait la même disposition intérieure pour les membres de l'équipage. Les six exemplaires construits furent livrés en 1935 à diverses sections de servitude des principales bases aéronavales françaises. En août 1941, le dernier Loire 501 encore en état de vol se trouvait à Karouba, près de Bizerte, en Tunisie.
Type : Hydravion à coque de servitude
Moteur : 1 moteur en étoile Salmson 9 Ab de 230 ch ou 1 Hispano-Suiza 9 Qd en étoile de 350 ch
Performances : vitesse maximale à 1 000 m : 195 km/h;
Plafond pratique : 4 850 m
Distance franchissable : 1 100 km
Masse à vide : 1 385 kg
Masse : maximale au déjaugeage : 2 150 kg
Dimensions : envergure 16 m; longueur 11,10 m; hauteur : 4,47 m; surface alaire : 39,40 m2
Armement : aucun
Conçu comme un hydravion triplace d'entraînement et de liaison à voilure parasol, le prototype Loire 50-01 prit l'air pour la première fois le 7 septembre 1931. Après avoir coulé, à la suite d'un accident, il fut renfloué, réparé et vola de nouveau le 24 mars 1932, en configuration amphibie. En effet, cet hydravion était équipé d'un système d'atterrisseur réalisé de telle manière que les deux roues principales pouvaient se relever à l'horizontale au dessus de la ligne de flottaison.
Au cours de l'été 1933, le moteur en étoile Salmson 9 Ab de 230 ch du Loire 50-01 fut remplacé par un autre moteur en étoile Hispano-Suiza 9 Qd de 350 ch. L'appareil fut alors rebaptisé Loire 50 bis. Les caractéristiques les plus remarquables du Loire 50 bis étaient son train d'atterrissage escamotable ( un dispositif assez inhabituel sur les hydravions de l'entre deux guerres ) et son moteur à hélice propulsive, cette dernière caractéristique étant quant à elle beaucoup plus fréquente.
Le Loire 50 bis donna naissance à une seule version de série, désignée Loire 501. Au total, seuls six exemplaires du Loire 501 furent fabriqués. Cet hydravion, assez similaire au Loire 50 bis, conservait la même disposition intérieure pour les membres de l'équipage. Les six exemplaires construits furent livrés en 1935 à diverses sections de servitude des principales bases aéronavales françaises. En août 1941, le dernier Loire 501 encore en état de vol se trouvait à Karouba, près de Bizerte, en Tunisie.
Type : Hydravion à coque de servitude
Moteur : 1 moteur en étoile Salmson 9 Ab de 230 ch ou 1 Hispano-Suiza 9 Qd en étoile de 350 ch
Performances : vitesse maximale à 1 000 m : 195 km/h;
Plafond pratique : 4 850 m
Distance franchissable : 1 100 km
Masse à vide : 1 385 kg
Masse : maximale au déjaugeage : 2 150 kg
Dimensions : envergure 16 m; longueur 11,10 m; hauteur : 4,47 m; surface alaire : 39,40 m2
Armement : aucun
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
LEVASSEUR PL.15
Conçu à partir du PL.14 le prototype de l'hydravion de bombardement et de torpillage PL.15 prit l'air pour la première fois en octobre 1932, avec un train d'atterrissage à roues provisoire. Le premier appareil de ce type, construit en série et désigné PL.15 T2 B2b, quitta les chaînes de montage des Mureaus en avril 1933. A la fin de la même année, les machines tête de série parvinrent à la base de Saint-Mandrier. Par rapport au PL.14, le PL.15 se caractérisait par un fuselage remodelé, une voilure repliable et un moteur Hispano-Suiza 12 Nbr de 650 ch.
En 1934, trois PL.15 furent livrés à l'escadrille 7B2 de l'aéronautique navale et douze autres furent embarqués à bord du transport d'hydravions "Commandant Teste" en 1936. A la fin de 1938, les PL.15 encore en état de vol furent retirés du service et utilisés pour l'entraînement. En septembre 1939, cinq PL.15 furent affectés à l'escadrille 3S6 pour accomplir des patrouilles au dessus de l'Atlantique.
Le PL.15 pouvait être utilisé pour des missions de reconnaissance, de bombardement de jour ou de nuit (biplace ou triplace) ou de torpillage (biplace). Il était armé de deux mitrailleuses de 7,5 mm et emportait une charge offensive de 450 kg à 700 kg. Un hydravion de ce type appartenant à la 3S6 fut le premier appareil allié à couler un sous-marin allemand à la bombe, le 30 octobre 1939.
Type : Hydravion à flotteurs de reconnaissance, de bombardement et de torpillage.
Moteur : 1 Hispano-Suiza 12 Ybr de 650 ch
Performances : vitesse maximale : 200 km/h;
Plafond pratique : 4 000 m
Distance franchissable : 550 km à 190 km/h, 650 km à 160 km/h
Vitesse ascensionnelle : 3 000 m en 15 mn 7s
Masse à vide : 2 855 kg
Masse maximale au déjaugeage : 4 350 kg
Dimensions : envergure avec ailes repliées 5,65 m; envergure avec ailes déployées 18 m; longueur 12,85 m; hauteur : 5,10 m
Armement : 2 mitrailleuses de 7,5 mm; Charge offensive : 450 à 700 kg.
Conçu à partir du PL.14 le prototype de l'hydravion de bombardement et de torpillage PL.15 prit l'air pour la première fois en octobre 1932, avec un train d'atterrissage à roues provisoire. Le premier appareil de ce type, construit en série et désigné PL.15 T2 B2b, quitta les chaînes de montage des Mureaus en avril 1933. A la fin de la même année, les machines tête de série parvinrent à la base de Saint-Mandrier. Par rapport au PL.14, le PL.15 se caractérisait par un fuselage remodelé, une voilure repliable et un moteur Hispano-Suiza 12 Nbr de 650 ch.
En 1934, trois PL.15 furent livrés à l'escadrille 7B2 de l'aéronautique navale et douze autres furent embarqués à bord du transport d'hydravions "Commandant Teste" en 1936. A la fin de 1938, les PL.15 encore en état de vol furent retirés du service et utilisés pour l'entraînement. En septembre 1939, cinq PL.15 furent affectés à l'escadrille 3S6 pour accomplir des patrouilles au dessus de l'Atlantique.
Le PL.15 pouvait être utilisé pour des missions de reconnaissance, de bombardement de jour ou de nuit (biplace ou triplace) ou de torpillage (biplace). Il était armé de deux mitrailleuses de 7,5 mm et emportait une charge offensive de 450 kg à 700 kg. Un hydravion de ce type appartenant à la 3S6 fut le premier appareil allié à couler un sous-marin allemand à la bombe, le 30 octobre 1939.
Type : Hydravion à flotteurs de reconnaissance, de bombardement et de torpillage.
Moteur : 1 Hispano-Suiza 12 Ybr de 650 ch
Performances : vitesse maximale : 200 km/h;
Plafond pratique : 4 000 m
Distance franchissable : 550 km à 190 km/h, 650 km à 160 km/h
Vitesse ascensionnelle : 3 000 m en 15 mn 7s
Masse à vide : 2 855 kg
Masse maximale au déjaugeage : 4 350 kg
Dimensions : envergure avec ailes repliées 5,65 m; envergure avec ailes déployées 18 m; longueur 12,85 m; hauteur : 5,10 m
Armement : 2 mitrailleuses de 7,5 mm; Charge offensive : 450 à 700 kg.
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
LOIRE 70
Conçu en 1932 en réponse à une spécification de l'aéronavale concernant un hydravion à coque d'exploration lointaine et de bombardement pouvant emporter huit hommes d'équipage, le prototype du Loire 70 effectua son vol initial le 28 décembre 1933. Les trois Gnome-Rhône 9 Kbr en étoile de 500 ch montés à l'origine furent remplacés par des moteurs 9 Kfr plus puissants. D'autres modifications furent apportées comme l'installation de deux dérives auxiliaires, la suppression du poste de tir avant et le déplacement du poste du navigateur bombardier.
Le Loire 70 affichais une vitesse maximale de 235 km/h et une masse à vide de 6 500 kg. Plusieurs poste de tir assuraient la défense de l'hydravion : deux mitrailleuses Darne de 7,5 mm étaient en position latérale avant, une sous tourelle dorsale avant, une sous tourelle dorsale arrière et deux tirant vers l'arrière en position ventrale. La mâture de la voilure pouvait recevoir des lance-bombes GPU ou TGPU ou deux lance-torpilles pour des missions de recherche et de destruction de sous-marins ( avec quatre bombes de 75 kg), de bombardement de navires de guerre ou de bases (avec quatre bombes de 200 kg ou de 400 kg) et de torpillage à grande distance avec 2 torpilles.
Sept exemplaires de série furent affectés à l'escadrille E7 de Karouba, en même temps que le prototype, entre juin 1937 et juin 1938. Dès le début de la seconde guerre mondiale, les Loire 70 patrouillèrent en Méditerranée. Trois appareils furent détruits lors d'un raid italien, le 12 juin 1940, ne laissant à la 7E qu'un seul Loire 70 en état de vol. Ce dernier hydravion fut stocké puis ferraillé.
Type : Hydravion à coque d'exploration maritime et de bombardement
Moteur : 3 Gnome-Rhône 9Kfr en étoile de 740 ch
Performances : vitesse maximale : 235 km/h;
Plafond pratique : 4 000 m
Distance franchissable : 3 000 km
Masse à vide : 6 500 kg
Masse maximale au déjaugeage : 11 500 kg
Dimensions : envergure 30 m; longueur 19,50 m; hauteur : 6,75 m; surface alaire : 136 m2
Armement : 6 mitrailleuses Darne de 7,5 mm; Charge offensive : 600 kg de bombes ou 4 grenades anti-sous-marines de 75 kg.
Conçu en 1932 en réponse à une spécification de l'aéronavale concernant un hydravion à coque d'exploration lointaine et de bombardement pouvant emporter huit hommes d'équipage, le prototype du Loire 70 effectua son vol initial le 28 décembre 1933. Les trois Gnome-Rhône 9 Kbr en étoile de 500 ch montés à l'origine furent remplacés par des moteurs 9 Kfr plus puissants. D'autres modifications furent apportées comme l'installation de deux dérives auxiliaires, la suppression du poste de tir avant et le déplacement du poste du navigateur bombardier.
Le Loire 70 affichais une vitesse maximale de 235 km/h et une masse à vide de 6 500 kg. Plusieurs poste de tir assuraient la défense de l'hydravion : deux mitrailleuses Darne de 7,5 mm étaient en position latérale avant, une sous tourelle dorsale avant, une sous tourelle dorsale arrière et deux tirant vers l'arrière en position ventrale. La mâture de la voilure pouvait recevoir des lance-bombes GPU ou TGPU ou deux lance-torpilles pour des missions de recherche et de destruction de sous-marins ( avec quatre bombes de 75 kg), de bombardement de navires de guerre ou de bases (avec quatre bombes de 200 kg ou de 400 kg) et de torpillage à grande distance avec 2 torpilles.
Sept exemplaires de série furent affectés à l'escadrille E7 de Karouba, en même temps que le prototype, entre juin 1937 et juin 1938. Dès le début de la seconde guerre mondiale, les Loire 70 patrouillèrent en Méditerranée. Trois appareils furent détruits lors d'un raid italien, le 12 juin 1940, ne laissant à la 7E qu'un seul Loire 70 en état de vol. Ce dernier hydravion fut stocké puis ferraillé.
Type : Hydravion à coque d'exploration maritime et de bombardement
Moteur : 3 Gnome-Rhône 9Kfr en étoile de 740 ch
Performances : vitesse maximale : 235 km/h;
Plafond pratique : 4 000 m
Distance franchissable : 3 000 km
Masse à vide : 6 500 kg
Masse maximale au déjaugeage : 11 500 kg
Dimensions : envergure 30 m; longueur 19,50 m; hauteur : 6,75 m; surface alaire : 136 m2
Armement : 6 mitrailleuses Darne de 7,5 mm; Charge offensive : 600 kg de bombes ou 4 grenades anti-sous-marines de 75 kg.
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
BREGUET 521 BIZERTE
La société Breguet s'inspira directement de l'hydravion à coque britannique Calcuta pour fournir à l'aéronavale l'appareil de reconnaissance à long rayon d'action qu"elle demandait en 1932. Biplan à structure métallique, le Breguet 521 Bizerte était équipé de trois moteurs suspendus entre les ailes. il était servi par huit membres d'équipage. L'appareil prit l'air pour la première fois en septembre 1933. Trente et un exemplaires furent produits de 1935 à 1940 et dotaient, au début de la guerre cinq escadrilles des forces navales.
Trois escadrilles furent dissoutes après l'armistice, les deux survivantes passant sous autorité vichiste. En novembre 1942, les forces d'occupation réquisitionnèrent 8 appareils. Affectés à la Luftwaffe, ils furent utilisés le long des côtes de l'Atlantique pour des missions de recherche et de sauvetage en mer.
Type : Hydravion à coque à long rayon d'action
Moteur : 3 Gnome-Rhône 14 Kirs de 900 ch
Performances : vitesse maximale à 1 000 m : 245 km/h;
Plafond pratique : 6 000 m
Distance franchissable : 3 000 km
Masse maximale au déjaugeage : 16 600 kg
Dimensions : envergure 35,15 m; longueur 20,50 m
Armement : 5 mitrailleuses Darne de 7,5 mm réparties en 4 postes latéraux et 1 poste de queue; Charge offensive : 300 kg de bombes sous les ailes.
La société Breguet s'inspira directement de l'hydravion à coque britannique Calcuta pour fournir à l'aéronavale l'appareil de reconnaissance à long rayon d'action qu"elle demandait en 1932. Biplan à structure métallique, le Breguet 521 Bizerte était équipé de trois moteurs suspendus entre les ailes. il était servi par huit membres d'équipage. L'appareil prit l'air pour la première fois en septembre 1933. Trente et un exemplaires furent produits de 1935 à 1940 et dotaient, au début de la guerre cinq escadrilles des forces navales.
Trois escadrilles furent dissoutes après l'armistice, les deux survivantes passant sous autorité vichiste. En novembre 1942, les forces d'occupation réquisitionnèrent 8 appareils. Affectés à la Luftwaffe, ils furent utilisés le long des côtes de l'Atlantique pour des missions de recherche et de sauvetage en mer.
Type : Hydravion à coque à long rayon d'action
Moteur : 3 Gnome-Rhône 14 Kirs de 900 ch
Performances : vitesse maximale à 1 000 m : 245 km/h;
Plafond pratique : 6 000 m
Distance franchissable : 3 000 km
Masse maximale au déjaugeage : 16 600 kg
Dimensions : envergure 35,15 m; longueur 20,50 m
Armement : 5 mitrailleuses Darne de 7,5 mm réparties en 4 postes latéraux et 1 poste de queue; Charge offensive : 300 kg de bombes sous les ailes.
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
LOIRE GOURDOU LESEURRE LGL.832 Hy
Conçu en tant qu'hydravion biplace de reconnaissance et d'observation catapultable, le Loire Gourdou Leseurre LGL.832 Hy effectua son premier vol, sous la forme d'un prototype, en décembre 1934, puis les essais en vol de l'appareil fut interrompus afin de permettre certaines modifications indispensables. L'aéronautique navale française étant satisfaite des performances de cet hydravion, une commande de six exemplaires en fut passée.
Le constructeur avait proposé dans l'intervalle que l'appareil fût doté d'un moteur plus puissant ( un Hispano-Suiza 9 Qd en lieu et place de l'Hispano-Suiza 9 Qb d'origine), mais la marine avait décliné cette offre, estimant cette transformation peu nécessaire eu égard aux missions confiées au LGL.832 Hy. La production totale de cet hydravion qui servit à bord d'un certain nombre de croiseurs lourds ( dont "l'Emile Bertin" et le "Primauguet" atteignit seulement une trentaine d'exemplaires.
A la fin de 1936, les croiseurs français auraient dû recevoir des appareils plus lourds. Mais, pour diverses raisons, ils étaient encore équipés de LGL.832 Hy. En septembre 1939, des hydravions de ce type étaient encore employés en première ligne, notamment en Indochine, où quatre d'entre eux servaient sur des corvettes coloniales et un à Saïgon. En août 1940, après la défaite et l'armistice, la marine utilisait encore huit LGL.832 Hy.
Type : Hydravion de reconnaissance
Moteur : 1 Hispano-Suiza 9 Qb de 230 ch
Performances : vitesse maximale à 1 000 m : 190 km/h;
Temps de montée à 1 000 m : 5mn 40 s
Plafond pratique : 4 800 m
Distance franchissable : 560 km
Masse à vide : 1 180 kg
Masse maximale au déjaugeage : 1 700 kg
Dimensions : envergure 13 m; longueur 8,74 m; hauteur 2,80 m; surface alaire 30 m2
Armement : 1 mitrailleuses Lewis de 7,7 mm
Conçu en tant qu'hydravion biplace de reconnaissance et d'observation catapultable, le Loire Gourdou Leseurre LGL.832 Hy effectua son premier vol, sous la forme d'un prototype, en décembre 1934, puis les essais en vol de l'appareil fut interrompus afin de permettre certaines modifications indispensables. L'aéronautique navale française étant satisfaite des performances de cet hydravion, une commande de six exemplaires en fut passée.
Le constructeur avait proposé dans l'intervalle que l'appareil fût doté d'un moteur plus puissant ( un Hispano-Suiza 9 Qd en lieu et place de l'Hispano-Suiza 9 Qb d'origine), mais la marine avait décliné cette offre, estimant cette transformation peu nécessaire eu égard aux missions confiées au LGL.832 Hy. La production totale de cet hydravion qui servit à bord d'un certain nombre de croiseurs lourds ( dont "l'Emile Bertin" et le "Primauguet" atteignit seulement une trentaine d'exemplaires.
A la fin de 1936, les croiseurs français auraient dû recevoir des appareils plus lourds. Mais, pour diverses raisons, ils étaient encore équipés de LGL.832 Hy. En septembre 1939, des hydravions de ce type étaient encore employés en première ligne, notamment en Indochine, où quatre d'entre eux servaient sur des corvettes coloniales et un à Saïgon. En août 1940, après la défaite et l'armistice, la marine utilisait encore huit LGL.832 Hy.
Type : Hydravion de reconnaissance
Moteur : 1 Hispano-Suiza 9 Qb de 230 ch
Performances : vitesse maximale à 1 000 m : 190 km/h;
Temps de montée à 1 000 m : 5mn 40 s
Plafond pratique : 4 800 m
Distance franchissable : 560 km
Masse à vide : 1 180 kg
Masse maximale au déjaugeage : 1 700 kg
Dimensions : envergure 13 m; longueur 8,74 m; hauteur 2,80 m; surface alaire 30 m2
Armement : 1 mitrailleuses Lewis de 7,7 mm
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
CENTRE NC410
Au cours de l'année 1934, les ingénieurs Roca et Caressa, de chez Farman, se lancèrent dans l'étude d'un hydravion éclaireur de combat auquel fut attribuée la désignation de Farman 410. L'appareil, dont le projet fit l'objet d'une approbation officielle en 1936, entra en concurrence avec le Loire 240, le Leo H.46 et l'Amiot 150. Redésigné NC.410, à la suite des nationalisations décidées par le front populaire, il effectua son vol initial le 10 juillet 1939, avec un atterrisseur à roue, au dessus de Toussus-le-Noble.
Le NC.410 vola d'abord avec des moteurs Gnome-Rhône 14 Knrs, puis il reçut ses propulseurs définitifs, des 14 N2/3 de 1 180 ch. L'appareil se caractérisait par des ailes basses et un empennage bidérive au dièdre positif accusé. Doté de flotteurs, ilprit l'air à partir de l'étang de Berre en septembre 1939. Dans l'intervalle, la marine avait décidé de renoncer au programme d'hydravion éclaireur de combat et le NC.410 fut transféré à Saint-Raphaël, puis à Biscarosse, afin de ne pas être détruit par d'éventuelles attaques aériennes italiennes.
En mai 1940, lorsque les Allemands lancèrent leur offensive à l'ouest, l'hydravion gagna la base aéronavale de Karouba, en Afrique du Nord. Il y trouva une fin sans gloire et fut ferraillé quelque temps plus tard. Le NC.410 ne fut jamais produit en série.
Type : Hydravion de reconnaissance
Moteur : 2 Gnome-Rhône 14 N2/3 de 1 180 ch
Performances : vitesse maximale à 1 500 m : 320 km/h;
Vitesse de croisière : 275 km/h
Plafond pratique : 5 500 m
Distance franchissable : 2 000 km
Masse à vide : 8 170 kg
Masse maximale au déjaugeage : 11 980 kg
Dimensions : envergure 26,80 m; longueur 17,70 m; hauteur 6,80 m; surface alaire 89 m2
Armement : 3 mitrailleuses Darne, 1 canon de 20 mm; Charge offensive : 2 torpilles, 2 bombes de 150 kg ou 5 bombes de 225 kg.
Au cours de l'année 1934, les ingénieurs Roca et Caressa, de chez Farman, se lancèrent dans l'étude d'un hydravion éclaireur de combat auquel fut attribuée la désignation de Farman 410. L'appareil, dont le projet fit l'objet d'une approbation officielle en 1936, entra en concurrence avec le Loire 240, le Leo H.46 et l'Amiot 150. Redésigné NC.410, à la suite des nationalisations décidées par le front populaire, il effectua son vol initial le 10 juillet 1939, avec un atterrisseur à roue, au dessus de Toussus-le-Noble.
Le NC.410 vola d'abord avec des moteurs Gnome-Rhône 14 Knrs, puis il reçut ses propulseurs définitifs, des 14 N2/3 de 1 180 ch. L'appareil se caractérisait par des ailes basses et un empennage bidérive au dièdre positif accusé. Doté de flotteurs, ilprit l'air à partir de l'étang de Berre en septembre 1939. Dans l'intervalle, la marine avait décidé de renoncer au programme d'hydravion éclaireur de combat et le NC.410 fut transféré à Saint-Raphaël, puis à Biscarosse, afin de ne pas être détruit par d'éventuelles attaques aériennes italiennes.
En mai 1940, lorsque les Allemands lancèrent leur offensive à l'ouest, l'hydravion gagna la base aéronavale de Karouba, en Afrique du Nord. Il y trouva une fin sans gloire et fut ferraillé quelque temps plus tard. Le NC.410 ne fut jamais produit en série.
Type : Hydravion de reconnaissance
Moteur : 2 Gnome-Rhône 14 N2/3 de 1 180 ch
Performances : vitesse maximale à 1 500 m : 320 km/h;
Vitesse de croisière : 275 km/h
Plafond pratique : 5 500 m
Distance franchissable : 2 000 km
Masse à vide : 8 170 kg
Masse maximale au déjaugeage : 11 980 kg
Dimensions : envergure 26,80 m; longueur 17,70 m; hauteur 6,80 m; surface alaire 89 m2
Armement : 3 mitrailleuses Darne, 1 canon de 20 mm; Charge offensive : 2 torpilles, 2 bombes de 150 kg ou 5 bombes de 225 kg.
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
SNCAO 300
Le CAO-30 fut le premier hydravion portant le nom de la société SNCAO après sa fondation. Cet appareil correspondait à une spécification gouvernementale désignée A49, qui réclamait, dès juillet 1937, la mise au point d'un hydravion biplace d'entraînement. Cet avion devait répondre aux besoins de la marine. Le programme très strict insistait sur le coût réduit de fabrication et d'emploi du nouvel appareil mais aussi sur des qualités de maniabilité qui seraient vérifiées par une série d'acrobaties. L'hydravion devait en outre disposer d'une autonomie de quatre heures en croisière.
Le prototype, tout d'abord nommé LN-130, réalisa son premier vol le 13 septembre 1938. L'appareil se présentait sous l'aspect d'un biplace côte à côte à double commande et était équipé pour le pilotage sans visibilité. Le prototype se révéla rapidement décevant. Il manifestait en particulier une tendance à piquer que son pilote maîtrisait difficilement. De plus, le moteur Salmson 9 Aba vibrait et chauffait anormalement. La voilure fut alors modifiée pour établir une plus grande stabilité de la machine. La surface portante fut ainsi augmentée de plus de trois mètre carrés. Cette modification permit d'élever le plafond du CAO-30; celui-ci devait atteindre quatre-mille mètres selon sa fiche programme.
Mais l'insuffisance renouvelée des qualités de vol conduisit à de nouvelles modifications et à l'expérimentation d'un second prototype baptisé CAO-300.02. Cet appareil ne remplit pas non plus les spécifications. L'aile d'origine ne permettant pas d'atteindre le plafond souhaité et l'aile agrandie interdisant les acrobaties imposées. Les besoins impérieux de la marine passèrent outre à ces défauts et quarante exemplaires furent commandés le 29 janvier 1940 pour une livraison dès le mois de juillet. L'armistice de juin 1940 mit fin à l'évolution de ce programme.
Type : Hydravion biplace d'entraînement
Moteur : 1 Salmson 9 Aba de 230 ch
Masse : 1 700 kg
Performances : vitesse maximale : 200 km/h;
Plafond théorique : 4 500 m
Autonomie : 4 h
Dimensions : envergure 13 m; longueur 9,20 m; surface alaire 27 m2
Le CAO-30 fut le premier hydravion portant le nom de la société SNCAO après sa fondation. Cet appareil correspondait à une spécification gouvernementale désignée A49, qui réclamait, dès juillet 1937, la mise au point d'un hydravion biplace d'entraînement. Cet avion devait répondre aux besoins de la marine. Le programme très strict insistait sur le coût réduit de fabrication et d'emploi du nouvel appareil mais aussi sur des qualités de maniabilité qui seraient vérifiées par une série d'acrobaties. L'hydravion devait en outre disposer d'une autonomie de quatre heures en croisière.
Le prototype, tout d'abord nommé LN-130, réalisa son premier vol le 13 septembre 1938. L'appareil se présentait sous l'aspect d'un biplace côte à côte à double commande et était équipé pour le pilotage sans visibilité. Le prototype se révéla rapidement décevant. Il manifestait en particulier une tendance à piquer que son pilote maîtrisait difficilement. De plus, le moteur Salmson 9 Aba vibrait et chauffait anormalement. La voilure fut alors modifiée pour établir une plus grande stabilité de la machine. La surface portante fut ainsi augmentée de plus de trois mètre carrés. Cette modification permit d'élever le plafond du CAO-30; celui-ci devait atteindre quatre-mille mètres selon sa fiche programme.
Mais l'insuffisance renouvelée des qualités de vol conduisit à de nouvelles modifications et à l'expérimentation d'un second prototype baptisé CAO-300.02. Cet appareil ne remplit pas non plus les spécifications. L'aile d'origine ne permettant pas d'atteindre le plafond souhaité et l'aile agrandie interdisant les acrobaties imposées. Les besoins impérieux de la marine passèrent outre à ces défauts et quarante exemplaires furent commandés le 29 janvier 1940 pour une livraison dès le mois de juillet. L'armistice de juin 1940 mit fin à l'évolution de ce programme.
Type : Hydravion biplace d'entraînement
Moteur : 1 Salmson 9 Aba de 230 ch
Masse : 1 700 kg
Performances : vitesse maximale : 200 km/h;
Plafond théorique : 4 500 m
Autonomie : 4 h
Dimensions : envergure 13 m; longueur 9,20 m; surface alaire 27 m2
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
LIORE-ET-OLIVIER LeO H-470
Conçu à partir du prototype H-47, le H-470 fut commandé en 1937 à raison de cinq exemplaires par la compagnie Air France. L'assemblage de cet hydravion monoplan très réussi aérodynamiquement et destiné à la traversée de l'Atlantique sud fut réalisée à Berre, la voilure étant réalisée à Clichy. Par rapport au H-47, le H-470 était doté d'une coque renforcée et allongée de 30cm, d'une dérive verticale plus arrondie et d'une mâture voilure-coque en N. Le H-470 n°1 (F-AQOA) fut terminé en février 1938 et déjaugea pour la première fois de l'étang de Berre le 23 juillet 1938, le cinquième appareil étant livré en septembre 1939.
Les hydravions n° 1, 3 et 4 étaient dotés de moteurs à compresseurs Hispano 12 Y32/33, les n° 2 et 5 d'Hispano 12 Y34/35. Lors de la déclaration de guerre en septembre 1939, la marine nationale réquisitionna les cinq appareils qui furent transformés par la SNCASE en vue d'effectuer des missions de reconnaissance lointaine.
Les H-470 n° 1 et 4 furent affectés à l'escadrille E 11 à Berre le 4 décembre 1939, le n° 2, le 8 décembre 'il sera accidenté en Corse quelques jours plus tard). En février 1940, la E 11 fut transférée à Biscarosse où les n° 3 et 5 rejoignirent cette unité. En avril, depuis Berre, les H-470 commencèrent de patrouiller en Méditerranée et , en août, un des appareils fut abattu près de la Sardaigne par la chasse italienne. Après la dissolution de la E 11 (devenue entre-temps 11 E) les trois h-470 restant furent confiés à la 9 E dotée de Breguet Bizerte. Après mai 1940, les H-470 furent envoyés à Dkar pour effectuer des missions de patrouille côtière. Le dernier exemplaire fut réformé en 1943.
Type : Hydravion de reconnaissance lointaine (version militaire)
Moteur : 4 moteurs push-pull Hispano 12 Y32/33 de 860 ch ou 4 Hispano 12 Y34/35
Performances : vitesse à 2 500 m : 360 km/h;
Vitesse ascensionnelle : 2 000 m en 8 mn 15 s
Plafond maximal : 7 000 m
Distance franchissable : 4 000 km
Masse maximale au déjaugeage : 20 210 kg
Dimensions : envergure 31,80 m; longueur 21,47 m; hauteur 7,20 m; surface alaire 134,60 m2
Armement : 4 mitrailleuses Darne de 7,5 mm; charge offensive 4 bombe de 150 kg
Conçu à partir du prototype H-47, le H-470 fut commandé en 1937 à raison de cinq exemplaires par la compagnie Air France. L'assemblage de cet hydravion monoplan très réussi aérodynamiquement et destiné à la traversée de l'Atlantique sud fut réalisée à Berre, la voilure étant réalisée à Clichy. Par rapport au H-47, le H-470 était doté d'une coque renforcée et allongée de 30cm, d'une dérive verticale plus arrondie et d'une mâture voilure-coque en N. Le H-470 n°1 (F-AQOA) fut terminé en février 1938 et déjaugea pour la première fois de l'étang de Berre le 23 juillet 1938, le cinquième appareil étant livré en septembre 1939.
Les hydravions n° 1, 3 et 4 étaient dotés de moteurs à compresseurs Hispano 12 Y32/33, les n° 2 et 5 d'Hispano 12 Y34/35. Lors de la déclaration de guerre en septembre 1939, la marine nationale réquisitionna les cinq appareils qui furent transformés par la SNCASE en vue d'effectuer des missions de reconnaissance lointaine.
Les H-470 n° 1 et 4 furent affectés à l'escadrille E 11 à Berre le 4 décembre 1939, le n° 2, le 8 décembre 'il sera accidenté en Corse quelques jours plus tard). En février 1940, la E 11 fut transférée à Biscarosse où les n° 3 et 5 rejoignirent cette unité. En avril, depuis Berre, les H-470 commencèrent de patrouiller en Méditerranée et , en août, un des appareils fut abattu près de la Sardaigne par la chasse italienne. Après la dissolution de la E 11 (devenue entre-temps 11 E) les trois h-470 restant furent confiés à la 9 E dotée de Breguet Bizerte. Après mai 1940, les H-470 furent envoyés à Dkar pour effectuer des missions de patrouille côtière. Le dernier exemplaire fut réformé en 1943.
Type : Hydravion de reconnaissance lointaine (version militaire)
Moteur : 4 moteurs push-pull Hispano 12 Y32/33 de 860 ch ou 4 Hispano 12 Y34/35
Performances : vitesse à 2 500 m : 360 km/h;
Vitesse ascensionnelle : 2 000 m en 8 mn 15 s
Plafond maximal : 7 000 m
Distance franchissable : 4 000 km
Masse maximale au déjaugeage : 20 210 kg
Dimensions : envergure 31,80 m; longueur 21,47 m; hauteur 7,20 m; surface alaire 134,60 m2
Armement : 4 mitrailleuses Darne de 7,5 mm; charge offensive 4 bombe de 150 kg
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
CENTRE NC.470
Les origines du NC.470 remontent à 1935, quand la société Farman s'intéressa au développement d'un hydravion à flotteurs destiné à l'entraînement. Farman ayant été absorbé par la société nationale de constructions aéronautiques du Centre (l'une des firmes nées des nationalisations de 1936-1937) , le nouvel appareilreçut la désignation de NC.470.
Présenté au service technique de l'aéronautique 5STAé) en février 1936, l'appareil fut construit à Billancourt et effectua son premier vol, au dessus de Toussus-le-Noble, le 27 décembre 1937, avec un atterrisseur à roue. Le NC.470 pouvait accueillir un équipage de huit membres composé de quatre élèves et de quatre instructeurs. En février 1938, cette machine fut expédiée à Marignane, où elle reçut ses flotteurs, la marine commandant une dizaine d'exemplaires dans un premier temps, puis trente autres en septembre 1939.
En mars 1939 apparut le NC.471, qui se caractérisait par des moteurs Gnome-Rhône de 500 ch, mais dont un seul des cinq exemplaires acquis par la marine fut effectivement livré. Une version, portant la dénomination de NC.472 et pourvue de propulseurs américains Pratt & Whitney Wasp, fut étudiée mais jamais adoptée. L'aggravation des tensions internationales fit prendre conscience aux autorités du manque quasi total d'appareils de reconnaissance maritime. Le NC.470 et le NC.471, à l'origine destinés aux écoles, furent employés pour des missions de reconnaissance et pendant la campagne de mai-juin 1940. En 1942, la Luftwaffe captura quatorze de ces machines encore en état de voler et les céda aux Italiens.
Type : Hydravion bimoteur de reconnaissance et d'entraînement
Moteur : 2 moteurs Gnome-Rhône Akx de 480 ch
Performances : vitesse maximale : 230 km/h; vitesse de croisière : 190 km/h
Plafond pratique : 6 000 m
Distance franchissable : 1 400 km; autonomie de vol : 6 heures
Masse à vide : 3 910 kg
Masse maximale au déjaugeage : 6 000 kg
Dimensions : envergure 24,44 m; longueur 16,09 m; surface alaire 94,99 m2
Armement : 1 mitrailleuse Darne de 7,5 mm en tourelle dorsale; charge offensive 4 bombes de 50 kg
Les origines du NC.470 remontent à 1935, quand la société Farman s'intéressa au développement d'un hydravion à flotteurs destiné à l'entraînement. Farman ayant été absorbé par la société nationale de constructions aéronautiques du Centre (l'une des firmes nées des nationalisations de 1936-1937) , le nouvel appareilreçut la désignation de NC.470.
Présenté au service technique de l'aéronautique 5STAé) en février 1936, l'appareil fut construit à Billancourt et effectua son premier vol, au dessus de Toussus-le-Noble, le 27 décembre 1937, avec un atterrisseur à roue. Le NC.470 pouvait accueillir un équipage de huit membres composé de quatre élèves et de quatre instructeurs. En février 1938, cette machine fut expédiée à Marignane, où elle reçut ses flotteurs, la marine commandant une dizaine d'exemplaires dans un premier temps, puis trente autres en septembre 1939.
En mars 1939 apparut le NC.471, qui se caractérisait par des moteurs Gnome-Rhône de 500 ch, mais dont un seul des cinq exemplaires acquis par la marine fut effectivement livré. Une version, portant la dénomination de NC.472 et pourvue de propulseurs américains Pratt & Whitney Wasp, fut étudiée mais jamais adoptée. L'aggravation des tensions internationales fit prendre conscience aux autorités du manque quasi total d'appareils de reconnaissance maritime. Le NC.470 et le NC.471, à l'origine destinés aux écoles, furent employés pour des missions de reconnaissance et pendant la campagne de mai-juin 1940. En 1942, la Luftwaffe captura quatorze de ces machines encore en état de voler et les céda aux Italiens.
Type : Hydravion bimoteur de reconnaissance et d'entraînement
Moteur : 2 moteurs Gnome-Rhône Akx de 480 ch
Performances : vitesse maximale : 230 km/h; vitesse de croisière : 190 km/h
Plafond pratique : 6 000 m
Distance franchissable : 1 400 km; autonomie de vol : 6 heures
Masse à vide : 3 910 kg
Masse maximale au déjaugeage : 6 000 kg
Dimensions : envergure 24,44 m; longueur 16,09 m; surface alaire 94,99 m2
Armement : 1 mitrailleuse Darne de 7,5 mm en tourelle dorsale; charge offensive 4 bombes de 50 kg
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
LIORE-ET-OLIVIER LeO H 246
Lhydravion à coque Lioré-et -Olivier LeO H 246 fut réalisé en 1935, à la suite d'une demande formulée par la compagnie nationale Air France. Le prototype de cet appareil, qui se caractérisait par une voilure parasol et une capacité d'accueil de vingt-six passagers, effectua son vol initial le 30 septembre 1937. Au début de l'année 1938, Air France passa commande de six exemplaires d'une version désignée H 246.1. Deux de ces machines seulement entrèrent en service avant la déclaration de guerre de septembre 1939.
Dès le début des hostilités, la marine fit connaître son intention de transformer les exemplaires produits du LeO H 246 en hydravions de reconnaissance maritime. En fait, un seul de ces appareils fut mis aux standards militaires. Ayant accompli son premier vol en juin 1940, peu avant l'armistice, le LeO H 246.1 en question fut transféré à l'escadrille E 9, avec un armement défensif consistant en quatre mitrailleuses de 7,5 mm et une capacité d'emport de charge de 600 kg.
Les LeO H 246 civils opérèrent, jusqu'au débarquement allié de novembre 1942, sur une ligne France-Algérie. Puis les Allemands s'en emparèrent et les employèrent pou des missions de transport de troupe après les avoir armés de cinq mitrailleuses de 7,92 mm, notamment sur le front de finlande. Les machines encore en état de voler à la fin de la second guerre mondiale furent rétrocédées à Air France qui les remit en service, quelque temps durant, entre Marignane et Alger.
Type : Hydravionde transport et de reconnaissance armée
Moteur : 4 moteurs Hispano-Suiza 12 Xgrs de 720 ch
Performances : vitesse maximale : 330 km/h
Plafond pratique : 7 000 m
Distance franchissable : 2 000 km
Masse à vide équipé : 9 800 kg
Masse maximale au déjaugeage : 15 000 kg
Dimensions : envergure 31,72 m; longueur 21,17 m; hauteur 7,15 m
Armement : 4 mitrailleuses Darne de 7,5 mm; charge offensive 600 kg
Lhydravion à coque Lioré-et -Olivier LeO H 246 fut réalisé en 1935, à la suite d'une demande formulée par la compagnie nationale Air France. Le prototype de cet appareil, qui se caractérisait par une voilure parasol et une capacité d'accueil de vingt-six passagers, effectua son vol initial le 30 septembre 1937. Au début de l'année 1938, Air France passa commande de six exemplaires d'une version désignée H 246.1. Deux de ces machines seulement entrèrent en service avant la déclaration de guerre de septembre 1939.
Dès le début des hostilités, la marine fit connaître son intention de transformer les exemplaires produits du LeO H 246 en hydravions de reconnaissance maritime. En fait, un seul de ces appareils fut mis aux standards militaires. Ayant accompli son premier vol en juin 1940, peu avant l'armistice, le LeO H 246.1 en question fut transféré à l'escadrille E 9, avec un armement défensif consistant en quatre mitrailleuses de 7,5 mm et une capacité d'emport de charge de 600 kg.
Les LeO H 246 civils opérèrent, jusqu'au débarquement allié de novembre 1942, sur une ligne France-Algérie. Puis les Allemands s'en emparèrent et les employèrent pou des missions de transport de troupe après les avoir armés de cinq mitrailleuses de 7,92 mm, notamment sur le front de finlande. Les machines encore en état de voler à la fin de la second guerre mondiale furent rétrocédées à Air France qui les remit en service, quelque temps durant, entre Marignane et Alger.
Type : Hydravionde transport et de reconnaissance armée
Moteur : 4 moteurs Hispano-Suiza 12 Xgrs de 720 ch
Performances : vitesse maximale : 330 km/h
Plafond pratique : 7 000 m
Distance franchissable : 2 000 km
Masse à vide équipé : 9 800 kg
Masse maximale au déjaugeage : 15 000 kg
Dimensions : envergure 31,72 m; longueur 21,17 m; hauteur 7,15 m
Armement : 4 mitrailleuses Darne de 7,5 mm; charge offensive 600 kg
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
LOIRE-NIEUPORT LN.10
Conçu en vue de répondre à une spécification de 1937 de l'aéronavale française concernant un hydravion de reconnaissance et de torpillage, le Loire-Nieuport LN.10 se présentait comme un monoplan de construction entièrement métallique. Il était doté d'une voilure basse en M inversé et de deux flotteurs accrochés sous les ailes par des pylônes de petites dimensions.
Le Loire-Nieuport LN.10 était propulsé par deux moteurs en étoile Gnome-Rhône 14 R-0/1 développant une puissance maximale de 1 400 ch. Ces moteurs étaient installés sur des pylônes montés sur l'extrados de la voilure. L'hydravion de combat bimoteur LN.10, dont la construction fut commencée à la fin de l'année 1937, était doté d'un puissant armement comprenant des mitrailleuses et des canons.
Le prototype du Loire-Nieuport LN.10 désigné LN.10.01, effectua son vol initial le 21 juillet 1939. au cours des vols d'essais qui suivirent, les ingénieurs de la firme Loire-Nieuport constatèrent un certain nombre de problèmes et décidèrent de procéder à d'importantes modifications tant au niveau de la voilure, de l'aménagement intérieur que des moteurs. Mais, dans le même temps, l'aéronavale prit la décision d'abandonner les hydravions et de recourir aux avions terrestres pour assurer les missions de torpillage et de bombardement. Le seul LN.10 assemblé fut sabordé sur le lac d'Hourtin en juin 1940 pour éviter qu'il ne tombe entre les mains des Allemands.
Type : Hydravionde de reconnaissance et de torpillage
Moteur : 2 moteurs Gnome-Rhône 14 R-0/1 de 1 400 ch
Masse maximale au déjaugeage : 12 000 kg
Dimensions : envergure 26 m; longueur 17 m; hauteur 6 m
Armement : mitrailleuses et canons.
Conçu en vue de répondre à une spécification de 1937 de l'aéronavale française concernant un hydravion de reconnaissance et de torpillage, le Loire-Nieuport LN.10 se présentait comme un monoplan de construction entièrement métallique. Il était doté d'une voilure basse en M inversé et de deux flotteurs accrochés sous les ailes par des pylônes de petites dimensions.
Le Loire-Nieuport LN.10 était propulsé par deux moteurs en étoile Gnome-Rhône 14 R-0/1 développant une puissance maximale de 1 400 ch. Ces moteurs étaient installés sur des pylônes montés sur l'extrados de la voilure. L'hydravion de combat bimoteur LN.10, dont la construction fut commencée à la fin de l'année 1937, était doté d'un puissant armement comprenant des mitrailleuses et des canons.
Le prototype du Loire-Nieuport LN.10 désigné LN.10.01, effectua son vol initial le 21 juillet 1939. au cours des vols d'essais qui suivirent, les ingénieurs de la firme Loire-Nieuport constatèrent un certain nombre de problèmes et décidèrent de procéder à d'importantes modifications tant au niveau de la voilure, de l'aménagement intérieur que des moteurs. Mais, dans le même temps, l'aéronavale prit la décision d'abandonner les hydravions et de recourir aux avions terrestres pour assurer les missions de torpillage et de bombardement. Le seul LN.10 assemblé fut sabordé sur le lac d'Hourtin en juin 1940 pour éviter qu'il ne tombe entre les mains des Allemands.
Type : Hydravionde de reconnaissance et de torpillage
Moteur : 2 moteurs Gnome-Rhône 14 R-0/1 de 1 400 ch
Masse maximale au déjaugeage : 12 000 kg
Dimensions : envergure 26 m; longueur 17 m; hauteur 6 m
Armement : mitrailleuses et canons.
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
LATECOERE LATE 523
Après le succès obtenu avec le Laté 521, trois Laté 522 civils et trois Laté 523 navalisé, destinés à l'aéronavale, furent commandés à la firme française Latécoère. Un seul exemplaire du Laté 522, le "Ville-de-Saint-Pierre" fut cependant construit et testé en avril 1939. Très différent du Laté 521, le Laté 522 était doté d'une coque modifiée et affichait une masse maximale en charge plus importante. Cet appareil, propulsé par six Hispano-Suiza 12 Y-36/37 de 920 ch, accomplit à deux reprises la traversée de l'Atlantique Nord avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale. Puis il fut réquisitionné et affecté à l'escadrille E6, basée à Lanvéoc-Poulmic, près de Brest. Endommagé au cours d'un vol de liaison vers la Somalie française, l'hydravion revint en France, où il fut détruit en août 1944.
Quant aux trois Laté 523, ils furent réceptionnés par l'escadrille E6, le premier d'entre eux (baptisé ALTAIR) effectuant son vol initial le 21 octobre 1938. Ressemblant d'assez près au Laté 522, cet appareil était armé de cinq mitrailleuses Darne de 7,5 mm et pouvait emporter un équipage de quatorze membres, ainsi qu'une charge offensive de 1 350 kg de bombes.
Les trois Laté 523 assemblés furent employés dans des missions de patrouilles maritimes et anti-sous-marines au dessus de l'Atlantique, missions dans lesquelles ils devaient faire preuve d'une remarquable efficacité. Le seul Laté 523 encore en état de vol en 1940 fut affecté, après avoir été réparé, à l'escadrille 4E, basée à Dakar. C'est là qu'il fut abandonné, en raison du manque de pièces de rechange, en août 1942.
Type : Hydravion à coque de patrouille maritime lointaine
Moteur : 6 moteurs Hispano-Suiza 12 Y-36/37 de 920 ch
Performances : vitesse maximale : 260 km/h
Masse maximale au déjaugeage : 32 180 kg
Dimensions : envergure 49,30 m; longueur 31,60 m
Armement : 5 mitrailleuses Darne de 7,5 mm; charge offensive : 1 350 kg
Après le succès obtenu avec le Laté 521, trois Laté 522 civils et trois Laté 523 navalisé, destinés à l'aéronavale, furent commandés à la firme française Latécoère. Un seul exemplaire du Laté 522, le "Ville-de-Saint-Pierre" fut cependant construit et testé en avril 1939. Très différent du Laté 521, le Laté 522 était doté d'une coque modifiée et affichait une masse maximale en charge plus importante. Cet appareil, propulsé par six Hispano-Suiza 12 Y-36/37 de 920 ch, accomplit à deux reprises la traversée de l'Atlantique Nord avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale. Puis il fut réquisitionné et affecté à l'escadrille E6, basée à Lanvéoc-Poulmic, près de Brest. Endommagé au cours d'un vol de liaison vers la Somalie française, l'hydravion revint en France, où il fut détruit en août 1944.
Quant aux trois Laté 523, ils furent réceptionnés par l'escadrille E6, le premier d'entre eux (baptisé ALTAIR) effectuant son vol initial le 21 octobre 1938. Ressemblant d'assez près au Laté 522, cet appareil était armé de cinq mitrailleuses Darne de 7,5 mm et pouvait emporter un équipage de quatorze membres, ainsi qu'une charge offensive de 1 350 kg de bombes.
Les trois Laté 523 assemblés furent employés dans des missions de patrouilles maritimes et anti-sous-marines au dessus de l'Atlantique, missions dans lesquelles ils devaient faire preuve d'une remarquable efficacité. Le seul Laté 523 encore en état de vol en 1940 fut affecté, après avoir été réparé, à l'escadrille 4E, basée à Dakar. C'est là qu'il fut abandonné, en raison du manque de pièces de rechange, en août 1942.
Type : Hydravion à coque de patrouille maritime lointaine
Moteur : 6 moteurs Hispano-Suiza 12 Y-36/37 de 920 ch
Performances : vitesse maximale : 260 km/h
Masse maximale au déjaugeage : 32 180 kg
Dimensions : envergure 49,30 m; longueur 31,60 m
Armement : 5 mitrailleuses Darne de 7,5 mm; charge offensive : 1 350 kg
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
POTEZ (CAMS) 141-160-161
Mis au point en vue de répondre à une spécification officielle concernant un hydravion à coque de reconnaissance maritime, le Potez (CAMS) 141 se présentait comme un monoplan à aile haute de grande envergure, contreventée par d'importants mâts en N. Cette machine qui disposait de flotteurs de stabilisation montés sous chacune des ailes et d'un empennage bidérive, effectua son vol initial le 21 janvier 1938. A la suite d'un changement de politique aéronautique, les importantes commandes dont l'engin avait bénéficié furent résiliées.
Réalisé pour satisfaire une exigence du ministère de l'air portant sur un hydravion transatlantiques capable de transporter une vingtaine de passagers, le Potez (CAMS) 161, devait être doté de six moteurs Hispano-Suiza 12 Ydrs de huit-cent-quatre-vingt-dix chevaux. Afin d'évaluer la conception de l'aile de quarante-sept mètres soixante-douze d'envergure, qui devait être installée sur cet appareil, la firme française construisit le Potez (CAMS) 160, une réplique exacte à un tiers du précédent. Ce dernier, piloté par un équipage de deux membres, était pourvu de six train de quarante chevaux lui permettant d'afficher une vitesse maximale de deux-cent-vingt kilomètre à l'heure à deux-cent-cinquante mètres d'altitude. Lapproche de la guerre signifia cependant la fin du programme.
Type : Hydravion de reconnaissance maritime
Moteur : 4 moteurs Hispano-Suiza HS 12 Y-26/27 de 930 ch
Performances : vitesse maximale : 324 km/h; vitesse de croisière à 4 000m : 260 km/h
Plafond pratique : 5 650 m
Distance franchissable : 4 800 km
Masse à vide : 15 000 kg
Masse maximale au déjaugeage : 26 300 kg
Dimensions : envergure 41 m; longueur 24,09 m
Armement : 5 mitrailleuses Darne de 7,5 mm; charge offensive : 500 kg de bombes, dont 4 extérieures du type L et 4 en soute du type G-2
Mis au point en vue de répondre à une spécification officielle concernant un hydravion à coque de reconnaissance maritime, le Potez (CAMS) 141 se présentait comme un monoplan à aile haute de grande envergure, contreventée par d'importants mâts en N. Cette machine qui disposait de flotteurs de stabilisation montés sous chacune des ailes et d'un empennage bidérive, effectua son vol initial le 21 janvier 1938. A la suite d'un changement de politique aéronautique, les importantes commandes dont l'engin avait bénéficié furent résiliées.
Réalisé pour satisfaire une exigence du ministère de l'air portant sur un hydravion transatlantiques capable de transporter une vingtaine de passagers, le Potez (CAMS) 161, devait être doté de six moteurs Hispano-Suiza 12 Ydrs de huit-cent-quatre-vingt-dix chevaux. Afin d'évaluer la conception de l'aile de quarante-sept mètres soixante-douze d'envergure, qui devait être installée sur cet appareil, la firme française construisit le Potez (CAMS) 160, une réplique exacte à un tiers du précédent. Ce dernier, piloté par un équipage de deux membres, était pourvu de six train de quarante chevaux lui permettant d'afficher une vitesse maximale de deux-cent-vingt kilomètre à l'heure à deux-cent-cinquante mètres d'altitude. Lapproche de la guerre signifia cependant la fin du programme.
Type : Hydravion de reconnaissance maritime
Moteur : 4 moteurs Hispano-Suiza HS 12 Y-26/27 de 930 ch
Performances : vitesse maximale : 324 km/h; vitesse de croisière à 4 000m : 260 km/h
Plafond pratique : 5 650 m
Distance franchissable : 4 800 km
Masse à vide : 15 000 kg
Masse maximale au déjaugeage : 26 300 kg
Dimensions : envergure 41 m; longueur 24,09 m
Armement : 5 mitrailleuses Darne de 7,5 mm; charge offensive : 500 kg de bombes, dont 4 extérieures du type L et 4 en soute du type G-2
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
LATECOERE 611
Le Latécoère 611 fut réalisé en vue de répondre à une demande de l'aéronavale française relative à un hydravion à coque de reconnaissance et de bombardement. Cet appareil aux lignes élancées se caractérisait par une voilure haute, un empennage bidérive et quatre moteurs Gnome-Rhône 14 N placés dans le bord d'attaque des ailes. Il comportait également des flotteurs de stabilisation escamotables.
Le Laté 611, baptisé "ARCHENAR", effectua son vol initial le 8 mars 1939, quatre ans après avoir été commandé par le ministère de la marine. Il fut affecté, en avril 1940, à l'escadrille E4 de l'aéronavale, basée à Dakar, en Afrique occidentale française. Il y demeura jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, puis fut employé par l'aviation civile jusqu'en février 1947, où il fut détruit dans un accident.
Dans l'intervalle, en pleine guerre, en décembre 1939, la marine française avait commandé une dizaine d'exemplaires d'une version améliorée désignée Laté 632 et propulsée par des moteurs américains Pratt & Whitney. La défaite étant intervenue, l'idée de produire cette dernière fut définitivement abandonnée.
Type : Hydravionde de reconnaissance et de bombardement
Moteur : 4 moteurs Gnome-Rhône 14 N
Performances : vitesse maximale : 335 km/h
Masse maximale au déjaugeage : 24 800 kg
Dimensions : envergure 40,55 m
Armement : 6 mitrailleuses de 7,5 mm, 2 mitrailleuses de 13,2 mm, 1 canon de 25 mm; charge offensive : 800 kg de bombes
Le Latécoère 611 fut réalisé en vue de répondre à une demande de l'aéronavale française relative à un hydravion à coque de reconnaissance et de bombardement. Cet appareil aux lignes élancées se caractérisait par une voilure haute, un empennage bidérive et quatre moteurs Gnome-Rhône 14 N placés dans le bord d'attaque des ailes. Il comportait également des flotteurs de stabilisation escamotables.
Le Laté 611, baptisé "ARCHENAR", effectua son vol initial le 8 mars 1939, quatre ans après avoir été commandé par le ministère de la marine. Il fut affecté, en avril 1940, à l'escadrille E4 de l'aéronavale, basée à Dakar, en Afrique occidentale française. Il y demeura jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, puis fut employé par l'aviation civile jusqu'en février 1947, où il fut détruit dans un accident.
Dans l'intervalle, en pleine guerre, en décembre 1939, la marine française avait commandé une dizaine d'exemplaires d'une version améliorée désignée Laté 632 et propulsée par des moteurs américains Pratt & Whitney. La défaite étant intervenue, l'idée de produire cette dernière fut définitivement abandonnée.
Type : Hydravionde de reconnaissance et de bombardement
Moteur : 4 moteurs Gnome-Rhône 14 N
Performances : vitesse maximale : 335 km/h
Masse maximale au déjaugeage : 24 800 kg
Dimensions : envergure 40,55 m
Armement : 6 mitrailleuses de 7,5 mm, 2 mitrailleuses de 13,2 mm, 1 canon de 25 mm; charge offensive : 800 kg de bombes
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
LIORE-ET-OLIVIER LeO H 43
Le Lioré-et Olivier LeO H43 fut réalisé en réponse à une spécification de la marine nationale réclamant un hydravion à flotteurs de reconnaissance et d'observation capable d'opérer depuis des bâtiments de guerre. Conçu par l'ingénieur Benoît en 1934, cet appareil se caractérisait par l'imposant moteur en étoile Hispano-Suiza qui assurait sa propulsion, par ses immenses flotteurs reliés aux ailes par des mâts en N, par un grand balcon ventral dans lequel prenait place un observateur et par un empennage vertical volumineux.
Au terme d'essais prolongés, notamment à partir de catapultes, menés à bord du transporteur d'hydravions COMMANDANT TESTE, le prototype du LeO H43 subit plusieurs modifications dont certaines appliquées au fuselage. L'appareil fut commandé à raison de vingt exemplaires, et la première machine de série vola en juillet 1939, à la veille de la guerre. Le LeO H43 entra en service au sein de l'escadrille 3S1 pendant le mois de février 1940, époque où il était en fait totalement dépassé. N'ayant que peu participé aux opérations actives conduites en mai-juin de la même année, il fut retiré des formations, en l'occurrence les escadrilles 3S1 et 3S5, basées à Saint-Mandrier et redésignées 7S et 11S, au mois d'octobre 1940. Les exemplaires encore en état de voler allèrent à la ferraille.
Type : Hydravionde à flotteurs de reconnaissance et d'observation
Moteur : 1 moteur Hispano-Suiza 9 Vb en étoile de 700 ch
Performances : vitesse maximale : 220 km/h
Distance franchissable : 800 km
Masse maximale au déjaugeage : 3 000 kg
Dimensions : envergure 16 m; longueur 11 m
Armement : 3 mitrailleuses de 7,5 mm; charge offensive : 500 kg de bombes
Le Lioré-et Olivier LeO H43 fut réalisé en réponse à une spécification de la marine nationale réclamant un hydravion à flotteurs de reconnaissance et d'observation capable d'opérer depuis des bâtiments de guerre. Conçu par l'ingénieur Benoît en 1934, cet appareil se caractérisait par l'imposant moteur en étoile Hispano-Suiza qui assurait sa propulsion, par ses immenses flotteurs reliés aux ailes par des mâts en N, par un grand balcon ventral dans lequel prenait place un observateur et par un empennage vertical volumineux.
Au terme d'essais prolongés, notamment à partir de catapultes, menés à bord du transporteur d'hydravions COMMANDANT TESTE, le prototype du LeO H43 subit plusieurs modifications dont certaines appliquées au fuselage. L'appareil fut commandé à raison de vingt exemplaires, et la première machine de série vola en juillet 1939, à la veille de la guerre. Le LeO H43 entra en service au sein de l'escadrille 3S1 pendant le mois de février 1940, époque où il était en fait totalement dépassé. N'ayant que peu participé aux opérations actives conduites en mai-juin de la même année, il fut retiré des formations, en l'occurrence les escadrilles 3S1 et 3S5, basées à Saint-Mandrier et redésignées 7S et 11S, au mois d'octobre 1940. Les exemplaires encore en état de voler allèrent à la ferraille.
Type : Hydravionde à flotteurs de reconnaissance et d'observation
Moteur : 1 moteur Hispano-Suiza 9 Vb en étoile de 700 ch
Performances : vitesse maximale : 220 km/h
Distance franchissable : 800 km
Masse maximale au déjaugeage : 3 000 kg
Dimensions : envergure 16 m; longueur 11 m
Armement : 3 mitrailleuses de 7,5 mm; charge offensive : 500 kg de bombes
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
LIORE-ET-OLIVIER LeO H 46
En 1934, la marine nationale décida de remplacer ses hydravions disparates par un petit nombre de modèles polyvalents. Le 1er août 1935, elle émit donc les spécifications MT/CPT-9 pour un éclaireur de combat. Il devait être bimoteur, rapide, et avoir une vitesse minimale inférieure ou égale à 130 kilomètres-heure pour le torpillage. Amiot, Bloch, Farman et Lioré-et-Olivier se mirent sur les rangs. L'ingénieur de LeO, Edmond Benoit, décida de s'inspirer du bombardier BN5 dont il conserva le fuselage, et d'utiliser deux moteurs Gnome-Rhône 14 Knrs/Kor de 890 ch.
Le H 46 se présentait comme un monoplan à fotteurs dont l'équipage était regroupé dans la pointe avant entièrement vitrée. Construit à Argenteuil, le H 46 entama ses essais le 9 mai 1936. Toutefois l'appareil se révéla décevant. Il fut confronté à d'insolubles problèmes de refroidissement qui ne furent résolus qu'avec l'adoption de nouveaux capotages qui furent surnommés "capots Mercier" du nom de leur inventeur. Les pipes d'échappement, ainsi que les dispositifs hypersustentateurs, subirent de continuelles modifications sans résultats probant. En février 1938, le prototype fut endommagé par la rupture de l'un de ses flotteurs qui n'étaient pas non plus exempts de défauts. En décembre 1939, pressée par les événement, la marine abandonna le programme MT/CPT-9 au profit d'avion basés à terre.
Type : Hydravion bimoteur de combat et de reconnaissance
Moteur : 2 moteurs Gnome-Rhône 14 Knrs/Kors de 890 ch
Performances : vitesse maximale : 340 km/h
Plafond pratique : 6 000 m
Autonomie : 1 000 km
Masse maximale au déjaugeage : 10 200 kg
Dimensions : envergure 27,23 m; longueur 18,81 m; hauteur : 4,55 m; surface alaire : 102 m2
En 1934, la marine nationale décida de remplacer ses hydravions disparates par un petit nombre de modèles polyvalents. Le 1er août 1935, elle émit donc les spécifications MT/CPT-9 pour un éclaireur de combat. Il devait être bimoteur, rapide, et avoir une vitesse minimale inférieure ou égale à 130 kilomètres-heure pour le torpillage. Amiot, Bloch, Farman et Lioré-et-Olivier se mirent sur les rangs. L'ingénieur de LeO, Edmond Benoit, décida de s'inspirer du bombardier BN5 dont il conserva le fuselage, et d'utiliser deux moteurs Gnome-Rhône 14 Knrs/Kor de 890 ch.
Le H 46 se présentait comme un monoplan à fotteurs dont l'équipage était regroupé dans la pointe avant entièrement vitrée. Construit à Argenteuil, le H 46 entama ses essais le 9 mai 1936. Toutefois l'appareil se révéla décevant. Il fut confronté à d'insolubles problèmes de refroidissement qui ne furent résolus qu'avec l'adoption de nouveaux capotages qui furent surnommés "capots Mercier" du nom de leur inventeur. Les pipes d'échappement, ainsi que les dispositifs hypersustentateurs, subirent de continuelles modifications sans résultats probant. En février 1938, le prototype fut endommagé par la rupture de l'un de ses flotteurs qui n'étaient pas non plus exempts de défauts. En décembre 1939, pressée par les événement, la marine abandonna le programme MT/CPT-9 au profit d'avion basés à terre.
Type : Hydravion bimoteur de combat et de reconnaissance
Moteur : 2 moteurs Gnome-Rhône 14 Knrs/Kors de 890 ch
Performances : vitesse maximale : 340 km/h
Plafond pratique : 6 000 m
Autonomie : 1 000 km
Masse maximale au déjaugeage : 10 200 kg
Dimensions : envergure 27,23 m; longueur 18,81 m; hauteur : 4,55 m; surface alaire : 102 m2
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
LATECOERE 290
Vers la fin des années vingt, la société industrielle d'aviation Latécoère développaune série de monoplaces commerciaux qui atteignirent leur apogée avec l'avion postal Laté 28.3 et l'hydravion 28.5 qui battit de nombreux records. A partir de là, l'entreprise développa le Laté 290 un hydravion bombardier-torpilleur. Le Laté 290 avait des ailes haut placées fixées au fuselage par des mâts parallèles sur une structure métallique couverte de panneaux en alliage léger et de toile. Il fit son vol initial en octobre 1931 avec un train d'atterrissage provisoirement à roues.
Les essais d'hydravion furent concluants et en 1932, la marine française passa commande des 20 premiers appareils sur les 30 envisagés pour équiper deux escadrons. Ces Laté 290 étaient réellement dépassés dès 1939 et furent relégués à des tâches de second ordre. A la déclaration de la seconde guerre mondiale ils reprirent pourtant de service comme patrouilleurs des côtes jusqu'à la capitulation de la France en juin 1940.
Laté 290 (modèle de base), Laté 293 (prototype avec un moteur Gnome-Rhône en étoile de 725 ch et une queue verticale plus large), Laté 294 (prototype avec un moteur GR, une queue révisée et un fuselage avant redessiné) et Laté 296 (prototype avec un moteur Hispano-Suiza 12 cylindre en ligne de 860 ch étaient les principales versions.
Type : Hydravion triplace bombardier torpilleur
Moteur : 1 moteur Hispano-Suiza de 12 cylindre en V de 650 ch
Performances : vitesse maximale : 210 km/h au niveau de la mer
Montée à 1 500 m : en 7m 37 s
Plafond pratique : 4 760 m
Autonomie : 700 km
Masse à vide : 2 871 kg
Masse maximale au déjaugeage : 7 799 kg
Dimensions : envergure 19,25 m; longueur 14,62 m; hauteur : 6,06 m; surface alaire : 58,20 m2
Armement : 1 mitrailleuse fixe de 7,7 mm et 2 mobiles; charge offensive : une torpille et 2 bombes de 150 kg
Vers la fin des années vingt, la société industrielle d'aviation Latécoère développaune série de monoplaces commerciaux qui atteignirent leur apogée avec l'avion postal Laté 28.3 et l'hydravion 28.5 qui battit de nombreux records. A partir de là, l'entreprise développa le Laté 290 un hydravion bombardier-torpilleur. Le Laté 290 avait des ailes haut placées fixées au fuselage par des mâts parallèles sur une structure métallique couverte de panneaux en alliage léger et de toile. Il fit son vol initial en octobre 1931 avec un train d'atterrissage provisoirement à roues.
Les essais d'hydravion furent concluants et en 1932, la marine française passa commande des 20 premiers appareils sur les 30 envisagés pour équiper deux escadrons. Ces Laté 290 étaient réellement dépassés dès 1939 et furent relégués à des tâches de second ordre. A la déclaration de la seconde guerre mondiale ils reprirent pourtant de service comme patrouilleurs des côtes jusqu'à la capitulation de la France en juin 1940.
Laté 290 (modèle de base), Laté 293 (prototype avec un moteur Gnome-Rhône en étoile de 725 ch et une queue verticale plus large), Laté 294 (prototype avec un moteur GR, une queue révisée et un fuselage avant redessiné) et Laté 296 (prototype avec un moteur Hispano-Suiza 12 cylindre en ligne de 860 ch étaient les principales versions.
Type : Hydravion triplace bombardier torpilleur
Moteur : 1 moteur Hispano-Suiza de 12 cylindre en V de 650 ch
Performances : vitesse maximale : 210 km/h au niveau de la mer
Montée à 1 500 m : en 7m 37 s
Plafond pratique : 4 760 m
Autonomie : 700 km
Masse à vide : 2 871 kg
Masse maximale au déjaugeage : 7 799 kg
Dimensions : envergure 19,25 m; longueur 14,62 m; hauteur : 6,06 m; surface alaire : 58,20 m2
Armement : 1 mitrailleuse fixe de 7,7 mm et 2 mobiles; charge offensive : une torpille et 2 bombes de 150 kg
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
LATECOERE 298
Le Latécoère 298, conçu pour répondre à une spécification de la marine émise en 1933, effectua son premier vol le 8 mai 1936. Cet hydravion métallique, triplace, à ailes médianes fut commandé en 177 exemplaires qui commencèrent à être livrés à partir d'octobre 1938. Ils entrèrent en service au sein des escadrilles HB 1 et HB 2 du transporteur d'hydravion "Commandant Teste3 et T1 et T2 stationnées à Berre et à Cherbourg.
Employés tout d'abord dans des missions de patrouilles côtières, les Laté 298 furent, durant la campagne de France, engagés avec de lourdes pertes dans les missions d'attaque en piqué dirigées contre les colonnes allemandes. Après l'armistice, plusieurs unités servirent dans l'aéronautique navale de Vichy qui fut par ailleurs renforcée de 30 nouveaux exemplaires. Le Laté 298 poursuivit sa carrière après la guerre notamment avec l'escadrille 3S avant d'être retiré du service en 1951.
les principales versions étaient les Laté 298 A version de série initiale; Laté 298 B appareil à double commandes et à ailes repliables; Laté 298 D appareil à double commandes et à ailes fixes.
Type : Hydravion de reconnaissance et de torpillage
Moteur : 1 moteur Hispano-Suiza de 12 Ycrs de 880 ch
Performances : vitesse maximale : 287 km/h
Plafond pratique : 5 100 m
Autonomie : 1 000 km
Masse maximale au déjaugeage : 4 600 kg
Dimensions : envergure 15,50 m; longueur 12,56 m; surface alaire : 31,60 m2
Armement : interne 2 mitrailleuses fixe tirant vers l'avant et 1 mitrailleuse Darne de 7,5 mm servie par l'observateur; charge offensive : une torpille de 670 kg ou 1 charge de bombes de 500 kg ou 3 charges de profondeur.
Le Latécoère 298, conçu pour répondre à une spécification de la marine émise en 1933, effectua son premier vol le 8 mai 1936. Cet hydravion métallique, triplace, à ailes médianes fut commandé en 177 exemplaires qui commencèrent à être livrés à partir d'octobre 1938. Ils entrèrent en service au sein des escadrilles HB 1 et HB 2 du transporteur d'hydravion "Commandant Teste3 et T1 et T2 stationnées à Berre et à Cherbourg.
Employés tout d'abord dans des missions de patrouilles côtières, les Laté 298 furent, durant la campagne de France, engagés avec de lourdes pertes dans les missions d'attaque en piqué dirigées contre les colonnes allemandes. Après l'armistice, plusieurs unités servirent dans l'aéronautique navale de Vichy qui fut par ailleurs renforcée de 30 nouveaux exemplaires. Le Laté 298 poursuivit sa carrière après la guerre notamment avec l'escadrille 3S avant d'être retiré du service en 1951.
les principales versions étaient les Laté 298 A version de série initiale; Laté 298 B appareil à double commandes et à ailes repliables; Laté 298 D appareil à double commandes et à ailes fixes.
Type : Hydravion de reconnaissance et de torpillage
Moteur : 1 moteur Hispano-Suiza de 12 Ycrs de 880 ch
Performances : vitesse maximale : 287 km/h
Plafond pratique : 5 100 m
Autonomie : 1 000 km
Masse maximale au déjaugeage : 4 600 kg
Dimensions : envergure 15,50 m; longueur 12,56 m; surface alaire : 31,60 m2
Armement : interne 2 mitrailleuses fixe tirant vers l'avant et 1 mitrailleuse Darne de 7,5 mm servie par l'observateur; charge offensive : une torpille de 670 kg ou 1 charge de bombes de 500 kg ou 3 charges de profondeur.
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
LOIRE 130
Le Loire 130, un hydravion à coque monomoteur, fut conçu en réponse à une spécification émise par la marine française en 1933. Le prototype de cette machine triplace à ailes hautes prit l'air pour la première fois en novembre 1934, mais, en raison de certains problèmes de stabilité, la commande de série initiale fut passée en août 1936 seulement.
En fait, deux versions différentes du Loire 130 furent acquises par la marine: l'une, le Loire 130M, destiné à la métropole, l'autre , le Loire 130C, devant servir dans les colonies françaises. A la veille de la seconde guerre mondiale, le Loire 130M était embarqué sur le tansport d'hydravions Commandant Teste et sur divers cuirassés et croiseurs, et des Loire 130C volaient en Afrique, au Levan et en Indochine.
Avec les 30 exemplaires que le régime de Vichy eut la permission de construire de la part des Allemends, la production du Lore 130 atteignit 150 unités. Lorsque, à partir de novembre 1942, les catapultes dont étaient pourvus les bâtiments de guerre français furent démontées par les Allemends, les Loire 130 furent basés à terre. Un hydravion de ce type vola en Indochine jusqu'en 1949.
Type : Hydravion à coque embarqué polyvalent
Moteur : 1 moteur Hispano-Suiza de 12 X brs de 720 ch
Performances : vitesse maximale à 2 800 m : 225 km/h
Autonomie : 1 100 km
Masse maximale au déjaugeage : 3 395 kg
Dimensions : envergure 16 m; longueur 11,30 m
Armement : 2 mitrailleuses; bombes; charges de profondeur.
Le Loire 130, un hydravion à coque monomoteur, fut conçu en réponse à une spécification émise par la marine française en 1933. Le prototype de cette machine triplace à ailes hautes prit l'air pour la première fois en novembre 1934, mais, en raison de certains problèmes de stabilité, la commande de série initiale fut passée en août 1936 seulement.
En fait, deux versions différentes du Loire 130 furent acquises par la marine: l'une, le Loire 130M, destiné à la métropole, l'autre , le Loire 130C, devant servir dans les colonies françaises. A la veille de la seconde guerre mondiale, le Loire 130M était embarqué sur le tansport d'hydravions Commandant Teste et sur divers cuirassés et croiseurs, et des Loire 130C volaient en Afrique, au Levan et en Indochine.
Avec les 30 exemplaires que le régime de Vichy eut la permission de construire de la part des Allemends, la production du Lore 130 atteignit 150 unités. Lorsque, à partir de novembre 1942, les catapultes dont étaient pourvus les bâtiments de guerre français furent démontées par les Allemends, les Loire 130 furent basés à terre. Un hydravion de ce type vola en Indochine jusqu'en 1949.
Type : Hydravion à coque embarqué polyvalent
Moteur : 1 moteur Hispano-Suiza de 12 X brs de 720 ch
Performances : vitesse maximale à 2 800 m : 225 km/h
Autonomie : 1 100 km
Masse maximale au déjaugeage : 3 395 kg
Dimensions : envergure 16 m; longueur 11,30 m
Armement : 2 mitrailleuses; bombes; charges de profondeur.
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
On peus y rajouter.
les Potez 631 des AC1 et AC2,ainsi que des bloch 151 dans ces même escadrilles,
l' AC3 avait aussi des Bloch 151 et le cours de chasse de la Royale utilisé des MS 406 (deviendra l'AC 3 ?)les premiers D520 sont touchés par la 1F (AC1 + AC2 )en Juin avantl'armistice mais n'auront pas le temps de les utiliser au combat (ils combattrons les alliés lors de l'operation TORCH en Novembre 1942)
les Potez 631 des AC1 et AC2,ainsi que des bloch 151 dans ces même escadrilles,
l' AC3 avait aussi des Bloch 151 et le cours de chasse de la Royale utilisé des MS 406 (deviendra l'AC 3 ?)les premiers D520 sont touchés par la 1F (AC1 + AC2 )en Juin avantl'armistice mais n'auront pas le temps de les utiliser au combat (ils combattrons les alliés lors de l'operation TORCH en Novembre 1942)
Longstreet- Nombre de messages : 11
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Date d'inscription : 10/01/2010
Re: les avions de l'Aéronautique navale française
Salut tout le monde,
Quand on regarde les hydravions ou avions en service dans la Royale en 1939-40, il semble qu'il y ait autant de types différents qu'il y avait d'escadrille (en exagérant à peine). Un de ce modèle, deux de celui-ci, trois de celui-là. Dans le lot il y avait le véritables dinosaures volants, et d'autres très intéressants, genre LeO 523 ou Laté 611. Quand on les voit comment ne pas penser au Sunderland ou au Catalina ?
Je pense que la mise en service d'autant de types différents pour parfois le même rôle dénote l'embarras et le manque d'esprit de décision des autorités supérieures. Que voulait-on ? Faire plaisir à tous les constructeurs en prenant à chacun ses machines ? Essayer d'équiper toutes les unités avec ce qu'on trouvait ? Les officiers mécaniciens des escadrilles devaient hurler au moment de demander des pièces de rechange pour des avions produits en aussi petite série, ou à un exemplaire.
Pour compléter ce qu'a écrit Longstreet :
Les AC1 et AC2 ont reçu 26 Potez 631 et 6 Bloch 151, puis des D 520.
L'AC 3 a remplacé ses Loire 210 par des D 510, puis des Bloch 151 (une quinzaine en tout, dont quatre traverseront la Méditerranée), et un Bloch 152.
L'AC 4 n'a pas eu le temps de voir réellement le jour avant le 25 juin 40.
L'AC 5 a reçu des MS 406 rescapés du Cours de Chasse, plus d'autres versés par l'armée de l'Air. Et aussi quatre Bloch 152 à Rochefort. Très probablement les deux rescapés du GC I/145 et deux abandonnés par le GC I/8, mais là on n'a pas de preuve. Elle évacuera onze Morane à Perpignan.
Sources (entre autre) : Avions HS n° 1 "L'aéronautique navale française de septembre 1939 à juin 1940" de Lucien Morareau.
Quand on regarde les hydravions ou avions en service dans la Royale en 1939-40, il semble qu'il y ait autant de types différents qu'il y avait d'escadrille (en exagérant à peine). Un de ce modèle, deux de celui-ci, trois de celui-là. Dans le lot il y avait le véritables dinosaures volants, et d'autres très intéressants, genre LeO 523 ou Laté 611. Quand on les voit comment ne pas penser au Sunderland ou au Catalina ?
Je pense que la mise en service d'autant de types différents pour parfois le même rôle dénote l'embarras et le manque d'esprit de décision des autorités supérieures. Que voulait-on ? Faire plaisir à tous les constructeurs en prenant à chacun ses machines ? Essayer d'équiper toutes les unités avec ce qu'on trouvait ? Les officiers mécaniciens des escadrilles devaient hurler au moment de demander des pièces de rechange pour des avions produits en aussi petite série, ou à un exemplaire.
Pour compléter ce qu'a écrit Longstreet :
Les AC1 et AC2 ont reçu 26 Potez 631 et 6 Bloch 151, puis des D 520.
L'AC 3 a remplacé ses Loire 210 par des D 510, puis des Bloch 151 (une quinzaine en tout, dont quatre traverseront la Méditerranée), et un Bloch 152.
L'AC 4 n'a pas eu le temps de voir réellement le jour avant le 25 juin 40.
L'AC 5 a reçu des MS 406 rescapés du Cours de Chasse, plus d'autres versés par l'armée de l'Air. Et aussi quatre Bloch 152 à Rochefort. Très probablement les deux rescapés du GC I/145 et deux abandonnés par le GC I/8, mais là on n'a pas de preuve. Elle évacuera onze Morane à Perpignan.
Sources (entre autre) : Avions HS n° 1 "L'aéronautique navale française de septembre 1939 à juin 1940" de Lucien Morareau.
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